• STAR TREK 4

    STAR TREK IV : RETOUR SUR TERRE

    (Star Trek IV: The voyage home)

    26 NOVEMBRE 1986 (US)

    3 FEVRIER 1988

     

     

     

    STAR TREK 4

    Réalisation Leonard NIMOY
    Scénario Harve BENNETT
    Photographie Don PETERMAN
    Musique Leonard ROSENMAN
    Production Harve BENNETT
    Distribution CIC / Paramount
    Durée 122 minutes
    Tournage 24/02/86 - 05/05/86
    L'amiral James T Kirk William SHATNER
    Spock Leonard NIMOY
    McCoy De Forest KELLEY
    Scotty James DOOHAN
    Sulu George TAKEI
    Christine Chapel Majel BARRETT

     

    L'amiral Kirk et son équipage quittent Vulcain à destination de la Terre à bord du vaisseau Klingon pour répondre aux accusations de désobéissance et d'insubordination de la Fédération Galactique. Mais ils reçoivent un appel de détresse : une sonde venue du fond de l'espace et qui émet des signaux incompréhensibles, est en train d'ioniser l'atmosphère du globe et de vaporiser les océans. Spock découvre que le message ressemble au chant des baleines, une espèce disparue de la Terre depuis trois siècles. Pour sauver la planète, Kirk décide de faire un bond dans le temps pour tenter de récupérer un couple de baleines. Kirk et son équipage se retrouvent à San Francisco en 1985. Tandis que McCoy et Scotty doivent rapporter un réservoir capable de contenir les tonnes d'eau nécessaires, et que Chekov et Uhura partent à la recherche d'une source d'énergie pour remplacer un réacteur défaillant, Kirk et Spock se rendent à l'Institut des Cétacés de Sausalito où un couple de baleines à bosses, George et Gracie, se trouve en captivité. Ils font la connaissance du docteur Gillian Taylor, la co-directrice, et parviennent à la convaincre du but de leur mission. Les deux baleines, rendues à la liberté et sur le point d'être victimes de chasseurs, sont amenées à l'intérieur du vaisseau spatial par transfert moléculaire tandis que Chekov et Uhura réussissent à transférer de la même manière un réacteur nucléaire. De retour au XXIIIe siècle, les baleines, lâchées dans l'océan, répondent aux appels de la sonde mystérieuse qui, satisfaite d'avoir découvert une vie intelligente, repart vers l'infini. En récompense pour avoir sauvé la Terre, toutes les charges contre Kirk et son équipage sont abandonnées. Kirk est simplement rétrogradé et c'est en tant que capitaine qu'il reçoit le commandement d'un « Enterprise » flambant neuf pour repartir à l'exploration des lointaines galaxies.

     

    Dernier volet de la trilogie « Génésis » celui est réalisé par la même équipe que la précédente, partant du principe qu’on ne change pas une équipe qui gagne !

    Le ton du film change radicalement des précédents. Alors que l’ambassadeur Klingon réclame la tête au sens strict du terme à Starfleet, l’équipage de l’ex Enterprise s’apprête à se livrer à la Fédération lorsqu’il doit se rendre sur terre afin de sauve un couple de baleines. On ne sait pas trop pourquoi la sonde extra terrestre a besoin des baleines, mais bon. Bien que les navettes spatiales de la Fédération se déplacent bien au-delà de la vitesse de la lumière, ce qui physiquement parlant devrait altérer les notions de temps, la notion de voyage dans le temps est un concept nouveau dans la série. C’est une petite surprise de voir Kirk et son équipe se rendre à Frisco en 1985. Evidemment c’est une grande joie de constater les grandes différences entre les terriens (hors Spock) du 24ème siècle et nos contemporains. Spock qui dissimule des oreilles avec une ceinture arbore un look très post hippie et accumule les gros mots pour communiquer. Etant donné que la notion d’argent n’existe plus au 24ème siècle  Kirk doit vendre un objet pour se faire 100 dollars et demande au marchand : « c’est beaucoup ? ». McCOY et Scotty s’en donnent à cœur joie en se moquant des connaissances scientifiques de nos contemporains, ils les considèrent comme de gentils demeurés. Afin d’obtenir des réservoirs suffisamment solides pour contenir les baleines, ils révèlent à un industriel une nouvelle molécule, l’aluminium transparent qui le rendra inévitablement millionnaire. A la question de Scotty qui demande à MacCOY si il n’est pas dangereux de changer le cours de l’histoire, celui-ci répond qu’après tout l’industriel allait surement la découvrir… et le tout à l’avenant. Kirk a même le temps de développer une platonique idylle avec la très séduisante Dr TAYLOR qui préfère sans hésiter quitter son siècle pour rejoindre la Fédération et sa mine de connaissances et son pacifisme.

    Leur mission accomplie, KIRK sera rétrogradé Capitaine, ce qui est hautement impossible en théorie, et obtient un Entreprise flambant neuf. L’excellente trilogie (3 films en quatre ans) est donc terminée

    On ne s’ennuie pas une seconde dans cet épisode où la personnalité des personnages éclate au grand jour, jamais l’amitié entre les membres de l’équipage a été aussi flagrante. Spock démontre toujours un humour pince sans rire et adore se moquer (gentiment) de MacCOY qui est pourtant la vedette de cet épisode. DE FORREST Kelly peut enfin démontrer à près de 70 ans ses bonnes qualités d’acteurs. N’avait-il pas écumé à la télévision les productions DISNEY des années 50 ?.

    Les effets spéciaux sont corrects, d’ailleurs le film sera nommé pour quatre Oscars techniques.

    Est-ce l’aspect new âge qui joue, où la passion du public Us pour ses spationautes- la navette Challenger a explosé début 1986, mais le film connaît un énorme succès et reste de nombreuses semaines dans le top 10 américain. Le film se classe 5ème de l’année et devient le plus grand succès de l’histoire de la saga au cinéma au jour d’aujourd’hui. La franchise est au comble de sa popularité aux USA.

    En France, il semble qu’il y ait eu une grande période de réflexion de la part de la Paramountla Paramount. Le public français se désintéresse toujours autant de « Star trek » !    pour diffuser le film au vu du score navrant du troisième épisode. Seulement entretemps la série est enfin diffusée sur feu La 5 et obtient un bon petit succès culte. C’est donc avec 15 mois de retard que le film sort sur les écrans français pour connaître un bide infernal. Cette fois, le film n’atteint même pas la barre des 100 000 entrées France et ne se classe que 13ème à Paris la semaine de sa sortie. De quoi désespérer

     

      RANG NOMBRE SALLES
    ENTREES FRANCE   87 000  
    ENTREES PARIS   40 978  
    1ère semaine 13 23 582 18
    Nombre de semaines Paris   5  
    Moyenne salles Paris 1ère sem   1 299  
    1er jour Paris   3 163  
    Budget   25 000 000 $  
    Recettes US 5 109,7 M$  
    Classement week end sortie US 1(2sem) 16,8 M$ 1345
    Recettes Mondiales   133 M$  
    Box office annuel USA 5    
    Box office annuel Allemagne 43 509 533  
    Box office annuel Espagne   173 154  
    Cote du succès   0  

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :