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    321

     

       

    France

    PARIS

    Espagne

    Allemagne

    UK

    Italie

    BO US

    Bonjour sourire

    1956

    1 256 883

    143 985

             

    Classe tous risques

    1960

    1 726 839

    502 775

             

    L'arme à gauche

    1965

    1 170 894

    295 539

    403 401

           

    Les choses de la vie

    1970

    2 961 254

    920 254

    910 055

           

    Max et les ferrailleurs

    1971

    1 903 243

    595 746

    866 934

    2 100 000

         

    César et Rosalie

    1972

    2 579 443

    929 216

    791 208

           

    Vincent, François, Paul et les autres

    1974

    2 808 609

    1 019 819

    233 858

           

    Mado

    1976

    1 024 625

    316 788

             

    Une histoire simple

    1978

    2 296 404

    664 264

    228 644

    700 000

         

    Un mauvais fils

    1980

    1 050 273

    341 711

             

    Garçon !

    1983

    1 434 908

    428 016

             

    Quelques jours avec moi

    1988

    855 931

    314 262

       106 622      

    Un cœur en hiver

    1992

    1 349 586

    437 731

    77 106

           

    Nelly et Monsieur Arnaud

    1995

    1 537 561

    503 035

    125 489

     223 296      

     

    Claude Sautet est né à Montrouge en 1924. Il étudie d’abord aux Arts décoratifs avant d’intégrer l’IDHEC. Puis il travaille une dizaine d’années comme assistant-réalisateur, tout en publiant, en parallèle, des critiques musicales dans « Combat ». Après un court en 1951, Sautet réalise en 1956 son premier long métrage, une comédie, Bonjour sourire. C’est avec Classe tous risques en 1960 que la critique le remarque. Déjà dans ce film noir, c’est plus à l’étude de caractère qu’aux ressorts du suspense qu’il s’intéresse.
    Cinq ans plus tard, L’Arme à gauche confirme son talent. Sautet demeure pourtant peu connu du grand public et opère dans l’ombre : il participe à plusieurs dizaines de films comme « ressemeleur de scénarios », surnom que lui donne alors François Truffaut.
    La notoriété arrive soudainement avec Les Choses de la vie présenté à Cannes en 1970. Commence une période fructueuse pour le cinéaste qui collectionne les succès, de Max et les ferrailleurs en 1971 à Une histoire simple en 1978. Son goût pour les portraits de groupes lui vaut d’être présenté par la critique comme le sociologue de la bourgeoisie française : soucieux d’une certaine authenticité, il s’efforce de peindre, par touches successives, le quotidien de ses personnages et leur environnement socio-professionnel.
    Ses films témoignent d’une grande affection pour les acteurs, auxquels il aime rester fidèle : d’abord Romy Schneider, Michel Piccoli, Yves Montand, puis Daniel Auteuil, Emmanuelle Béart… Après treize longs métrages et quatre César du meilleur réalisateur, sa carrière s’achève en 1995 avec Nelly et Monsieur Arnaud. Claude Sautet meurt le 22 juillet 2000 à l’âge de soixante-seize ans.


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