• LE GENTLEMAN D'EPSOM - BOX OFFICE JEAN GABIN 1962

     

    LE GENTLEMAN D’EPSOM

    réédité en janvier 1969 sous le titre "Les grands Seigneurs" 

      3 OCTOBRE 1962 

     
      

    LE GENTLEMAN D'EPSOM - BOX OFFICE JEAN GABIN 1962

    • Réalisation : Gilles Grangier
    • Scénario : Albert Simonin
    • Adaptation : Albert Simonin, Gilles Grangier, Michel Audiard
    • Dialogue : Michel Audiard
    • Assistant réalisateur : Jacques Rouffio, et Claude Clément pour la seconde équipe
    • Images : Louis Page
    • Musique : Francis Lemarque, Michel Legrand;
    • Tirage : C.T.M, studios "Franstudio" de Saint-Maurice
    • Enregistrement Poste Parisien, Westrex Recording
    • Tournage dans les studios de "Franstudio"
    • Production : Cité Films – Cipra Films – (Paris), Compagnia Cinématografica Mondiale (Rome) – Franco-Italienne
    • Chef de production : Jacques Bar
    • Durée : 82 minutes
    • Genre : comédie

     

    • Jean Gabin : Richard Briand-Charmery, dit "le Commandant"
    • Louis de Funès : Gaspard Ripeux, restaurateur et turfiste enragé mais cardiaque
    • Jean Lefebvre : Charly, garçon de "courses"
    • Paul Frankeur : Arthur, croupier du cercle de jeux
    • Franck Villard : Lucien, tenancier de cabaret
    • Madeleine Robinson : Maud,
    • Joëlle Bernard : Ginette, femme de Lucien

     

    Chef d'escadron en retraite et sujet cabochard d'une honorable famille, le « Commandant » est devenu célèbre dans les milieux hippiques où il distribue avec une certaine élégance des tuyaux pour les courses. Comme il donne un cheval à chaque client, il a des chances de s'en tirer, chacun d'eux lui réservant, avec non moins d'élégance, une partie de la mise. Sa fortune ayant des hauts et des bas, il la compense parfois par une visite de famille où son prestige ne joue plus, mais où la table du beau-frère et l'indulgence d'une vieille tante comblent les jours moins heureux. C'est au cours d'une de ces périodes désargentées qu'il croise Maud, une de ses premières victimes du champ de course d'Epsom. Maud, malgré tout, a conservé un souvenir ému de ce brillant cavalier qui, pour l'éblouir à nouveau, n'hésite pas à lui offrir une soirée aussi prestigieuse que coûteuse à la suite de laquelle il se trouve seul avec la nostalgie du passé et un solide chèque sans provision. La fermeture des banques pendant le week-end lui donne fort heureusement le temps de cuisiner un nouveau pigeon. Celui-ci devant les alternances de la fortune, en fera une crise cardiaque, cependant que le « Commandant », après quelques colères à la pelouse ou au pesage, retrouve, à la dernière minute, et sa chance et son redoutable don de persuasion.

    **************************************

    Lorsque l'on lit les livres écrits sur Jean Gabin, voire sur louis De Funès il rare de trouver plus d'une ligne sur "Le gentleman d'Epsom" coincé entre "Un singe en hiver" et "Mélodie en sous-sol", et pour cause. Il reste un échec cinglant pour l'acteur lors de sa sortie en octobre 1962 malgré un cumul trompeur.

    Pourtant à la base le film comporte à peu près les mêmes membres de l'équipe technique et artistique du "cave se rebiffe" qui avait été un beau succès en 1961. Habitué à sortir deux films par an, au printemps et à l'automne Jean Gabin peut compter sur sa fine équipe capable de lui pondre un film sur mesure. Une nouvelle fois l'équipe Grangier / Audiard est à l’œuvre et pour ce nouveau film l'acteur trouve un environnement qu'il adore, celui des chevaux et des champs de courses. Au niveau des acteurs qui l'accompagnent nous retrouvons l'inévitable Paul Frankeur, Frank Villard, Madeleine Robinson. Mais le plus fameux reste bien sûr la présence de Louis de Funes dans un bon second rôle. Bien sûr les deux acteurs s'étaient déjà rencontrés sur le tournage de "La traversée de Paris" et le statut de Louis de Funès s'est élevé dans la hiérarchie des acteurs comme un bon second rôle. Bien sûr la star n'explosera au box office que fin 1963 et pour le moment ce n'est qu'un bon faire valoir de Jean Gabin. Mais Louis de Funès possède désormais toutes les facettes de son talent et on ressent combien il est important pour lui d'être au niveau de son illustre monstre sacré pour l'acteur.  Jean Gabin campe un personnage truculent, un superbe loser adepte des champs de courses. Sous des dehors d’aimable comédie, le film démontre les travers et les personnages rencontrés dans le milieu : escrocs, petits joueur, gogos. La morale est respectée : il n y a pas de martingale miracle mais seulement de la chance, mais surtout de beaux parleurs et des gogos. Mais la chance rattrape « le commandant », il retrouve les tickets gagnants à la fin du film et l’erreur de pari  se transforme en victoire sonnante et trébuchante. Le commandant peut se draper dans sa superbe.

    Le film peut compter sur deux points : de très bon dialogues de la part de Michel Audiard et un bon duo entre Gabin et De Funès bien qu'on aurait aimé plus de présence de ce dernier à l'écran.

    Malheureusement le film possède aussi quelques défauts. Si le casting est de qualité le film n'est pas vraiment un film sexy et jeune à l'écran. Nous sommes loin de la jeunesse apportée par Belmondo dans "Le singe en hiver" et Gilles Grangier n'est pas Henri Verneuil loin de là. Le milieu des courses peut aussi peut être ne pas vraiment être un sujet capable d'attirer les spectateurs en masse.

    Le film sort en octobre 1962 et affronte une sévère concurrence avec "L'homme qui tua Liberty Valence" avec john Wayne et "Les mystères de Paris" avec jean Marais qui prennent largement la tête du box office parisien. "Le gentleman d'Epsom" ne se classe qu'en 4ème position derrière "Le diable et les 10 commandements" avec un score modeste de 33 477 entrées en 4 salles. La semaine suivante le film dérape en 8ème position et va quitter le top 10. Sans doute la concurrence était de trop bonne qualité et que Jean Gabin faisait trop vieux sur l'affiche, alors qu'il n'avait que 58 ans à l'époque. Le film ne figure pas dans le top 50 de la revue du CNC consacrée au box office de l'année 1962 alors que "Un singe en hiver" est classé 15ème. Le film a donc fait  moins de 1.3 millions d'entrées lors de sa sortie. Fait rare, le film ressort à Paris en janvier 1969 pour profiter du succès du "Tatoué" dernier film avec Gabin et De Funès devenu depuis la plus grande star du cinéma français. Chose quelque peu malhonnête le film se nomme désormais "Les grands seigneurs" bien que "Le gentleman d'Epsom" soit entre parenthèses sur l'affiche. Le film récolte environ 500 000 spectateurs supplémentaires. Ce procédé discutable fait qu'au final le film cumul désormais 1.9 millions d'entrées au compteur. Il n'empêche le film reste un échec pour Jean Gabin et ne fait pas partie du gotha de sa filmographie. Avec le temps le film a gagné son petit public grâce aux dialogues de Michel Audiard, toujours en grande forme, mais il reste une œuvre assez peu connue du grand public.

    Il est évident que le public n'aime Gabin que dans les rôles de flic ou de gangsters, des rôles d'homme fort. L'acteur va retrouver le solide Henri Verneuil pour son film suivant : "Mélodie en sous-sol" où il va trouver une star de la nouvelle génération : Alain Delon.

    En ce qui concerne Louis de Funès l'insuccès du film gâche sa belle interprétation, mais il est de plus en plus sollicité et l'heure du succès sonnera bientôt.

     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    1 899 266

     

    ENTREES PARIS

     

    595 570

     

    ENTREES PARIS EXCLUSIVITE

     

    148 884

     

    1ère semaine

    4

    33 477

    4

    2ème semaine

    8

    28 955

     

    3ème semaine

    8

    24 938

     

    4ème semaine

    12

    21 214

     

    5ème semaine

    11

    24 903

     

    6ème semaine

    11

    15 397

     

    Nombre de semaines Paris

     

    6

     

    Moyenne salles Paris 1ère sem

     

    8 369

     

    Cote du succès

     

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    EXTRAIT DU FILM

     

     

     

    LE GENTLEMAN D' EPSOM -  LOUIS DE FUNES BOX OFFICE 1962

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    LE GENTLEMAN D' EPSOM -  LOUIS DE FUNES BOX OFFICE 1962

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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     45 TOURS EP DE LA BO DU FILM

     

    LE GENTLEMAN D' EPSOM -  LOUIS DE FUNES BOX OFFICE 1962

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    MUSIQUE DU FILM PAR MICHEL LEGRAND

     

     

     

     AFFICHE REEDITION 1969

     

    LE GENTLEMAN D' EPSOM -  LOUIS DE FUNES BOX OFFICE 1962

     

     

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    5
    Nadine
    Vendredi 9 Août 2019 à 12:24
    Ich bin kein großer Kenner und Experte .Doch mir gefällt der Film .Einfach so .Ich mag Herrn Gabin und finde ihn auch hier wunderbar .Die Lobhudelei auf Herrn de Funes kann ich nicht verstehen mir geht er mit seiner Art auf die Nerfen.Das einzige was mir missfällt ist das ein anderer großartiger Schauspieler wie immer ganz vergessen wird.Ich meine Jean Martinelli .Warum fällt er immer niemandem auf ?Gerade hier find ich ihn durch seine Mimik und Gestik einfach nur herrlich und auch wenn er hier nur kurz (viel zu kurz)auftritt finde ich ihn herausragend gegenüber der anderen "Star s".Wirklich schade
      • Vendredi 9 Août 2019 à 12:46

        Merci de votre message venant d'Allemagne à priori. Vous avez tout à fait le droit de préférer Jean Gabin plutôt que Louis De Funès. Même si nous n'avons pas beaucoup de chiffres nous savons que Jean Gabin a rencontré le succès en Allemagne et en Autriche.
        Concernant Jean Martinelli sociétaire de la Comédie Française il fut surtout connu chez nous pour être une des plus célèbres voix du cinéma. Il était le doubleur de John Wayne, Gary Cooper, Burt Lancaster et surtout William Holden et tant d'autres. Merci d'être venue ici.

        Google traduction :

        Vielen Dank für Ihre Nachricht aus Deutschland a priori. Sie haben das Recht, Jean Gabin gegenüber Louis De Funès vorzuziehen. Obwohl wir nicht viele Zahlen haben, wissen wir, dass Jean Gabin in Deutschland und Österreich Erfolge erzielt hat.
        Jean Martinelli, Mitglied der Comédie Française, war vor allem als eine der bekanntesten Filmstimmen bekannt. Er war der Synchronsprecher von John Wayne, Gary Cooper, Burt Lancaster und insbesondere von William Holden und vielen anderen. Danke, dass Sie hierher gekommen sind.

    4
    fabrice ferment
    Mercredi 29 Mai 2013 à 04:43
    Je viens de regarder ce film et il me semble que le générique est un peu à revoir :
    avec Jean Gabin, Madeleine Robinson et Louis de Funès.
    en fait, tout tourne autour de la grandeur de Monsieur Jean Gabin.
    Madeleine Robinson appraît dans une scène totalement inutile et qui dure pourtant 20 minutes.
    quant à De Funès, son rôle n'occupe de les 25 dernières minutes.
    sa composition à base de pitreries grimaçantes est déjà très haut point, ce qui provoque un léger décalage de jeu dans les scènes réunissant les 2 acteurs.
    les années 50 en faces des années 60 ...
    le film m'a paru un peu longuet mais agréable.
    point d'orgue comique à mon humble avis : un client lambda du restaurant où se retrouvent Jean Gabin et Madeleine Robinson raconte que la grande dame fut une trainée du nom de Lulu, pilier de bar et qui se baladait "torse-nu".
    on n'a beaucoup de mal à imaginer Madeleine Robinson, même jeune, torse-nu ...
    3
    renaud
    Mercredi 29 Mai 2013 à 04:43
    Mon cher ami, Madeleine ROBINSON n'avait que 45 ans lors du tournage du film et c'était une très belle femme. Moi, j'imagine très bien l'actrice torse nue, car c'était une sacrée beauté!
    2
    Urgo l
    Mercredi 29 Mai 2013 à 04:43
    Urgo															l

    Personnellement, j'ai trouvé que ce film avait de la "gueule".

    Une histoire assez plaisante servie par une pléiade de comédiens familiers et un Gabin toujours égal à lui-même. C'est également une découverte du monde turfiste avec des moments pittoresques et hauts en couleurs (bien que le film soit en N&B). Quant à la scène avec Madeleine Robinson, c'est un peu le moment poétique du film et l'on ne peut qu'être subjugé par la classe et la beauté de cette actrice.

    On parle de demi-échec à propos de ce film. L'engouement du spectateur est chose difficile à définir. La promotion du film aurait-elle manqué de souffle ?

    Je pense plutôt que, le phénomène est d'ordre sociologique. Cela n'a rien à voir avec la notoriété artistique de Gabin.

    Un Gabinophile convaincu.   

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