• POUR L'AMOUR DU CIEL - BOX OFFICE JEAN GABIN 1951

    POUR L’AMOUR DU CIEL

    (E’ PIU FACILE CHE UN CAMELO)

    14 FEVRIER 1951

     

         POUR L'AMOUR DU CIEL - BOX OFFICE JEAN GABIN 1951 PART I

    Réalisation Luigi ZAMPA
    Scénario Cesare ZAVATTINI
    Photographie Carlo MONTUORI
    Musique Nino ROTA
    Production SN PATHE/CINES
    Distribution PATHE
    Durée 82 minutes
    Carlo Bacchi Jean GABIN
    Amedeo Santini Julien CARETTE
    Margo Bacchi Mariella LOTTI

    Riche homme d’affaires ayant fait fortune dans les cuirs et peaux, Carlo Bacchi, qui donnait une grande réception chez lui pour son anniversaire, est renversé et tué par un camion en rentrant de l’aéroport. Le juge céleste devant lequel il comparaît lui annonce qu’il doit aller en enfer. Révolté par cette décision, Carlo apprend qu’il a été un mauvais mari en trompant sa femme Margo, un mauvais père délaissant sa fille Luisa, un mauvais patron pour s’être désintéressé du sort de ses ouvriers, et qu’il a fait, en outre, le désespoir d’un inconnu nommé Santini.
    En se défendant avec véhémence, Carlo obtient douze heures de sursis pour réparer ses torts et sauver son âme. Il se relève donc indemne devant la foule médusée qui vient d’assister à son accident et, dès lors, n’a de cesse de retrouver Santini. Sa famille le croit fou lorsqu’elle le voit convoquer d’urgence les représentants du personnel de son usine à qui il annonce l’abandon des trois-quarts de ses parts à ses ouvriers. Puis il apprend que le nommé Santini a tenté de se suicider la même nuit après avoir été licencié de son emploi d’huissier parce qu’il n’avait pas les moyens de s’acheter une nouvelle paire de chaussures, et se rend à son chevet à l’hôpital. Décidé à faire son bonheur à tout prix, il finit par lui acheter un hôtel particulier. Mais Santini veut aussi que sa nièce, Maria, quitte Nanni, le plombier qu’elle aime, pour épouser un noble, le duc de Sorino. Constatant finalement que Santini n’est jamais satisfait de son sort, Carlo refuse d’aller contre le désir de Maria et met le duc à la porte. À nouveau écrasé par une voiture, il apprendra par le juge suprême que c’est ce dernier acte qui lui vaut son salut car il est écrit dans les Évangiles que « celui qui voudra se perdre se sauvera ».

    **********

    Traversant une période relativement difficile, Jean GABIN décide d’aller respirer l’air de Cinecitta qui est devenu le studio le plus important d’Europe. Les films sortent à la chaîne, dont ce « pour l’amour du ciel » qui n’aurait pas spécialement d’intérêt sans la présence de l’acteur. Il n’est pas rare que le cinéma explore le thème évoqué dans ce film. Un défunt revient sur terre pour réparer ses erreurs et gagner ainsi sa place au Paradis. Le film pourrait un mélo insipide, mais GABIN, qui n’ a pas encore endossé son costume de Patriarche ou de gangster est encore capable de retrouver la gouaille de ses jeunes années. Témoin cette scène où GABIN, en toute hypocrisie, tente d’implorer la clémence de « la » juge Céleste dans un plaidoyer assez comique. Bref, le film ne tient que sur sa personne, mais n’impressionne pas réellement le public Français. Le résultat n’est pas très brillant pour GABIN, et le film sera longtemps un des oubliés de sa filmographie. En plus le film est platement réalisé. Il tournera quatre films en Italie, certainement pas les meilleurs. Il remontera sur les planches entre deux films en attendant un retour à des jours meilleurs.  

     

    ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS

     

    679 163

     

    ENTREES PARIS toutes exploitations

    201 707

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE

    27 555 (3)

    COTE DU SUCCES

    *

     


    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    4
    mélou
    Mercredi 29 Mai 2013 à 04:40

    Je trouve ton blog super !!!! Tu y passes beaucoup de temps !!! tu ne travailles donc pas ??? tu as de la chance !!! moi je n'en peut plus !!!! j'aimes beaucoup tes articles !! ça me fait rêver surtout avec mon stress quotidien.....merçi pour tout ces moments de plaisir .....à plus tard peut-être ?

    mélou

    3
    renaud
    Mercredi 29 Mai 2013 à 04:40

    non, je ne travaille pas en ce moment, mais je consacre moins de temps à mon blog que  lorsque je travaillais, c'est paradoxal, mais c'est vrai. J'ai mis plusieurs  années pour  prendre toutes mes stats, mais maintenant  j'ai des méthodes de travail, beaucoup de copier / coller qui me permet  d'être beaucoup plus rapide! Lorsque je bossais, je passais 3 heures par jour dessus, maintenant une heure maxi!

    En tout cas je suis ravi qu'il te plaise, je passe du temps à le rendre plus net, et à reclasser mes articles dans l'ordre! Ne stresse pas trop au boulot, je t'assure que cela n'en vaut pas la peine, sauf si tu n'as pas le choix! Je me croyais indispensable à mon taff, et crois moi j'ai vite compris (mais trop tard)que le cimetière est rempli de gens irremplacables, hélas!

    2
    steforce
    Mercredi 29 Mai 2013 à 04:40
    steforce
    Bah, tu as fais certainement le bon choix Renaud, tu rebondiras pour que ce soit mieux qu'avant au final !
    On passe beaucoup trop de temps au boulot pour tenir dans une ambiance insupportable. C'est difficile de relancer la machine mais passer cette période de transition, je te souhaite de trouver un job avec moins de stress et une certaine convivialité (cela existe à Paris ?)
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    1
    orteils
    Mercredi 29 Mai 2013 à 04:40
    la convialité a paris?
    vous etes parisien ici? moi je viens de nancy, moins enorme, moins stressant... mais meme ca j'evite, j'espere acheter une baraque a la campagne.
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :