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    L’ETOILE NOIRE

    (DARK STAR)
     9 JUILLET 1980

     

      DARKSTAR.jpg

    Réalisation

    John CARPENTER

    Scénario

    Dan O’BANNON

    Directeur de la photographie

    Douglas KNAPP

    Musique

    John CARPENTER

    Production

    John CARPENTER

    Distribution

    LMD

    Durée

    83  minutes

    Doolittle

    Brian NARELLE

    Pinback

    Dan O'BANNON

     

    À quelques siècles du nôtre, en aval, un vaisseau spatial quelque peu vétuste sillonne la galaxie en mission de routine. Les humains de la Terre, dans leur élan expansionniste, cherchent de nouveaux territoires à coloniser. Pour nettoyer l'horizon des planètes à conquérir, ils détruisent d'autres planètes jugées "instables" (l'instabilité étant une notion mal définie). L'astronef nommé "Dark Star" ((littéralement : Sombre Étoile) est doté d'un équipage de quatre membres (dont un mort congelé, le capitaine), plus un robot et un animal de compagnie entièrement synthétique : une "chose" espiègle et même méchante qui n'hésite pas à attaquer son "maître". Les jours se suivent et se ressemblent sur "Dark Star". En contact permanent avec la Terre, les hommes vaquent à leurs obligations surveillent leurs appareils, détectent et pulvérisent méthodiquement les mondes instables, réparent les avaries, collectionnent les avanies. En dehors des heures ouvrables, ils s'ennuient à des jeux de patience, se disputent, se supportent. L'un d'eux tient son journal intime audiovisuel (il se filme en train de raconter sa vie et se repasse d'anciennes bandes; on apprend ainsi qu'il est monté sur le vaisseau par erreur qu'il n'est ni ingénieur, ni même technicien). Le suspense de cette course à travers l'espace vient du mauvais état des engins qu'il faut réparer ou dont il faut renoncer à l'usage, mais aussi du sale caractère du robot lanceur de bombes, un outil récalcitrant. Peu à peu, les hommes finiront par quitter leur drôle de machine. Séparation tragique mais acceptée avec humour. Les astronautes satellisés flotteront ainsi gentiment dans le silence des espaces infinis...

    Suite au succès de « Fog » le premier film de John CARPENTER sort en plein été 1980, six ans après sa sortie américaine. Le titre est un peu trompeur : « l’étoile  noire » ça fait un peu « étoile noire » de Star Wars, et le film n’est pas le nouveau John CARPENTER ce qui aurait du être mentionné sur l’affiche ! Bon que reste-t-il de ce film de fin d’étude que john CARPENTER et Dan O’Bannon ont mis 4 ans à achever : un documentaire sur le formidable talent à venir de John CARPENTER et qu’il a été quelque peu influencé par Stanley KUBRICK, et qu’avec 60 000 dollars, on ne peut pas faire que des miracles, la preuve avec un « monstre » clairement fabriqué avec un ballon en plastique !... Bref, 15 000 parisiens se sont quand même déplacé, sans conséquence sur la carrière du réalisateur.       

     

    ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS

     

    15 795

     

     

    ENTREES Paris 1ère Exclusivité

     

     

    15 795

     

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE

    10 115

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS 1ère exclusivité

    3

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    9

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    1 124

    1er JOUR Paris

    1 560

    Budget

    60 000 $

    COTE DU SUCCES

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