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LES CAMARADES - BOX OFFICE ANNIE GIRARDOT 1966
LES CAMARADES
( I COMPAGNI)
5 JANVIER 1966
Réalisation
Mario MONICELLI
Scénario
Mario MONICELLI
Directeur de la photographie
Giuseppe ROTUNNO
Musique
Carlo RUSTICHELLI
Production
Lux-Vides
Distribution
Dicifrance
Durée
128 minutes
Tournage
4 mars 1963-fin avril 1963
Niobe
Annie GIRARDOT
Professeur Sinigaglia
Marcello MASTROIANNI
Raul
Renato SALVATORI
Martinetti
Bernard BLIER
Une usine de tissage, à Turin, à la fin du siècle dernier. Pour les ouvriers, qui vivent dans des taudis, ce sont quatorze heures de dur labeur quotidien. Un jour, fatalement, se produit l'accident : un vieil homme se prend la main dans les rouages d'une machine. Ses camarades organisent une collecte, puis se rendent, en délégation, chez le directeur dont ils désirent attirer l'attention sur les pénibles et dangereuses conditions de travail. Martinetti est chargé de prendre la parole. Mais les délégués ne sont reçus que, furtivement, par le chef du personnel. Les ouvriers décident alors d'actionner la sirène marquant la fin du travail une heure plus tôt. Leur entreprise échoue. Pautasso, le responsable de cette mission, est mis à pied pour quinze jours, les autres ont une amende. Arrive alors dans la ville, venant de Gênes, le professeur Sinigaglia, un militant socialiste. Aidé par l'instituteur, il convainc les ouvriers de la nécessité d'une lutte organisée et de l'emploi d'une arme redoutable : la grève. Celle-ci est décidée. Un ouvrier sicilien, dans l'obligation de travailler pour nourrir sa famille, est arrêté par les carabiniers à la suite d'une altercation avec le chef du personnel (il n'avait pas voulu désavouer ses camarades). Après l'échec des négociations, les patrons font appel aux briseurs de grève. Une violente bagarre éclate entre ceux-ci et les grévistes. C'est à cette occasion que Pautasso meurt, écrasé par un train. Recherché par la police, le professeur trouve refuge chez Niobé, la prostituée. Plus tard, après une tentative d'occupation de l'usine, la troupe intervient. Un jeune homme est tué. Raul, un des meneurs, doit s'enfuir. Les ouvriers reprennent le travail, tandis que le professeur est conduit en prison.
Annie est en panne de propositions intéressantes. Elle fréquente le jeune réalisateur Claude LELOUCH et celui-ci pense à elle pour jouer dans « un homme et une femme », mais au vu de son budget et il choisit finalement Anouk AIMEE avec le succès que l’on sait. Annie se tourne donc vers le théâtre. Les distributeurs sortent donc des placards « les camarades » tourné en 1963 avec son mari Renato Salvatori et qui a été un flop en Italie. Pourtant le réalisateur Mario MONICELLI n’est pas n’importe qui et le sujet n’est pas anodin. Aborder le syndicalisme dans l’Italie des années 60 n’était pas chose aisée. Cette violente fresque sociale est bien accueillie par la critique, le film remportera plusieurs récompenses et sera nommé aux Oscars. Cependant l’accueil du public est cinglant, sans doute le public préfère-t-il des sujets plus légers. En France, le film n’obtient qu’un petit succès d’estime, ne restant en exclusivité Parisienne que durant une petite semaine.
ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS
145 121
ENTREES Paris 1ère exclusivité
5 457
ENTREES PARIS toutes exploitations
35 988
NOMBRE DE SEMAINES PARIS
1
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
2
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
5 457
BOX OFFICE ANNUEL Italie 1963
N° 75
COTE DU SUCCES
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