• SUPERMAN

    (SUPERMAN)

    15 DECEMBRE 1978(USA)
    31 JANVIER 1979

     

      superman.jpg

     

    Réalisation

    Richard DONNER

    Scénario

    Mario PUZO, David et Leslie NEWMAN

    Directeur de la photographie

    Geoffrey UNSWORTH

    Musique

    John WILLIAMS

    Production

    Alexander et Ilya SALKIND

    Distribution

    WARNER BROS

    Durée

    143 minutes

     

    Jor-El

    Marlon BRANDO

    Lex LUTHOR

    Gene HACKMAN

    Clark KENT / SUPERMAN

    Christopher REEVE

    Lois LANE

    Margot KIDDER

    Otis

    Ned Beatty

    Jonathan KENT

    Glenn FORD

    ZOD

    Terence STAMP

     

    Superman, ou Kal-El, pour lui donner son véritable nom, est né sur la planète Krypton. Lorsque son père Jor-El et sa mère Lara découvrent que la planète est menacée de destruction, ils construisent un vaisseau spatial grâce auquel leur fils pourra échapper au massacre. Et le jour fatal, Kal-El s'envole à travers l'espace vers la planète Terre. Il est trouvé, puis adopté par Jonathan et Martha Kent, citoyens de Smallville. Pour camoufler sa véritable identité il devient Clark Kent, journaliste du "Metropolis Daily Planet". Même Lois Lane, dont il est amoureux, même Perry White, le rédacteur en chef du journal, ignorent que le jeune homme réservé et maladroit et Superman ne sont qu'une seule et même personne. Garder le secret est essentiel dans la poursuite de sa lutte permanente contre le crime et pour assurer la protection du faible et de l'innocent. Où qu'il soit, quoiqu'il fasse, Clark Kent se lancera dans l'action chaque fois que, quelque part dans le monde, l'innocence en danger fera appel à Superman. Ainsi, lorsque le maléfique Lex Luthor voudra l'éliminer grâce à la kryptonite ou provoquer un séisme en Californie. Utilisant ses pouvoirs extraordinaires, Superman rétablira la paix et la justice dans le monde.

    Superman est une des bande dessinées (un comic en langage US) les plus célèbres de l'histoire. Crée en 1938 les aventures de Superman furent rapidement adaptées à la radio, en dessins animés de qualité et dans une série télé célèbre dans les années 50. Dans cette série, l'acteur fait ce qu'il peut pour faire oublier la pauvreté du budget et les limites confondantes des effets spéciaux. Il faut dire que la BD cumule les défis insurmontables pour l'industrie cinématographique de l'époque car Superman vole, et est doté d'une force colossale, pratiquement sans limite. Une adaptation cinématographique semble illusoire.

    Lorsque Alexander et Ilya SALKIND se lancent dans le projet SUPERMAN, cela a tout du coup de bluff. Ils n’ont rien que le titre à annoncer et c’est pas grand-chose. D’ailleurs en 1976 les panneaux du festival de Cannes annoncent l’arrivée prochaine du super-héros sur les écrans alors qu’ils n’ont rien d'autre que la promesse de Mario PUZO, l'auteur du "Parrain"  d'écrire le script, ce qui est déja pas mal . La signature de Marlon BRANDO pour le film change tout. C’est le premier acteur de prestige qui peut donner de la crédibilité au projet. En échange, ils concèdent des conditions salariales démentes pour l’acteur : 2 millions de dollars de salaires pour quelques jours de tournage, plus un pourcentage de 11% sur les recettes US et 5% sur les recettes mondiales. Inutile de dire que Marlon a souvent rigolé du bon tour qu’il avait joué, dans un livre- interview, il avoue qu’il n’en revenait pas de gagner autant de fric pour du cinéma… Il faut dire que le film le rendra très riche.
    Gene HACKMAN sera Lex LUTHOR. Acteur Ocarisé, sa côte est au plus haut avec d'énormes succès comme "French connection" ou "l'odyssée du Poséison". Du massif donc qui crédibilise encore plus le projet. 

    Pour incarner "Superman" beaucoup de noms fantaisistes circulent, mais il est clair que les deux producteurs ont déja craché suffisement comme ça au bassinet et préfèrent découvrir un jeune espoir qui endossera le rôle. Après pas mal d'auditions le choix se porte sur Christopher REEVE qui les cheveux teintés en noir offre une troublante ressemblance avec le personnage. D'autres acteurs complèteront le casting, dont Margot KIFFER qui possède un bel organe (elle crie admirablement bien) et est plus connue dans le milieu pour avoir été la maîtresse du jeune Steven SPIELBERG et Ned BEATTY âme damnée de Lex Luthor. Pour incarner le père adoptif de Clark KENTle choix se fait sur Glenn FORD, très has been et pas trop cher dans le fond

    Richard DONNER bon professionnel est embauché comme réalisateur, celui-ci vient de terminer le très efficace "la malédiction"  et s'est rodé durant de nombreuses années à  la télévision.  Il devra gérer un budget  tout à fait colossal pour l'époque de plus de 100 millions de dollars, car  les producteurs ont prévu de tourner deux volets à la suite pour réduire les coûts de production.  Les décors colossaux  et les effets spéciaux devront exceptionnel et Superman devra voler et de façon crédible. En ce qui concerne ce dernier, les acteurs dont Christopher REEVE  en particulier doivent supporter  de longues séances en harnais particulièrement insupportables.  Le tournage s'allonge, les producteurs comprennent que Richard DONNER s'embourbe dans la logistique du film et comme celui-ci à des visions de grandeur pour le film, ils décident que DONNER sera remplacé par Richard LESTER pour la suite du film. Ils somment DONNER de terminer le film avant que la WARNER coupe les vivres et reprenne le film totalement à son compte ce qui priverait les deux producteurs d'une éventuelle manne financière.

    Au final, le film est un chef d'oeuvre, un modèle du genre. Respectant totalement la bande dessinée DONNER parvient l'exploit de réaliser un mélange d'action, de spectaculaire, d'humour, de poésie. La scène d'introduction sur Krypton est spectaculaire et permet à BRANDO de faire son numéro très sobrement. Deuxième morceau de bravoure : l'arrivée de SUPERMAN sur terre, parfaitement conforme au comics qui voit SUPERMAN bébé soulever une voiture...l'adolescence de Clark à SMALLVILLE qui inspirera la série du même nom. Près d'une heure après, Clark arrive à Métropolis et Christopher REEVE est d'un coup totalement crédible. Endossant la double identité KENT / SUPERMAN avec une réelle autorité, il démontre que le choix a été bon. Tout comme Sean CONNERY est BOND, REEVE est SUPERMAN avec toutes les difficultés inhérentes pour le futur de l'acteur.  La scène de la chute de l'hélicoptère sur du toit du journal et le sauvetage de LoÏs par SUPERMAN est le grand moment de bravoure du film.  La suite sera plus conventionnelle avec la confrontation LUTHOR / SUPERMAN  dont l'intérêt est  la composition énorme de Gene HACKMAN. Son plan de provoquer un tremblement de terre  en faisant exploser des missiles  dans les failles  de la plaque  terrestre  est une occasion  de terminer sur une scène d'un grand romantisme.  Par amour, SUPERMAN brave l'interdit dicté par son père et remonte le temps en tournant autour de la terre à la vitesse de la lumière et sauve Loïs de la mort.

    Tout comme STAR WARS, le film peut compter sur la bande originale du film, géniale, concoctée par John WILLIAMS  en personne. Le thème du film devient légendaire.

    Film parfait, ce SUPERMAN restera de nombreuses années la référence du film de super héros.  Sans lui, pas de X-MEN ou autres SPIDERMAN, car il a démontré que tout était désormais possible  au cinéma.

    Le film tient le  pari de sortie à noël 1978 aux USA  et le démarrage est exceptionnel,  les producteurs peuvent être heureux le film est remboursé  et  s'impose dans tous les top 5 dans le monde. En France, le film prend un départ canon à Paris malgré sa longueur  et saura résister à la lame de fond incarnée par Louis DE FUNES avec son  "gendarme et les extra terrestres".  Certes, la province semble un peu moins sensible que le public Parisien car la Province Française réserve un triomphe à Louis DE FUNES, le film ne sera donc "que" en 7 ème position au Box Office annuel.

    Dans "la saison cinématographique 1979" Hubert DESRUE soulignait la bonne nouvelle de l'échec relatif de ce mauvais film, surtout aux Etats-Unis. C'est vrai qu'avec près de 3 millions d'entrées en France et près d'un milliard de dollars d'aujourd'hui de recettes mondiales, c'est un échec relatif que beaucoup de studios aimeraient avoir chaque année dans leur catalogue !

     

    ENTREES France

     

    2 607 100

     

     

    ENTREES Paris

     

     

    704 977

     

    ENTREES Paris

     

    1ère semaine  n°1

    2ème semaine n°2

    3ème semaine n°2

    4ème semaine n°2

    5ème semaine n°4

    6ème semaine n°7

    7ème semaine n°14

    8ème semaine n°15 

     

     

     

    203 915 (35)

    183 624 (35)

    103 299 (35)

      72 972 (34)

      46 716 (28)

      32 166 (19)

     17 902 ( 8)

     13 775 ( 7)

     

     

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    14

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    35

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    5 826

    1er JOUR Paris

     

    Budget

    55 M$

    (185 M$ 2008)

    Recettes US

     

    132 M$

    (445 M$ 2008)

    Recettes mondiales

     

    300 M$

    (927 M$ 2008)

     

    BOX OFFICE ANNUEL USA

    N° 3

    BOX OFFICE ANNUEL France

    N° 7

    BOX OFFICE ANNUEL Italie

    N° 3

    BOX OFFICE Allemagne – 4 153 000 entrées

    N°4

    BOX OFFICE Espagne – 5 267 500 entrées

    N° 1

    COTE DU SUCCES

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