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    THE THING

    (THE THING)
     3 NOVEMBRE 1982

       

    THE THING - BOX OFFICE JOHN CARPENTER 1982

    Réalisation John CARPENTER
    Scénario Bill LANCASTER
    Photographie Dean CUNDEY
    Musique Ennio MORRICONE
    John CARPENTER
    Production Lawrence TURMAN
    Distribution CIC
    Durée 108  minutes
    MacREADY Kurt RUSSELL
    Blair Wilford BRIMLEY
    Nauls T K CARTER
    Childs Keith DAVID
    Le docteur Copper Richard DYSART

     

     

    Hiver 1982. Douze Américains sont bloqués dans leur base de recherche scientifique, au coeur de l'Antarctique. Un jour, un chien accourt vers eux, poursuivi par un hélicoptère norvégien dont les occupants sont comme fous, tirant d'abord sur le chien, puis sur un des membres de l'expédition américaine. La riposte est immédiate. Les deux Norvégiens sont tués et l'hélicoptère explose. MacReady, le pilote, et le docteur Copper décident de se rendre dans la base norvégienne. Le spectacle qu'ils y découvrent est terrible : aucun survivant, un corps complètement déformé et un bloc de glace d'où quelque chose ou quelqu'un a été libéré... Placé avec les autres chiens, l'animal recueilli éclate littéralement, grandit à vue d'oeil, se métamorphose et tue les autres animaux avec ses tentacules. MacReady attaque la chose au lance-flamme et semble l'avoir détruite. Mais l'envahisseur a le pouvoir de se régénérer à partir de la plus petite partie de ses molécules et d'absorber de l'intérieur le corps humain. Elle peut donc contaminer chacun. Surpris en pleine mutation dans le corps de Bennings, un autre savant de la base, elle est immédiatement détruite au lance-flamme. Elle fait ainsi deux autres victimes. La méfiance et la panique s'emparent des survivants, pour qui l'autre peut devenir à tout moment un danger mortel. La chose a commencé à se construire une soucoupe. Accumulant l'apparence de toutes ses victimes, elle se dresse face à ses ennemis humains qui la font sauter - ainsi que toute la base - à la dynamite. Deux hommes, MacReady et Childs, ont survécu. Dans le froid, ils attendent...

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    Les lecteurs de « l’écran Fantastique » s’en souviennent encore : un numéro spécial consacré au nouveau film de John CARPENTER nous a mis littéralement l’eau à la bouche. L’ association John CARPENTER avec un nouveau maquilleur de génie, Rob BOTTIN donnait un naissance à un chef d’œuvre du Fantastique. « Remake » du film éponyme de 1951, John CARPENTER transpose son concept pour en faire un des plus grands chefs d’œuvre du film fantastique, tout simplement. Du début du film à son issue, on reste totalement scotché sur son siège, la main suante crispée sur son paquet de pop corn. Dès le début le ton est donné, la cène du début est phénoménale, un chien est attaqué par un hélicoptère dont les occupants semblent devenus fous. La tension augmente avec la découverte d’un cratère dans la glace avec les traces d’une sorte d’engin. L’équipe bloquée dans la glace doit affronter une menace d’une incroyable férocité et intelligence, capable de prendre l’apparence parfaite de sa victime. La première scène où la chose qui a pris l’apparence d’un chien de traineau se métamorphose dans le chenil est un des plus grands souvenirs d’adolescent cinéphile. Sans compter une scène d’un suspense colossal lorsque MacREADY teste le sang des membres de la station pour débusquer l’ennemi. D’une tension insoutenable, lesté d’un sentiment de paranoïa aigu, le tout bercé par une musique synthétique et une bande son des plus angoissantes, nous assistons aux diverses apparitions de la créature, fabuleusement mise en scène par un Rob BOTTIN qui fait avancer les maquillages de deux décennies d’un coup. A la fin du film on aperçoit ce qui semble être la forme réelle de la créature fantastique. Celle-ci voit ses plans de construction d’un engin de retour vers sa planète d’origine, légèrement contrariés par MacREADY qui fait sauter la base. Reste une dernière scène angoissante, parmi les deux survivants, qui est la chose ? Et quelle était sa motivation ? Ne cherchait-elle tout simplement qu’à se barrer de cette planète hostile ou voulait elle détruire tout simplement des êtres inférieurs ?John CARPENTER signe son meilleur film et donne à Kurt RUSSELL son meilleur rôle. 25 ans après sa sortie, l’impact du film est resté le même, il est indémodable, parfait dans son genre. D’un budget plus important que ses films précédents, le résultat au Box-Office est un poil décevant que ce soit en France ou aux Etats-Unis, tout en étant bénéficiaire. Pourquoi ? C’est réellement inexplicable tant le film est pétri de qualités. Reste que depuis lors, il s’est bien rattrapé grâce à la vidéo qui l’a élevé au rang des plus grands classiques du cinéma. A voir et à revoir sans modération. Maintenant que le maître à dévoilé quelques classiques du genre, comment sa carrière va-t-elle évoluer ?            
     

    ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS

     

    562 478

     

     

    ENTREES Paris

     

     

    139 873

     

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE

    45 863

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS 1ère exclusivité

    7

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    15

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    3 058

    1er JOUR Paris

    4 818

    Budget

    10 M$

    Recettes USA

    13,7 Ms

    (30 M$ 2008)

    COTE DU SUCCES

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