• ARMAGUEDON

     

    16 MARS 1977

     

     

     ARMAGUEDON.jpg

    Réalisation

    Alain JESSUA

    Scénario

    Alain JESSUA

    Directeur de la photographie

    Jacques ROBIN

    Musique

    Astor PIAZZOLLA

    Production

    Alain DELON

    Raymond DANON

    Distribution

    AMLF

    Durée

    96 minutes

    Tournage

     

    Docteur Michel AMBROISE

    Alain DELON

    Louis CARRIER

    Jean YANNE

    Albert dit "Einstein"

    Renato SALVATORI

    Inspecteur VIVIEN

    Michel DUCHAUSSOY

     

     

    Louis Carrier apprend un beau jour qu'il hérite de son frère, mort tragiquement au cours de ses vacances, et il décide aussitôt de s'arrêter de travailler pour se venger de la société qui l'a contraint à vivre de façon médiocre. Il achète du matériel et enseigne la photographie à "Einstein", son seul ami, rustre et un peu demeuré. Les deux hommes parcourent ensuite les capitales européennes à la recherche de manifestations politiques, économiques et artistiques à l'occasion desquelles Louis se fait prendre en photo en compagnie des personnalités présentes. Fort de ces clichés et d'un texte provocateur qu'il a enregistré, Louis menace et défie la police. C'est alors que l'inspecteur Vivien contacte son ami Michel Ambrose, docteur et psychiatre de renommée internationale. Un piège est mis au point pour confondre le fameux Armaguedon, mais Louis évente la machination et assassine un couple de prostitués en guise d'avertissement. Puis, installé chez lui devant des récepteurs de télévision, il dicte ses ordres par téléphone à Ambrose tandis qu'Einstein, porteur d'une bombe, s'est placé dans un théâtre au sein du public qui assiste à une émission de variétés. Louis fait alors retransmettre dans toute l'Europe le film qu'il a fait parvenir à la télévision et qui montre une société idyllique. Mais la police pénètre en force chez lui et met un terme à son chantage.

     

     

    Quatre ans après "Traitement de choc" Alain DELON, producteur, retrouve Alain JESSUA un réalisateur qui lui a donné un beau succès critique et commercial. Pas d'Annie GIRARDOT, mais Jean YANNE, et Renato SALVATORi son vieil ami, qui a bien besoin de tourner régulièrement ainsi que  Michel DUCHAUSSOY un habitué du clan DELON.

    Alain JESSUA pousse plus loin la satire sociale avec le personnage de Louis CARRIER, quidam qui suite à un héritage, décide de dénoncer la société qu'il trouve pourrie et devient Armaguedon un terroriste psychopate qui n'hésite pas à utiliser un ami simple d'esprit pour accomplir son oeuvre.

    Il sera poursuivi par la police et par un psychologue Michel AMBROISE, une sorte de "profiler "avant l'heure.

    Le personnage joué par Alain DELON dispose finalement de peu d'épaisseur, il est présenté à l'occasion d'une scène où une jeune malade menace de se suicider en sautant d'un toit. En deux temps trois mouvements, il convainc la jeune fille de quitter le toit (par le haut, bien sûr). C'est peut être ce fait que les relations entre DELON et JESSUA seront très houleuses, le film demeure pour le réalisateur comme le cauchemar de sa carrière. Sans doute stressé par DELON, le réalisateur livre une copie à cent lieues de "Traitement de choc". Jean YANNE est en roue libre et cabotine sévèrement, contrairement à une Annie GIRARDOT tout en maîtrise dans "Traitement de choc", il ne tient pas son rôle qui est ridicule et il n'est même pas drôle. JESSUA tente de choquer le spectateur avec une scène hautement improbable. Armagedon recrute une prostituée qu'il habille d'une combinaison relié à des fi ls, pour la filmer en train d'avoir un rapport avec un homme recruté dans un club. Ceci pour faire une surprise à un "ami" qui aime regarder ces scènes. Une fois le rapport commencé, il électrocute les deux personnes, les fils étant reliés au secteur. Une scène qui tombe à plat, comme tout le film. Dans la scène finale Armaguedon déclame une sorte de discours pujadiste, pas très clair, avant de se faire descendre. Quand à DELON il est inexistant et traverse le film comme une ombre. Une prestation qui veut tout dire quand au désintérêt de l'acteur.

    En plus des rapports conflictuels avec DELON, le réalisateur doit affronter une presse  qui n'est pas tendre avec le film. Le film prend pourtant la tête du box office parisien, le public fidèle d'Alain DELON étant bien présent. Bien qu'il chute rapidement il parvient à dépasser les 250 000 entrées  Paris Banlieue. En France, le résultat est décevant, le public ne suit pas. Heureusement l'acteur va proposer rapidement un nouveau film, plus léger, pour tenter de se rattraper financièrement.      

     

     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    716 098

     

     

     

     

     

    1ère semaine

     

    91 697

     

    2ème semaine

     

    134 644

     

    3ème semaine

     

    126 469

     

    4ème semaine

     

    112 236

     

    5ème semaine

     

    64 530

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    ENTREES PARIS BANLIEUE

     

    263 628

     

     

     

     

     

    1ère semaine

    1

    83 296

    32

    2ème semaine

    4

    54 024

    32

    3ème semaine

    6

    45 438

     

    4ème semaine

     

    34 667

     

    5ème semaine

     

    22 751

     

    Nombre de semaines Paris

     

    10

     

    Moyenne salles Paris 1ère sem

     

    2 603

     

    Budget

     

     

     

    Box office annuel FRANCE

     

     

     

    Box office annuel Espagne

     

    84 963

     

    Box office annuel Italien

     

     

     

    Cote du succès

     

    *

     


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