• Nicholas ray

     

       

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    Vivre la nuit
    They Live by Night

    1951

                 

    Ruelles du malheur, les
    Knock on Any Door

    1950

    1 026 825

    249 484

             

    A woman's secret (inédit)

    1950

                 

    Violent, le
    In a Lonely Place

    1951

    513 057

    161 050

             

    Born to be bed (inédit)

    1950

                 

    Maison dans l'ombre, la
    On Dangerous Ground

    1952

    29 904

    29 422

             

    Les diables de Guadalcanal
    Flying Leathernecks

    1952

    1 394 553

    285 506

           

    2,6 R

    Paradis des mauvais garçons,le *
    Macao

    1952

    634 312

    204 646

             

    Indomptables, les
    The Lusty Men

    1953

    487 362

    139 354

             

    Johnny guitare
    Johnny Guitar

    1955

    1 609 296

    402 937

         

    n ° 98

    2,5 R

    A l'ombre des potences
    Run for Cover

    1955

    1 424 301

    312 389

             

    Fureur de vivre, La
    Rebel without a Cause

    1956

    4 429 096

    1 028 520

         

    n ° 25

    4,6 R

    Arfente gitane, l'
    Hot Blood

    1956

    663 505

    157 087

             

    Derrière le miroir
    Bigger Than Life

    1957

    195 316

    65 651

             

    Brigand bien aimé,le
    The True Story of Jesse James

    1957

    1 013 593

    238 841

         

    n ° 53

    1,5 R

    Amère victoire
    Bitter victory

    1957

    2 049 605

    392 794

         

    n ° 98

     

    Forêt interdite,la
    Wind across the Everglades

    1959

    208 291

    37 631

             

    Traquenard
    Party Girl

    1960

    741 797

    217 491

         

    N° 89

    1.1 R

    Dents du diable,les
    Ombre bianche

    1960

    1 263 858

    223 948

         

    n ° 27

     

    Roi des rois,le
    King of Kings

    1962

    1 587 126

    151 493

         

    n ° 15
    (est) 5 M

    6,5 R

    55 jours de Pékin, Les
    Fifty-Five Days at Peking

    1963

    4 511 700

    1 409 564

         

    n ° 5
    (est) 6 M

    5 R

    We can't go home again * *

    1980

                 

    Rêves humides
    segment "the janitor"

    1974

    241 427

               

    * Non crédité

    ** Film expérimental tourné avec des étudiants

    " Je travaille très dur à aider les gens à lever leurs inhibitions. " Ainsi s'exprime Nicholas Ray (in les Cahiers du cinéma, mai 1978), cinéaste de l'introspection, du paradoxe et de l'incommunicabilité. Objet d'un culte sans réserve aux Etats-Unis, son oeuvre attachante mais inachevée en fait pourtant un des cinéastes maudits d'Hollywood qui refuse à plusieurs reprises de cautionner son approche pessimiste de l'existence et l'atmosphère désenchantée de ses films. Nicholas Ray trouve pourtant moyen d'exprimer son rejet du mythe américain à travers des personnages qui substituent le romantisme à la violence et rendent ses films abordables au plus grand nombre. Le ton est donné dès son premier long métrage, Les Amants de la nuit (1948), l'histoire de deux jeunes amants qui se perdent dans l'Amérique en crise. Le héros, Bowie, gangster minable, laisse sa peau dans un traquenard en même temps qu'il abandonne sa fiancée, Keechie. Peinture de la jeunesse crépusculaire, description univoque d'une société qui suscite la cupidité et l'ennui, goût de la révolte et romantisme de l'échec : aucun des films de Ray ne retranscrit mieux les thèmes développés dans son premier chef-d'oeuvre. Après quelques réalisations alimentaires, le cinéaste vole de réussite en réussite. Entre 1952 et 1954, il croque une Amérique matérialiste en manque de passions amoureuses. Deux films en témoignent : Les Indomptables, avec Robert Mitchum, et Johnny Guitar, son premier film en couleurs, avec Joan Crawford et Sterling Hayden, sans doute l'un de ses meilleurs films. Construit comme un western, Johnny Guitar, qui met aux prises deux femmes pour la conquête d'un seul homme, relève d'une oeuvre quasi psychanalytique par le lyrisme et l'intrigue psychodramatique voulus par l'auteur. Suivent deux véritables westerns, A l'ombre des potences (1955) et Le Brigand bien-aimé (1957), et, entre les deux, le film qui apporte une célébrité mondiale à Nicholas Ray, La Fureur de vivre (1955). Fasciné par James Dean, son interprète principal, le réalisateur investit l'acteur de ses propres angoisses et le filme sans détour, le montrant dans une pathétique fragilité, un an avant sa mort. En 1958, La Forêt interdite emballe ses contempteurs. Mais entre 1960 et 1963, Nicholas Ray connaît trois échecs consécutifs pour trois films que la critique range au rayon des films commerciaux : Les Dents du Diable, Le Roi des rois et Les 55 Jours de Pékin, pendant le tournage duquel il est victime d'un infarctus. Rejeté par les producteurs, il ne parvient plus à mener un seul de ses projets à terme. En 1978, le réalisateur Wim Wenders, grand admirateur de Ray, filme une dernière fois le cinéaste américain en pleine décrépitude dans Nick's Movies - Lightning over water. L'hommage devient posthume un an plus tard.</


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