•  

    VAMPIRES

    (VAMPIRES)
    15 AVRIL 1998

      VAMPIRES.jpg
     

    Réalisation

    John CARPENTER

    Scénario

    Don JACOB / John CARPENTER

    Directeur de la photographie

    Gary KIBBE

    Musique

    John CARPENTER

    Production

    Largo Entertainment

    Distribution

    CTV International

    Durée

    102 minutes

    Jack Crow

    James WOODS

    Tony Montoya

    Daniel BALDWIN

    Katrina

    Sheryl LEE

    Valek

    Thomas Ian GRIFFITH

    Le cardinal Alba

    Maximilian SCHELL

     

    Jack Crow est bien placé pour savoir que les vampires sont toujours parmi nous. Très jeune, il a été forcé de tuer son père, mordu par l’un d’eux. Depuis, il consacre sa vie à les exterminer grâce à un équipement performant et un petit groupe de courageux compagnons, parmi lesquels Deyo, Catlin, Anthony, Ortega et son fidèle bras droit Tony Montoya. Après avoir nettoyé un « nid » de vampires installé dans une bâtisse au milieu du désert du Nouveau Mexique, les chasseurs prennent un peu de bon temps dans un bordel situé à quelques kilomètres de là. Soudain, Valek, le Maître des vampires, qui avait échappé au massacre, surgit au milieu de la fête et se livre à un véritable carnage. Les seuls rescapés sont Jack, Tony et Katrina, une prostituée. Celle-ci ayant été mordue, elle sera, d’ici peu, transformée en vampire. En attendant, Jack décide de l’utiliser comme appât pour attirer Valek. Pendant que Tony la garde sous surveillance dans une chambre de motel, Jack va rendre compte de sa mission à son supérieur, le cardinal Alba. Il apprend ainsi que l’équipe européenne des chasseurs a été entièrement éliminée par Valek. Ce dernier est un prêtre du XIVe siècle injustement condamné au bûcher pour hérésie. Avec ses séides, il recherche la croix noire de Berziers censée permettre aux vampires de se montrer en plein jour, ce qui faciliterait leur conquête du monde. Alba demande au père Adam Guiteau d’accompagner Jack pour l’aider dans son combat. De son côté, en voulant empêcher Katrina de se suicider, Tony se fait mordre, mais choisit de n’en rien dire. Pendant ce temps, Valek et les siens attaquent une mission afin de s’emparer de la croix de Berziers. Grâce à son lien télépathique avec son Maître, Katrina conduit Jack, Tony et Adam jusqu’au repaire de Valek. Le camp des vampires l’emporte et Valek s’apprête à pratiquer le rituel qui le rendra invulnérable aux rayons du soleil. Aidé du traître Alba, il doit utiliser le sang de Jack, cloué à une croix. L’intervention de Tony et d’Adam (qui abat le cardinal) le met hors de danger. Il se débarrasse définitivement de Valek en l’empalant sur la croix de Berziers. Tony déclare vouloir partir pour le Mexique en compagnie de Katrina. Le sachant contaminé, Adam veut l’exécuter, mais Jack s’y oppose : puisque Tony l’a sauvé, il l’épargnera… du moins jusqu’à leur prochaine rencontre.

    Et bien voilà, John CARPENTER nous livre son dernier chef d’œuvre, dix ans déjà. On pouvais être sceptique quand à le voir s’attaquer au mythe des vampires. Et bien au contraire, il parvient à apporter un éclairage nouveau à un genre pourtant surexploité dans l’histoire du cinéma. Jack CROW  est un personnage antipathique qui ne cherche pas à nous faire changer d’opinion. Dès le début du film, le ton est donné, il chasse la goule, le vampire, tel un dératisateur, d’une manière si cruelle, que l’on se prend de pitié pour les pauvres êtres qu’il a exterminé. Après cette première scène choc, le réalisateur nous en assène une deuxième, pas piqué des vers, avec l’ extermination de l’équipe de Jack, par Valek, sans doute un des vampires les plus impressionnants vu dans le genre. Avec un sadisme joyeux il coupe en deux un des membres de l’équipe avec sa main, un vrai petit Wolverine ! S’ensuit une course poursuite passionnante, où au final le traître s’avère être le prêtre (pas facile à prononcer). Au cours du récit, une idylle s’installe entre la prostituée devenue vampire et le bras droit de Jack. Au final, Jack les épargne, mais ne cache pas le sort qui les attend, bientôt, quand il les retrouvera. Pour ce film d’une rare efficacité, John CARPENTER peut compter sur un casting très solide, dont James WOODS, qui trouve là son dernier grand rôle avant d’échouer, 8 ans plus tard, dans une série télé, plutôt bien foutue. Film âpre, violent, désespéré, John CARPENTER nous prouve qu’il est encore un maître du genre. Un maître du genre, peut être, mais pas le roi du Box Office. Si le film parvient à prendre la première place du Box Office aux USA en période creuse, la France est bien le seul pays à offrir un accueil décent à l’œuvre, surtout que le film doit affronter la concurrence du « dîner de cons » et de « taxi », rien que ça. Le reste de l’Europe l’ignore totalement. Mais ce n’est pas grave tant l’œuvre est forte.  

     

    ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS

     

    482 383

     

    NOMBRE DE SALLES  FRANCE semaine de sortie

    137

     

    ENTREES FRANCE 1ère SEMAINE

     

     

    192 326 (7)

     

     

     

    ENTREES Paris

     

     

    113 996

     

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE

    2ème semaine

    3ème semaine

    4ème semaine

    61 368 (7)

    29 034 (10)

    14 419 (13)

    5 652 (20)

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    9

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    25

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    2 451

    1er JOUR Paris

    9 278

    Budget

     

    20 M$

     

    Recettes USA

     

    20,2  Ms

     

    Entrées Europe

    2 685 000

    COTE DU SUCCES

    * *

     

     


    10 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique