• LE JUSTICIER BRAQUE LES DEALERS - CHARLES BRONSON 1987

     

    LE JUSTICER BRAQUE LES DEALERS

    (DEATH WISH 4 : THE CRACKDOWN)

     6 NOVEMBRE 1987 (USA)

    23 MARS 1988

     
     

      JUSTICIER-BRAQUE-LES-DEALERS.JPG

     

    Réalisation

    Jack Lee THOMPSON

    Scénario

    Gail Morgan HICKMAN

    Photographie

    Richard KLINE

    Musique

    John BISHARAT

    Production

    Pancho KOHNER
    GOLAN / GLOBUS
    CANNON

    Distribution

    MGM

    Durée

    99 minutes

    Tournage

     

    Paul Kersey

    Charles BRONSON

    Karen SHELDON

    Kay LENZ

    Nathan WHITE

    John P.RYAN

    Detective Nozaki

    Soon TECK OH

     

     

    Dans un parking, une jeune femme tente de mettre en marche sa voiture. Elle panique lorsqu’elle aperçoit trois hommes masqués qui l’observent. Ils cassent sa voiture et commencent à la violer. Mais ils aperçoivent la silhouette de Paul KERSEY. Lorsqu’ils lui demandent qui il est, il répond : « la mort » ! Il en abat deux et poursuit le troisième et l’achève. Il le démasque et découvre que l’agresseur, c’était lui. Il se réveille en sueurs.

    A Los Angeles, toujours architecte, il refait sa vie avec la belle Karen journaliste et sa jeune fille Erica. La jeune fille est accostée par des dealers qui veulent lui proposer d’essayer de la drogue. En pleine soirée romantique avec Paul, Karen est appelée par l’hôpital. Ils assistent à la mort en direct d’Erica qui fait une Overdose.

    Paul enfile son cuir, prend son flingue et ne tarde pas à retrouver les dealers qui sont déjà en train de régler leurs comptes à coups de couteaux. Après une courte poursuite, Paul descend le dealer qui s’écroule sur la grille qui couvre une piste d’auto tamponneuse et s’électrocute.

    De retour chez lui il découvre une feuille glissée sous la porte qui dit « je sais qui vous êtes ». Il est contacté par un inconnu qui menace de le dénoncer à la police s’il ne le rencontre pas.

    Il rencontre Nathan WHITE un riche homme qui a connu les mêmes affres que Karen et qui veut se débarrasser des dealers. Il lui propose de financer l’éradication des dealers qui sont des responsables d’organisations maffieuses.

    Paul s’introduit dans une fête maffieuse, installe un micro dans le téléphone du chef local et surprend un règlement de compte. Il s’échappe.

    Il commence par éliminer quelques membres à l’aide d’un subtil stratagème. Il offre des bouteilles de vin remplies d’explosif à quelques lieutenants dans un restaurant et s’enfuit. Ceux-ci ont la bonne idée de rester le derrière sur leur chaise jusqu’à l’explosion des bouteilles. Puis au fur et à mesure des infos données par WHITE, il utilise une mitraillette, assez efficace pour l’élimination de groupe, puis défenestre un des gros bonnets qui s’écrase sur la voiture de sa pouffe. Ensuite il se rend directement dans un entrepôt industriel qui cache un laboratoire de stupéfiants et le fait sauter non sans avoir procédé à une saine dératisation.

    Les organisations s’inquiètent et se rencontrent à l’extérieur pour faire le point. En effet les deux organisations concurrentes se demandent si ce n’est pas l’une d’entre elles qui cherche à se débarrasser de l’autre. Sur les hauteurs, Paul les observe un fusil à lunette à la main. Lorsqu’ils commencent à s’entretuer il fait de jolis cartons. Après que la cinquantaine d’homme ait été rétamée, il poursuit le chef de la bande coupable de la mort d’Erica. Celui-ci est blessé à une jambe. Paul s’approche de lui avec une mitrailleuse de fort beau calibre et après lui avoir montré la photo d’Erica, il lui tire une balle dans le cœur.

    Paul doit rejoindre WHITE dans la voiture qu’il lui a mise à sa disposition. Le chauffeur s’enfuit, Paul est prisonnier, c’est un piège. Il parvient à s’échapper de justesse avant que celle-ci n’explose et comprend qu’il a été trahi par WHITE qui l’a utilisé pour éliminer l’organisation concurrente. Mais il est arrêté, mais parvient à s’échapper de la voiture de police et survit à l’accident qui s’en suit, même pas en sueur et toujours le brushing impeccable. Alors qu’il est arrêté chez lui par le perspicace flic local, Il apprend par son répondeur que WHITE a kidnappé Karen. Il prend sa plus belle sulfateuse, celle qui possède un petit lance roquette, et s’en va trouver WHITE dans un parking d’ immeuble qui panique un petit peu quand même étant donné que Paul a déjà 750 cadavres à son actif. La voiture de Paul est criblée de balles à son arrivée, mais stupeur, il n’était pas dans celle-ci. Caché derrière un pilier il réduit à néant l’équipe de WHITE à coup de roquettes et poursuit celui-ci. C’était le parking d’une patinoire discothèque, et la course poursuite des deux hommes produit une belle pagaille. Surgi de nulle part, WHITE tient Karen en otage. Dehors, Karen griffe WHITE et s’échappe. Celui-ci l’abat d’une rafale de mitraillette dans le dos, celle-ci s’effondre au ralentit dans un terrible cri. Forcément Paul est un peu choqué de voir sa fiancée morte baignant dans son sang. Manque de bol pour WHITE, sa mitraillette s’enraye. Au lieu de s’enfuir, il reste bien droit dans ses bottes et supplie Paul de l’épargner. Paul lui envoie une roquette et le pulvérise. Il s’en va. Le flic du film, le menace mais n’a pas le courage de l’arrêter. Paul part vers de nouvelles aventures.

     

    En 1987, CANNON a déjà un pied dans le déclin. La société a investi énormément d’argent pour embaucher STALLONE lui-même pour deux films, et a relancé la franchise « Superman » pour un film qui reste catastrophique. Il reste cependant un peu de budget, mais pas beaucoup, à allouer à la franchise des « justiciers ». Si l’épisode précédent était très inspiré de « Rambo 2 », celui-ci est une tentative (désastreuse) de copier « l’arme fatale » très beau carton au Box Office. Certains plans seront donc copiés comme la chute d’un truand du haut d’un building sur le toit d’une voiture- on précise tout de suite qu’on ne remarque pas du tout que l’est un mannequin en latex qui tombe. A l’instar de Mel GIBSON, Charles BRONSON descend les truands à l’aide d’un fusil à lunette sur les hauteurs de la ville. Question musique, c’est du copier-coller de celle de l’arme fatale. Toujours très opportunistes les GOLAN/ GLOBUS.

    Par rapport au troisième épisode, retour à la case réaliste. C’est une histoire classique, policière, digne d’un téléfilm de troisième partie de soirée.

    Jack Lee THOMPSON remplace Michael WINNER au pied levé et le moins qu’on puisse dire c’est que l’on perd au change. Mais c’est vrai que THOMPSON a 75 ans bien tassé, et que malgré quelques efforts pour rendre une copie propre, on sent bien qu’il met en scène, non, qu’il filme pour des raisons strictement alimentaires.

    Au rayon casting, on fait dans le troisième couteau, on voit que le budget est ric rac : bien sûr on peut apercevoir la jolie Kay LENZ qui cachetonne sans conviction, moi je l’aime bien depuis que je l’avais vu dans « le riche et le pauvre », elle était mimi. On peut féliciter Charles BRONSON stoïque dans un tel téléfilm du pauvre, il tente de faire le maximum pour compenser le coté très nanar du film. Cependant on sent bien qu’il n’en a rien à faire du film et son jeu est quelque peu monolithique si j’ose l’euphémisme. Bref, comme on l’aura deviné, ce film très cheap ne rapporte pas beaucoup d’argent, mais intègre quand même le top 100 aux USA avec près de 7 millions de dollars de recettes. En France le film bénéficie d’une infâme affiche, et nul doute que l’impitoyable nanardise du troisième épisode n’a pas été une très bonne publicité pour la saga. La messe est dite et le film dépasse a peine les 150 000 spectateurs en France, c’est encore beau au vu de la triste qualité de l’œuvre. C’est la fin, semble-t-il de la carrière du justicier et de BRONSON qui a quand même 68 berges au compteur. 

    Et bien non ! Charles BRONSON reprend la cape du justicier à 74 ans avec « Le justicier : l’ultime combat » (Death Wish 5 : the face of death) sorti le 14 janvier 1994 en salles aux USA mais seulement en vidéo en France. Il est vrai qu’avec 1.7 millions de dollars de recettes en salles, le film était condamné pour une sortie en France, le dernier BRONSON étant sorti en 1991). Réalisé par Allan GOLDSTEIN, le film montre un Charles BRONSON qui a certes gardé la ligne, mais qui fait quand même bien fatigué malgré sa belle perruque poivre et sel et son lifting de rigueur. Le film est assez sympathique pour le ton légèrement sadique dégagé au cours de l’action où la nouvelle amie de Paul, la très belle Lesley Ann DOWN (qui porte bien son nom le cas échéant) est défigurée par un tueur travelo très sadique. Elle sera évidemment tuée. Paul se révèlera très sadique et inventif. Tel un Freddy KRUGER il empoisonne un mafiosi et contemple sa mort lente, en étouffe un autre avec un sac plastique et dissout le chef de bande dans un bain de trichloréthylène. Doté d’un budget minuscule, le film est remplit de parlottes pour cinq minutes d’action. Une fin bien tristounette pour un justicier couleur vermeille. On peut voir ce chef d’œuvre régulièrement sur RTL 9. Pour Charles….                     

     

    ENTREES France

     

    174 369

     

     

    Total ENTREES Paris

     

     

    44 938

     

    ENTREES Paris

     

    1ère semaine  n°10

     

     

     

     24 849

     

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    5

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    19

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    1 308

    1er JOUR Paris

    3 041

    BUDGET

    5 M$

    Recettes USA

    (numéro 6 semaine de sa sortie)

    6.7 M$

    Recettes mondiales

     

    BOX OFFICE ANNUEL USA

    N° 96

    COTE DU SUCCES

    *

     


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