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    LOS ANGELES 2013

    (ESCAPE FROM L.A)
    13 NOVEMBRE 1996

      LOS-ANGELES-2013.jpg

    Réalisation

    John CARPENTER

    Scénario

    Debra HILL / John CARPENTER

    Directeur de la photographie

    Gary KIBBE

    Musique

    John CARPENTER

    Production

    PARAMOUNT

    Distribution

    UIP

    Durée

    101 minutes

    Snake PLISSKEN

    Kurt RUSSELL

    Utopia

    AJ LANGER

    Eddie

    Steve BUSCEMI

    Chuervo Jones

    Georges CORRAFACE

    Malloy

    Stacy KEACH

    Hershe Las Palmas

    Pam GRIER

    Pipeline

    Peter FONDA

     
     

    En 1998, un séisme de forte amplitude fait des milliers de victimes et sépare Los Angeles du reste du continent. Quinze ans plus tard, les États-Unis sont sous la coupe d’un président à vie, adepte d’un ordre moral des plus rigides. Tous les citoyens coupables de crimes ou d’attitudes “politiquement incorrectes” sont définitivement bannis dans Los Angeles Island, devenu un gigantesque pénitencier livré à diverses factions dont la plus active a pour chef un anarchiste latino-américain, Cuervo Jones. Ce dernier a séduit la fille du président, Utopia, qui lui a apporté une “boîte noire” capable de neutraliser toutes les sources d’énergie de la planète. Le président et ses conseillers Malloy et Brazen font alors enlever le mythique aventurier Snake Plissken et, pour l’obliger à récupérer la boîte, lui inoculent un virus mortel qui fera son effet dans dix heures et dont eux seuls possèdent l’antidote. Largué à Los Angeles, Snake fait la connaissance de Pipeline, un surfer solitaire, et de Map to the Stars Eddie, un guide plein de bagout. Il est enlevé en même temps que Taslima, une jeune musulmane, par un chirurgien fou désireux de se procurer des morceaux de peau et des organes pour ses clients. Ils réussissent à s’échapper, mais Taslima est tuée au cours d’un affrontement entre gangs. Livré par Eddie à Cuervo, Snake doit participer à des jeux du cirque avant de prendre la fuite. Grâce à Pipeline, puis à Eddie (qui n’arrête pas de changer de camp), il contacte la plus puissante ennemie de Cuervo, Hershe – que Snake a autrefois connu comme homme… Avec elle et ses hommes, il attaque en deltaplane les forces de Cuervo. Eddie abat Cuervo. Snake s’envole à bord d’un hélicoptère blindé en compagnie d’Utopia et de la précieuse boîte. Lorsqu’il prend pied sur le continent, le délai fatal est écoulé, mais par bonheur le virus était inoffensif. En revanche, le président est toujours décidé à faire électrocuter sa fille, ce que Snake empêchera en privant la Terre de courant électrique grâce à la boîte noire.

     

    A l’annonce de la mise en chantier de la suite du légendaire « New-York 1997, les fans salivent d’avance. Le retour de leur héros favori vat-t-il être aussi extraordinaire que celui du Terminator ? Qui plus est pour la première fois de sa carrière, John CARPENTER bénéficie d’un budget plus que correct de 50 million de dollars (dont 5 pour lui) qui devrait lui permettre de mettre en image tous ses fantasmes. Malheureusement la société de production périclite durant la postproduction, ce qui fait que le film ne bénéficie pas de tous les effets spéciaux désirés, et cela se voit un peu. Mais le maître a habitué de faire bien avec peu. A la sortie du film, le malaise est là, on se sent un peu bizarre à la vision d’une sorte de remake de l’original à quelques détails près : C’est à Los ANGELES, désormais séparée du Continent que l’action se passe, et cette foi c’est la fille du Président que Snake doit chercher. C’est la grosse blague de CARPENTER aux producteurs, il refait son film, quoi. Le spectateur est décontenancé, à la hauteur de son attente. C’est un comic Book ambulant, mais pas des meilleurs…la plupart des scènes d’actions ne sont pas très convaincantes et malgré le plaisir  de voir des bons acteurs de série B, la gêne saisit le spectateur. Contre toute attente, le film est le moins bon de CARPENTER et çà fait mal. Bien sût, il y aura toujours des fans pour défendre cette œuvre, mais ce sera difficile. Reste quand même un film d’un niveau d’un série B, très moyen. Le public est inquiet, le talent de CARPENTER se serait-il liquéfié avec le temps ? Plus grave, le film est un grave échec mondial, et il n y a vraiment que la France pour faire un peu honneur à cette production. Mais que pouvais faire le film face à « Independence day » ? Pas grand-chose !

     

    ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS

     

    282 256

     

    NOMBRE DE SALLES  FRANCE semaine de sortie

    243

    ENTREES FRANCE 1ère SEMAINE

     

      

    158 831 (4)

      

     

     

    ENTREES Paris

     

     

    83 360

     

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE

    2ème semaine

    3ème semaine

       49 725 (4)

       24 338 (8)

           5 753 (17)

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    7

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    34

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    1 463

    1er JOUR Paris

    7 797

    Budget

     

    50 M$

     

    Recettes USA

     

    25,4 Ms

     

    Entrées Europe

    1 530 000

    Recettes Mondiales

    42 M$

    COTE DU SUCCES

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