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RUNNING MAN - BOX OFFICE ARNOLD SCHWARZENEGGER 1988
RUNNING MAN
(THE RUNNING MAN)
13 NOVEMBRE 1987 (USA)
16 MARS 1988
Réalisation
Paul Michael GLASER
Scénario
Steven E de SOUZA
Directeur de la photographie
Thomas DEL RUTH
Musique
Harold FALTERMEYER
Production
Taft Entertainment
Keith Barish Prod
Distribution
UGC
Durée
100 minutes
Tournage
29 septembre 1986 /
Ben Richards
Arnold SCHWARZENEGGER
Amber Mendez
Maria Conchita ALONSO
William Laughlin
Yaphet KOTTO
Fireball
Jim BROWN
Damon Killian
Richard DAWSON
En 2017, l’état de la planète s’est considérablement dégradé. Les ressources naturelles manquent, la criminalité augmente, un gouvernement répressif empêche l’expression de toute liberté. Le seul exutoire pour la population est l’émission «The Running Man», équivalent télévisuel des jeux du cirque où des prisonniers sont livrés à des «gladiateurs» aguerris contre une fallacieuse promesse de liberté. Ayant refusé de tirer sur une foule de manifestants sans armes à Bakersfield, le policier Ben Richards a été placé dans un bagne de haute sécurité. En outre, les autorités ont falsifié les documents vidéo de l’événement, de sorte qu’il apparaît comme l’instigateur du massacre perpétré par ses collègues. Dix-huit mois plus tard, Ben s’évade en compagnie de deux autres détenus, William Laughlin et Harold Weiss. Ne voulant pas rallier, comme eux, le mouvement de résistance dirigé par Mic, il se rend dans l’appartement de son frère, à présent occupé par une musicienne, Amber Mendez. Il tente de quitter la ville en emmenant la jeune femme, mais celle-ci réussit à alerter la police. Ayant recruté contre leur gré Ben, Weiss et Laughlin, le producteur-présentateur de «The Running Man», Damon Killian, les oppose successivement à Subzero (un gigantesque gladiateur armé d’une crosse de hockey) puis à Buzzsaw, lequel, avec sa scie électrique, blesse mortellement Laughlin. Pendant que Ben élimine ces deux adversaires, Amber, surprise alors qu’elle venait de mettre la main sur l’authentique enregistrement de l’incident de Bakersfield, est elle aussi expédiée dans la zone des combats. Après avoir percé le code de liaison satellite de la chaîne d’État, Weiss est tué d’une puissante décharge par le nouveau gladiateur, Dynamo. Ben réussit à le dominer, mais refuse de l’achever malgré la demande pressante des spectateurs avides de sang. Les deux derniers gladiateurs, Fireball et Captain Freedom, ayant été vaincus, Ben et Amber rejoignent Mic. Avec une poignée de résistants, ils piratent l’antenne gouvernementale afin de diffuser le vrai document sur Bakersfield, puis envahissent les studios. Tandis qu’Amber électrocute Dynamo (qui tentait de la violer), Ben règle définitivement son compte à Killian.
Bien chauffés par un « Predator » de haute volée, Arnold SCHWARZENEGGER est devenu une valeur sûre du Box Office et l’annonce d’un nouveau film de science fiction tiré d’un roman de Stephen KING fait saliver les fans. En fait il s’agit d’un remake à peine caché du « prix du danger » de Yves BOISSET à moins que ce soit ce dernier qui a pompé Stephen KING. Bien sûr l’annonce que le film va être réalisé par Paul Michael GLASER, le « Starsky » de la série du même nom modère l’enthousiasme, mais bon.
Avec le temps, il reste un film très estampillé années 80 dans le mauvais sens du terme. Le film ne manque pas de budget, mais est clairement réalisé à la manière du « Flic de Beverly Hills » ou de « Rocky 4 ». Tout d’abord la musik de Harold FALTERMEYER horrible compositeur des années 80 est insupportable, le film se termine d’ailleurs sur une gerbante ballade rock FM ce qui gâche quelque peu l’impact dramatique du film. L’éclairage du film n’est pas des plus fins, la lumière est tour à tour rouge pour les scènes de baston, bleue, verte, jaune, ce qui ne jure pas avec les costumes des fugitifs d’un mauvais goût que ne renierai pas « Star Trek ». Les méchants portent des tenues ridicules et fluorescentes. Nous citerons un joueur de hockey au palet explosif, un gros gars en cuir équipé d’une tronçonneuse, un black habillé comme MC HAMMER muni d’un lance flamme, un gros homme dynamo avec un costume fluo qui clignote partout. Bien sûr Arnold vaincra tous ces pittoresques personnages. Au rayon dialogues, le tout baigne dans des répliques de mauvais goût où l’humour au ras des pâquerettes domine. Paul Michael GLASER montre toutes ses compétences pour réaliser un téléfilm du pauvre, notez on ne peut pas totalement lui en vouloir. Un film qui aurait mérité d’être produit par les fameux GOLAN / GLOBUS tant il dégage un doux parfum de nanars. Bref, un petit film pour le samedi soir, mais une grosse déception pour Arnold, qui lui-même reconnaîtra que ce n’est pas un grand film. Du reste, il reste la seule satisfaction du film. Il apporte son charisme et sa désinvolture dans un film où on ne le sent pas spécialement concerné. Concernant Stephen KING on se doute de ce qu’il pense de cette nouvelle adaptation ratée d’un de ses romans.
Arnold oblige le film prend facilement la tête du Box Office US, mais s’essouffle rapidement, ce qui va être le cas dans la majorité des pays Européens. Au final un film rentable, certes, mais qui restera dans le ventre mou du Box Office annuel. La prochaine incursion d’Arnold dans le genre fantastique sera bien plus réussie.
ENTREES France
817 198
ENTREES Paris
178 874
ENTREES Paris
1ère semaine n°3
2ème semaine n°7
3ème semaine n°11
4ème semaine n°12
86 902 (42)
45 952(41)
22 030 (22)
14 792 (22)
NOMBRE DE SEMAINES PARIS
7
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
42
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
2 069
1er JOUR Paris
13 084
Budget
27 M$
(50 M$ 2008)
Recettes US
(2 semaines n°1)
38.1 M$
(72 M$ 2008)
Recettes mondiales
BOX OFFICE ANNUEL USA
N° 30
BOX OFFICE ANNUEL France
N° 35
BOX OFFICE ANNUEL Italie
N° 72
BOX OFFICE Allemagne – 677 597 entrées
N°27
BOX OFFICE Espagne – 610 592 entrées
COTE DU SUCCES
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Tags : RUNNING MAN, ARNOLD SCHWARZENEGGER BOX OFFICE, ARNOLD SCHWARZENEGGER
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Commentaires
3Tj.ÉquipeFouteTeam.Samedi 25 Novembre 2017 à 04:59Quelqu'un à le code de l'antenne rélais dans le film running-man, Loll!.Répondre2Agent007Mercredi 29 Mai 2013 à 03:35N'empêche... Si le film avait été produit par Golan et Globus, ils auraient été heureux ces deux là !! 38 millions de dollars sur le sol américain, ça ne leur est jamais arrivé (leur plus gros succès US demeurant "Portés disparus" avec 22 millions je crois... à part "Cobra", suepr rentable, mais qui ne leur est pas totalement acquis niveau production).
Il reste que "Running man" est sympa, sans plus... C'est sûr que "Predator" de John McTiernan, c'est autre chose : un pur chef-d'oeuvre qui, tout comme "Piège de cristal" ou "Une journée en enfer", révolutionne les codes du cinéma d'action moderne tel qu'on le conçoit encore aujourd'hui.
Paul Michael Glaser n'est pas un manche pour la mise en scène, mais c'est beaucoup trop daté. Dommage, sur le papier, le pitch est gigantesque...1Pierre-MichelMercredi 29 Mai 2013 à 03:35C’est vrai que le film doit énormément à Burt Lancaster étonnamment impressionnant de ce rôle de dynamiteur coureur de jupons … Et en effet derrière bien peu de films lui permettront de renouer avec autant de talent sa présence sur l’écran excepté peut-être Les chasseurs de scalps dans un autre registre…
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