• RAIN MAN - TOM CRUISE BOX OFFICE 1989

     

    RAIN MAN

    (RAIN MAN)

     16 DECEMBRE 1988 (USA)

    15 MARS 1989

     

      

    RAIN MAN - BOX OFFICE TOM CRUISE 1989

     

     

     

    • Réalisation : Barry Levinson
    • Scénario : Ronald Bass et Barry Morrow, d'après une histoire de Barry Morrow
    • Musique : Hans Zimmer
    • Photographie : John Seale
    • Montage : Stu Linder
    • Décors : Ida Random
    • Costumes : Bernie Pollack
    • Production : Mark Johnson, Gerald R. Molen, Peter Guber et Jon Peters
    • Société de distribution : United Artists
    • Budget : 25 millions de dollars
    • Pays d'origine : États-Unis
    • Langue originale : anglais
    • Format : couleurs - 1,85:1 - Dolby Surround - 35 mm
    • Genre : comédie dramatique
    • Durée : 133 minutes
    • Tournage : 2 mai 1988 au 28 juillet 1988
    • Tom Cruise (VF : Patrick Poivey) : Charlie Babbitt
    • Dustin Hoffman (VF : Dominique Collignon-Maurin) : Raymond Babbitt
    • Valeria Golino (VF : Gabriella Bonavera) : Susanna
    • Jerry Molen (VF : William Sabatier) : Dr Bruner
    • Jack Murdock (VF : Jean Michaud) : John Mooney

     

     

     

    SYNOPSIS

     

    Charlie Babbitt s'est fait lui-même. Orphelin de mère à deux ans, il a quitté son père à seize ans à la suite d'une violente dispute. Aujourd'hui installé à Los Angeles, il dirige, avec son ami Lenny et sa fiancée Susanna, une petite entreprise d'importation de voitures de sport toujours au bord de la faillite. Alors qu'il se trouve dans une passe financière difficile, son père meurt à Cincinnati, laissant toute sa fortune à son fils aîné Raymond, qui se trouve depuis plus de vingt ans dans un hôpital psychiatrique. Charlie se découvre ainsi un frère autiste dont il ignorait l'existence. Malgré les protestations du docteur Bruner, il entreprend de le conduire à Los Angeles et d'en réclamer la tutelle afin de jouir de l'héritage. Raymond refusant de prendre l'avion et craignant les autoroutes, commence alors un périple buissonnier au cours duquel les deux frères apprennent à se connaître. Charlie découvre en Raymond un être sensible et angoissé, complètement désarmé dans la vie courante, mais doué d'une prodigieuse mémoire et de facultés de calcul hors du commun. C'est d'ailleurs grâce à ces dons que Charlie, lors de leur passage à Las Vegas, se renflouera au blackjack, évitant de justesse la saisie de son entreprise. Mais à Los Angeles, le docteur Bruner les attend, bien décidé à ramener Raymond entre les murs protecteurs de son asile. Un expert médical tranchera en sa faveur. Cependant, Charlie obtiendra une confortable compensation financière et l'autorisation de rendre visite autant qu'il le souhaite à son frère Raymond... en qui il a reconnu " Rain Man", le compagnon mythique de sa petite enfance.

     

    ANALYSE DU FILM ET DE SON BOX OFFICE

     

    Sur le papier, « Rain man » a tout du cheval gagnant : un pitch original et fédérateur sur un genre très à la mode dans les années 80, le « buddy movie » qui on le rappelle est l’histoire de deux personnes dissemblables qui vont devoir composer avec la personnalité de l’autre durant le film. Cette fois, c’est la rencontre du jeune et beau Charlie qui rencontre son frère autiste, pas jeune et pas beau, dont il ignorait l’existence (ou plutôt avait oublié l’existence).

    Le projet semble d’autant plus crédible que c’est Dustin HOFFMAN qui interprète Ray, l’autiste au cerveau aussi performant qu’une calculatrice. Si le jeune public n’a peut être pas vu « Le lauréat » ou « midnight cow boy » qui datent des années 60, il se souvient de ses grandes performances dans « Kramer vs Kramer »(1979) et surtout « Tootsie » (1982) qui a explosé la barre du million d’entrées à Paris. Comme l’acteur livre une grande performance tous les 4 ou 5 ans, on se dit qu’il va être génial, donc le public est conquis d’avance.

    Tom CRUISE qui a interprété le très niais « top gun » et reste sur une très inquiétante contre performance d’acteur dans le petit film à minettes « cocktail » semble être le faire-valoir de Dustin HOFFMAN. Quand à Barry LEVINSON cinéaste, qui ne possède aucun talent particulier, c’est l’occasion de saisir un scénario en béton armé et de réaliser un bon coup. De fait la performance de Dustin HOFFMAN est exceptionnelle, exagérant à l’extrême le portrait de Ray qui est une sorte de « mix » de cas d’autistes connus il parvient à rendre le personnage drôle sans être ridicule, ni tout à fait sympathique. En tout cas il lui donne une réelle personnalité. Tom CRUISE fait tout son possible pour ne pas se retrouver vampiriser par Dustin HOFFMAN, il reste à sa place et utilise son physique brillant pour incarner le jeune frère parfait, mais fauché et qui a bien besoin des talents en mathématiques (surtout les probalités) pour se refaire une santé financière au casino. Evidemment comme dans tout « buddy movie », Charlie « kidnappe » son frère, l’occasion d’un road movie où Charlie fera connaissance de son frère. La majeure partie du film est brillante, mais comme d’habitude le passage où Charlie se remémore la présence du « Rain Man » de son enfance est un peu lourde, mais heureusement à la fin Ray demeure dans son mutisme habituel. A-t-il conscience de la présence de son frère, l’aime-t-il ? Peut être, mais rien n’est moins sûr, mais désormais Charlie possède-t-il désormais une « famille » à défaut d’être riche.

    Quelques dialogues savoureux ponctuent le film, et durant plusieurs années la  phrase  « Charlie Babbitt a fait une blague » ponctuera toute vanne foireuse entre copains.

    Le film sort aux USA pour les fêtes de fin d’année 1988, bonne date pour une sélection aux Oscars, et loupe la première place du Box Office, battu par « Jumeaux » une (très mauvaise) comédie avec Arnold SCHWARZENNEGER… L’affront sera vite réparé. Grâce à un bouche à oreille remarquable le film ne cesse d’accroître ses entrées pour s’emparer de la première place du Box Office et la conserver durant 5 semaines. Au final, le film qui bénéficie également d’une bonne bande originale, devient le plus grand succès de l’année.

    Ce succès ne passe pas inaperçu en France où  le film effectue une énorme première semaine. A paris, où il ne sort que dans 38 salles, il est bien difficile de trouver une place aux bonnes séances du week- end. Le film devient LE film à voir, et passe 4 fois de suite la barre des 200 000 entrées à Paris, fait rare et remarquable. Le film passe la barre mythique du million d’entrées à Paris en seulement 5 semaines et stoppe à plus de 1.5 millions d’entrées. C’est une période dorée pour le cinéma en France où ce méga succès s’ajoute à ceux de « l’ours » et de « Roger Rabbitt » obtenus quelques semaines auparavant.

    Dustin HOFFMAN obtient sans aucune surprise une dernière statuette aux Oscars, privant fatalement Tom CRUISE d’un Oscar, mais l’acteur ne fera pas grand-chose de brillant après ce triomphe. Bien sûr le film obtient l’Oscar du meilleur film et celui du meilleur réalisateur.

    Tom CRUISE n’obtient aucune récompense, mais à seulement 26 ans a déjà obtenu deux fois le titre de meilleure recette de l’année aux USA, une fois avec « Top GUN » en 1986 et maintenant avec « Rain Man » en 1988. Il est le top « money maker » du moment, les années 90 seront pour lui !!

     

     

    ENTREES France

     

    6 472 519

     

    ENTREES FRANCE

    1ère semaine n°1

     

     

    757 474

     

    ENTREES Paris

    1 513 982

     

    ENTREES Paris

    1ère semaine  n°1

    2ème semaine n°1

    3ème semaine n°1

    4ème semaine n°1

    5ème semaine n°1

    6ème semaine n°1

    7ème semaine n°2

    8ème semaine n°2

    9ème semaine n°3

    10ème semaine n°6

    11ème semaine n°5

    12ème semaine n°6

    13ème semaine n°7

     

     

    245 334(38)

    220 100(49)

     242 336(51)

     201 132(54)

    130 821(54)

    92 047(54)

    70 566(46)

    53 544(45)

    45 850(43)

    21 365(32)

    18 933(25)

    22 379(20)

    15 943(17)

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    46

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    38

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    6 456

    1er JOUR Paris

    29 173

    Budget

    25 M$

    Recettes US

    (5 semaines n°1)

    172.8 M$

    Recettes mondiales

     

    412.8 M$

     

    COTE DU SUCCES

    * * * * *

     

     

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  • Commentaires

    2
    steforce
    Mercredi 29 Mai 2013 à 03:33
    steforce
    S'il est vrai que Levinson ne possède aucun talent particulier, il s'en remarquablement bien avec Rainman et nou avait livré précédemment un petit film sympathique et sous-estimé : le secret de la pyramide (basé sur la jeunesse "inventée" de Sherlock Holmes et Watson). Par ailleurs, on lui doit également Des hommes d'influence (pas mal) et Sphere (bof), également avec Dustin Hoffman. Au final, il n'a pas fait une grande carrière de réalisateur mais je crois qu'il a produit pas mal de films.
    1
    renaud
    Mercredi 29 Mai 2013 à 03:33
    Il me fait penser à Ron HOWARD, un réalisateur capable de gagner des Oscars, mais tout à fait sans style, car capable de tout filmer...Barry LEVINSON a quand même fait "good morning Vietnam" et "sleepers" que j'aime bien.
    En fait j'adore "le meilleur" avec REDFORD sans que je sache trop pourquoi, mais il a fait des merdes comme "harcèlement" par exemple, une bien belle bouse!  Mais pour "Rain Man" n'importe qui aurait fait aussi bien ,tant  Dustin HOFFMAN  prend toute la place !  Un cabotinage énorme, mais seuls des gars comme DE NIRO, BRANDO ou NICHOLSON peuvent génialement cabotiner...
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