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SOS NORONHA - JEAN MARAIS BOX OFFICE 1957
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S.O.S NORONHA
21 JUIN 1957
- Réalisation : Georges Rouquier, assisté de Jacques Demy
- Scénario : Pierre Boileau, Thomas Narcejac et Georges Rouquier d'après un roman de Pierre Viré
- Photographie : Henri Decaë
- Son : Jean-Claude Marchetti
- Montage : Germaine Artus
- Musique : Jean-Jacques Grünenwald et José Padilla
- Production : André Halley des Fontaines
- Société(s) de production : Union générale cinématographique, Jolly Film, Pallas Film
- Société(s) de distribution : Union générale cinématographique
- Format : Couleur - 35 mm - son mono
- Durée : 100 minutes
- Genre : film d'aventure
- Jean Marais : Frédéric Coulibaud
- Daniel Ivernel : Mastic
- Yves Massard : Froment
- Mario Bernardi : le gouverneur
- Ruy Guerra : Miguel
- José Lewgoy : Pratinho
- Vanja Orico : Vanja
- Altit : Santaremi
- Alina de Lima : La femme du gouverneur
1930, sur une île, Noronha, à quatre cents kilomètres des côtes du Brésil. Une station de radio y est installée pour guider les avions de l'Aéropostale qui franchissent l'Atlantique vers Dakar, au Sénégal. Une nuit, Frédéric Coulibaud, le chef de la station, découvre qu'un de ses opérateurs radio a été poignardé, que les émetteurs sont hors service et que le téléphone a été coupé. En revanche, la station reçoit toujours des messages qui lui apprennent qu'une révolution a éclaté au Brésil. Coulibaud réveille son équipe - Mastic, le mécanicien, Froment, le météorologue et Pratinho et Miguel, les opérateurs brésiliens - qui, dans l'obscurité, cherchent en vain les responsables du crime et des sabotages. En revanche, ils aperçoivent, à l'autre bout de l'île, les lueurs de l'incendie qui ravage le pénitencier où les prisonniers politiques ont entraîné les « droits communs » à se révolter. Il est urgent de rétablir les liaisons radio car, ce jour-là, Mermoz doit tenter une nouvelle fois d'effectuer la liaison aéropostale Natal-Dakar à bord de son hydravion Laté 28. Tandis que Coulibaud s'emploie fébrilement à réparer les émetteurs, ses camarades, armés de fusils et de revolvers, contiennent un fort groupe de forçats qui semblent déterminés à s'emparer de la station. Miguel, envoyé en reconnaissance, reviendra, exténué, avec des nouvelles alarmantes : les forçats se sont emparés d'un dépôt d'armes et de munitions. Le gouverneur brésilien de Noronha, sa femme, prostrée, et sa fille Vanja, ont fui la ville et se sont réfugiés à la station autour de laquelle une barricade est élevée. Les nouvelles de Mermoz sont mauvaises ; son avion s'est abîmé en mer. Heureusement, la liaison radio est rétablie à temps pour qu'un navire puisse se porter à son secours. En même temps, Coulibaud lance un S.O.S. en vue de l'évacuation de l'île, conscient qu'il ne pourra pas contenir l'assaut imminent des insurgés. Quelques heures plus tard, un bateau anglais prend à son bord les assiégés tandis que la station est mise à sac par les forçats. Trois mois ont passé. Coulibaud, Froment et Mastic reviennent sur Noronha : ils vont remettre la station en service.
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Après le succès de "Typhon sur Nagazaki", nous retrouvons Jean MARAIS dans ce film méconnu de sa filmographie.
A cette époque le cinéma français contait régulièrement les exploits des aviateurs, militaires, grandes figures de l'histoire. Fort bien photographié par Henri DECAE, le réalisateur Georges ROUQUIER, issu du documentaire, livre un film austère, qui décrit la solitude de ces pionniers de l'aéronautique qui perdus au bout du monde, risquent leur vie pour accomplir leur mission.
Le meurtre sauvage d'un membre de l'équipe, ainsi que le sabotage du matériel radio fait prendre conscience à l'équipe qu'ils sont en grand danger. Placés à proximité d'un pénitencier ils doivent survivre à l'insurrection des prisonniers politiques. Ils devront de plus protéger le Gouverneur de l'île et sa famille.
Ce huis clos ne bénéficie pas d'un grand budget, mais la réalisation est celle d'un passionné qui parvient à faire ressentir la tension liée aux évènements. Nous pouvons aussi constater qu' un émetteur à l'époque devait générer de grosses quantités d'énergie, nous sommes loin des appareils miniaturisés d'aujourd'hui. En fait c'est un film assez passionnant sous des dehors minimalistes.
Jean MARAIS passe la moitié du film torse nu, histoire de faire admirer son bronzage et sa musculature parfaite. Il est très convaincant dans son rôle du chef de la station. Un film à découvrir. C'est un peu la douche froide après le grand succès du "Typhon sur Nagazaki". Le film ne parvient pas atteindre le million d'entrées, chose rare pour Jean MARAIS. C'est pourtant un film d'aventures, mais peut être faut-il voir du coté de la distribution du film à l'époque, mais 200 000 entrées à Paris c'est assez peu. L'acteur va devoir affronter une nouvelle génération d'acteurs d'ici peu et sans savoir que ses plus grands triomphes sont encore à venir dans un genre inattendu.
CATEGORIE
RANG
NOMBRE
SALLES
ENTREES FRANCE
957 961
ENTREES PARIS
201 557
Détail entrées Paris
1ère semaine
2
41 582
3
2ème semaine
3
17 519
3ème semaine
Nombre de semaines Paris
2
Moyenne salles Paris 1ère sem
13 861
Cote du succès
* *
Tags : JEAN MARAIS BOX OFFICE, SOS NORONHA BOX OFFICE
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