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    LES NAUFRAGES DE L'ESPACE

    (Marooned)

    11 decembre 1969 (USA)

    11 mars 1970

     

     

     

    Réalisation  

    John STURGES

    Scénario 

    Martin CAIDIN

    Directeur de la photographie 

    Daniel FAPP

    Musique 

     

    Production 

    MJ FRANKOVICH

    John STURGES

    Distribution 

    COLUMBIA

    Durée 

    134 minutes

    Tournage 

     

    Charles KEITH

    Gregory PECK

    Jim PRUETT

    Richard CRENNA

    Ted DOUGHERTY

    David JANSSEN

    Buzz Lyod

    Gene HACKMAN

    Clayton STONE

    James FRANCISCUS

     

     

     

     

     

    Trois astronautes américains sont envoyés, pour la première fois, à bord du nouveau laboratoire spatial de la NASA. Ils doivent y passer sept mois à réaliser diverses expériences en apesanteur et à tester la résistance de l'homme en vue des longs voyages spatiaux vers Mars ou Jupiter. Après cinq mois de présence, le chef de la mission spatiale, Charles Keith décide de ramener l'équipage prématurément sur terre, suite au grand état de fatigue de ses astronautes. Les trois hommes remontent alors à bord de leur capsule spatiale pour se diriger vers la Terre. Malheureusement, au moment d'allumer le moteur principal, celui-ci ne se déclenche pas. L'équipage est coincé en orbite basse, sans moyens de rejoindre le sol et avec une faible réserve d'oxygène pour deux jours. D'abord résigné à perdre ses hommes, Charles Keith fini par accéder à la requête du Président des Etats-Unis d'envoyer une mission de sauvetage pour récupérer les trois astronautes…

     

    Quand un réalisateur aussi chevronné que John STURGES (« Les 7 mercenaires » « Un homme est passé » s'attaque à l'espace, on ne peut qu'être attentif à ce qu'il propose. Basé sur un livre de Martin CAIDIN qui est connu pour son livre « Cyborg » dont sera tiré la série « L'homme qui valait un milliard », l'histoire raconte l'histoire d'un sauvetage improbable dans l'espace. Le film sort quelques semaines après que le premier homme a aluni et surtout un an après la sortie de « 2001 l'odyssée de l'espace » qui semble avoir traumatisé le réalisateur. STURGES bénéficie d'un budget des plus confortables qui va lui permettre de peaufiner des effets spéciaux bien loin d'être ridicules aujourd'hui. D'ailleurs le film obtient l'Oscar 1970 des effets spéciaux. A l'instar de Stanley KUBRICK le réalisateur tente de donner une vision clinique et froide des images de l'espace dans un souci réaliste. Les images sont parfaitement léchées et nettes, mais parfois, contrairement à « 2001 », certaines transparences sont malheureuses, et les filins sont parfois visibles lorsque les acteurs évoluent « dans l'espace ».Pour certains le film est long, trop long. Toujours avec "2001 "comme référence. Mais là où « 2001 » est un film quasi mystique et est une expérience cinématographique, le film de STURGES est l'histoire d'un sauvetage dans l'espace qui manque un peu de pêche. La relative lenteur du film permet d'installer l'intrigue et la psychologie des personnages est bien détaillée. Si Grégory PECK est impeccable comme d'habitude, et que des professionnels comme Richard CRENNA ou James FRANCISCUS assurent, Gene HACKMAN interprète un astronaute tourmenté, qui craque sous la pression et devient agressif. C'est le meilleur de la troupe et il ne tardera pas à exploser à l'écran dans « French connection ». Evidemment le film exploite les ficelles du genre. Dans l'urgence un plan de sauvetage très risqué est mis en route. David JANSSEN échappé de la série « Le fugitif » part à la va-vite dans une capsule arrimée à une fusée préparée d'urgence. Les moments de suspense ne manquent pas : un tempête diffère le départ de la fusée de secours, Richard CRENNA meurt dans l'espace par accident, en laissant cependant l'air nécessaire à ses amis pour survivre (un peu comme dans « Tintin : on a marché sur la lune »). Evidemment la mission réussira, bien aidée par les Russes qui trainent par là. Ce film très sous estimé est à redécouvrir grâce à la grande qualité de la réalisation de STURGES. Hélas, l'échec du film aux USA va contraindre John STURGES à reprendre le chemin des westerns avec le très moyen « Joe Kidd » avec Clint EASTWOOD. En France, le film passe inaperçu.

     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

      

    239 000

      

    ENTREES PARIS EXCLUSIVITE

      

    31 044

      

    1ère semaine

      

    15 240

    5

    2ème semaine

      

      

      

    3ème semaine

      

      

      

    Nombre de semaines Paris

      

    3

      

    Moyenne salles Paris 1ère sem

      

    5 080

      

    1er jour Paris

      

      

      

    Budget

      

    8 M$

      

    Recettes US

      

    4,3 M$

      

    Classement week end sortie US

      

      

      

    Recettes Mondiales

      

      

      

    Box office annuel FRANCE

      

      

      

    Box office annuel USA

      

      

      

    Box office annuel Allemagne

      

      

      

    Box office annuel Espagne

      

      

      

    Box office annuel Italie

      

      

      

    Box office UK

      

      

      

    Box office Europe

      

      

      

    Cote du succès

      

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