• OUTSIDERS - BOX OFFICE TOM CRUISE 1983

     

    OUTSIDERS

    USA : 25 MARS 1983

    7 SEPTEMBRE 1983

     

    OUTSIDERS - BOX OFFICE TOM CRUISE 1983


    • Réalisation : Francis Ford Coppola
    • Scénario : Kathleen Rowell
    • D'après le Roman de : S. E. Hinton
    • Photographie : Stephen H. Burum
    • Montage : Anne Goursaud
    • Musique : Carmine Coppola
    • Durée : 91 minutes

     

    • Matt Dillon (V. F. : Daniel Russo) : Dallas 'Dally' Winston
    • C. Thomas Howell (V. F. : Jean-François Vlérick) : Ponyboy Curtis
    • Ralph Macchio  : Johnny Cade
    • Patrick Swayze (V. F. : Michel Bedetti) : Darrel 'Darry' Curtis
    • Rob Lowe (V. F. : Mark Lesser) : Sodapop Curtis
    • Emilio Estevez (V. F. : Jean-Loup Horwitz) : Keith 'Two-Bit' Mathews
    • Tom Cruise (V. F. : Gilles Laurent) : Steve Randle
    • Glenn Withrow : Tim Shepard
    • Diane Lane : Sherri 'Cherry' Valance
    • Leif Garrett : Bob Sheldon
    • Darren Dalton : Randy Anderson
    • Michelle Meyrink : Marcia
    • Gailard Sartain : Jerry Wood
    • Tom Waits : Buck Merrill
    • Sofia Coppola : petite fille
     
    SYNOPSIS DU FILM
       

    Années 60, à Tulsa en Oklahoma. Ponyboy, 14 ans, débute sa rédaction : ce jour là, il était sorti du cinéma et avait été pris à parti par des "Socs", fils de bourgeois aux belles voitures, qui viennent des quartiers riches. Ponyboy s'en était tout juste tiré grâce à l'intervention des "Greasers", jeunes délinquants, écorchés vifs, issus des milieux pauvres auxquels il appartient. Il vit en effet avec son frère, Sodapop, un peu plus âgé, sous la responsabilité de leur frère Darrel, dans une maison délabrée qui leur sert de refuge après la mort de leurs parents. Tous trois, fiers de leurs cheveux longs et de leur coiffure gominée, se déplacent en bande pour riposter aux attaques des "Socs". Il y a Two-bit, le fanfaron, le charismatique Dallas, tout juste sorti de prison et Johnny Cade, 16 ans, qui ne supporte plus guère les bagarres, fragilisé par une famille d'alcooliques qui l'ignore tout autant que par une balafre au visage due au "Socs". Un soir, Ponyboy et Johnny se lient d'amitié avec Cherry Valance et Marcia, les petites amies de Randy et de Bob, le chef des "Socs ". Ceux-ci, mécontent, s'en prennent à eux. Plus tard dans la nuit avec quelques-uns de leurs amis " blousons dorés" ils passent Ponyboy à tabac. Pour protéger celui-ci, Johnny sort son poignard et, sans le vouloir, tue Bob. Dans leur fuite, aidés par Dallas, le plus "dur" de la bande, ils sauvent d'un incendie les enfants d'une école. Blessés tous les trois, Johnny est le plus gravement atteint; s'il s'en sort, il sera paralysé à jamais. Leur courageux exploit fait la une des journaux. Après une violente bataille rangée nocturne entre "Greasers" et "Socs", Dallas et Ponyboy se rendent à l'hôpital. Ils annoncent la victoire à Johnny qui meurt sous leurs yeux. Fou de rage et de douleur, Dallas "braque" une épicerie avant d'être abattu par la police. Une nouvelle dispute oppose Ponyboy à son frère aîné Darrel ce qui fait fuir de désespoir Sodapop. A ses frères venus le réconforter, il explique qu'ils doivent cesser de se disputer, respecter leur différence et s'entraider sans quoi ils finiront aussi fragilisés que l'était Dallas avant d'être tué. Ponyboy, reconnaissant à son frère de ne pas l'avoir envoyé en foyer, accepte donc de se remettre aux études. Il manque toutefois d'inspiration pour écrire la rédaction qui, s'il la réussi, lui permettra d'avoir les notes suffisantes pour aller à l'université. Il découvre alors dans l'exemplaire d'Autant en emporte le vent qu'il avait lu dans l'église abandonnée avec Johnny une lettre posthume de celui-ci qui l'exhorte à rester toujours neuf vis à vis de la vie et à profiter de celle-ci. Ponyboy commence alors la rédaction des quelques jours qui viennent de s'écouler.

     

    CRITIQUE DU FILM ( publiée sur le site des "inrocks")

     


    Sorti en 83 quasiment en même temps que Rusty James (Coppola avait tourné ces deux films à Tulsa, rapidement et dans un même mouvement), Outsiders avait été éclipsé par son cousin. Aujourd’hui, après revoyure des deux films, le rapport de force s’est totalement inversé : malgré deux ou trois séquences impressionnantes de virtuosité, Rusty James ne tient pas le choc des ans et ressemble à un coup d’esbrouffe visuelle plutôt démodé. En revanche, Outsiders est une œuvre complètement touchante par la subtilité avec laquelle Coppola retourne les clichés de l’americana, par sa façon de citer un paquet de classiques en transcendant toujours la "citation", sans oublier l’éclosion d’une génération de comédiens saisis ici à leur sortie de l’enfance.
    Coppola commence par délivrer tout ce qu’on attend d’un teenage movie. Tout bascule quand l’un des gamins de la bande des Greaser poignarde un Soc au cours d’une bagarre : le Greaser et son copain d’infortune partent se cacher quelques temps dans une église abandonnée en pleine campagne. Cette longue partie panthéiste, cette fuite de deux gosses évoquant plus d’une fois La Nuit du chasseur, constitue le cœur et la moelle du film. La ville et ses néons, la philosophie des gangs, les attitudes urbaines transmises de générations en générations et de films en films sont des pièges, particulièrement pour les enfants de la classe ouvrière. Les outsiders, ce ne sont pas tant les jeunes, les membres des gangs, ni même les Greasers, que ces deux gamins qui ne trouvent leur place ni dans l’Amérique de l’abondance et du spectacle (trop pauvres) ni dans les postures obligées de leur classe sociale (trop rêveurs et pas assez endurcis). "Apprenons à nous détourner des mauvais clichés et à contempler la beauté du monde" disent en substance les deux anti-héros de ce film bouleversant sur la fin de l’innocence. Ce qui résume à peu près la vision de Coppola, grand
    outsider mélancolique devant l’éternel.
     
    ANALYSE DU BOX OFFICE
     
     
    La critique française est très favorable au film qui a rencontré un succès d'estime aux USA. Il faut dire que le public attendait le retour du grand Coppola au premier plan. Le film prend la tête du box office parisien et reste un bon succès de la rentrées, la preuve avec un box office France largement supérieur au million d'entrées. La presse souligne une nouvelle génération d'acteurs talentueux, Matt Dillon semble le plus prometteur ainsi que Ralph Macchio ou Emilio Estevez. Bizarrement elle passe complétement à coté des deux seuls acteurs qui feront une vraie carrière au box office : Patrick Swayze et Tom Cruise bien sûr, totalement ignoré par la presse. 
     


    BOX OFFICE FRANCE :  1 317 400
    BOX OFFICE PARIS :          303 323 (12 sem)
    1ère semaine PARIS :        103 692   ( 34 salles)
    COTE DU SUCCES :  *   *   *  

     

     


  • Commentaires

    1
    Dimanche 4 Décembre 2005 à 15:12
    magnetique
    tu penses .....donc je suis....!...lol...cool...je reviendrai...à plus
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