• ON L'APPELLE TRINITA - TERENCE HILL ET BUD SPENCER BOX OFFICE 1971

     

    ON L'APPELLE TRINITA

    (Lo chiamavano Trinità)

    21 JUILLET 1971

     

    ON L'APPELLE TRINITA - TERENCE HILL BOX OFFICE 1971

     

    • Titre original : Lo chiamavano Trinità...
    • Réalisation : Enzo Barboni
    • Scénario : Enzo Barboni
    • Photographie : 
    • Musique : Franco Micalizzi
    • Pays d'origine : Drapeau de l'Italie Italie
    • Langue : italien, anglais
    • Genre : Comédie, Western
    • Durée : 113 minutes
    • Dates de sortie : Aldo Giordani
      • Drapeau de l'Italie Italie : 22 décembre 1970
      • Drapeau de la France France : 21 juillet 1971
      • Drapeau des États-Unis États-Unis : 4 novembre 1971

    Distribution

     

    • Terence Hill (VF 1971 : Gérard Dessalles ; VF 1980 : Patrick Poivey) : Trinita
    • Bud Spencer (VF 1971 : Michel Barbey ; VF 1980 : Claude Bertrand) : Bambino
    • Farley Granger (VF 1980 : Philippe Ogouz) : Le major Harriman
    • Dan Sturkie (VF 1980 : André Valmy) : Tobias
    • Gisela Hahn (VF 1980 : Sylvie Feit) : Sarah
    • Elena Pedemonte : Judith

     

     

    Pistolero légendaire surnommé « la main droite du diable », Trinita (Terence Hill) se rend dans une petite ville pour y déposer un homme dont la tête est mise à prix. Une surprise l’attend sur place : le shérif n’est autre que son frère Bambino (Bud Spencer), qui a usurpé l’identité du vrai shérif en laissant ce dernier pour mort. Bambino escompte bien attendre sagement que ses hommes viennent le retrouver pour pouvoir faire main basse sur un troupeau de chevaux sauvages stationnés non loin du village. Pour cela, il doit protéger la pacifique communauté mormon qui s’est installée dans la vallée, et dont le terrain est regardé avec envie par le Major Harriman (Farley Granger). Un changement d’occupants mettrait en effet en péril le plan de Bambino, le major risquant alors de découvrir l’existence du troupeau et le lui ravir. Malgré l’aversion qu’il éprouve pour Trinita, le faux shérif sera bien obligé d’accepter son aide.

     

    Si "Trinita" et "Bambino" restent les personnages les plus connu de Terence Hill et Bud Spencer, ce n'est pas loin de là leur première rencontre. Il faut remonter à 1967 et à la production du film "Il gatto, il cane e la volpe" qui sera réalisé par Giuseppe Colizzi très fortement impressionné par "Le Bon, la brute et le truand" de Sergio Leone  qui vient de triompher en Italie et dans beaucoup de pays dans le Monde. Comme beaucoup, il aimerait pouvoir compter sur Franco Nero pour tenir le rôle principal, mais celui-ci étant très demandé et ne désirant pas s'enfermer dans le western décline la proposition. Il embauche donc Peter Martell pour tenir le rôle principal. Concernant le rôle du costaud du film il se souvient d'un ancien très bon nageur italien qui a participé aux jeux olympiques et qui a tourné quelques petits seconds rôles en dilettante. Il contacte Carlo Pedersoli qui l'informe qu'il ne sait pas monter à cheval, qu'il ne fait plus de sport et qu'il ne porte jamais la barbe. Et pourtant il est embauché pour ce qui est pour lui un aimable passe-temps sans lendemain. Etant donné qu'il y a une quasi obligation d'américaniser son nom, il adopte son nom d'artiste : Bud Spencer. Au moment de débuter le tournage en Espagne (comme il se doit)  Peter Martell s'est cassé le pied et il faut trouver d'urgence un remplaçant. Colizzi se rend à Rome et sur le plateau de tournage d'un film produit par un de ses amis et rencontre Mario Girotti qui tourne pourtant depuis des années. Très pressé et trouvant que Girotti possède un petit air à la Franco Nero, le réalisateur l'embauche immédiatement. Girotti choisit comme nom d'artiste celui de Terence Hill. La rencontre entre les deux futures stars est donc forfuite. Le film est un western classique très influence par "Le Bon, la brute et le truand" de Léone. Un agent d'assurance Hutch Bessy (Bud Spencer) embauche un ami pistolero Cat Stevens (Terence Hill) pour retrouver le butin volé dans un train par le truand du film, Bill Sant'Antonio joué par Frank Wolff qui cabotine presque aussi bien que Eli Wallach. Le film est d'ailleurs majoritairement axé autour de Hill et de Wolff. Terence Hill a bien du mal à trouver sa personnalité pour le moment il fait du Franco Nero mixé avec Clint Eastwood dans la façon de manier le cigarillo. Bud Spencer possède peu de scènes mais il s'offre une jolie baston avec Terence Hill et nous découvrons la future spécialité de Spencer : la baffe XXL. Le film se termine avec nos deux héros partant ensemble avec le magot récupéré.   

    Le film sort en Italie sous le titre "Dio perdona...No io" le 31 octobre 1967. Comme souvent il commence sa carrière dans des villes de province mais le bouche à oreille s'installe et le journal américain "Variety" publie un encart en 1968 qui informe que le film italien "God forgives, I don't" a récolte 500 000 dollars en 15 jours dans seulement 25 cinémas. C'est un succès surprise et le film se classe 4ème de la saison 1967/68 et a rapporté fin 1974 plus de 2 milliards de lires. Au total le film triomphe avec 9 424 000 spectateurs et se classe 33ème de tous les temps au box office italien. En France le film ne sortira qu'en 1972 sous le titre "Dieu pardonne..moi pas" et bénéficiera d'une ressortie par la Warner en 1983 sous le titre idiot "Même à l'ombre le soleil leur a tapé sur la tête" flouant ainsi ceux qui pensaient voir un inédit du duo. La France rate donc sa rencontre avec le duo.

    Colizzi s'est rendu dans les salles de cinéma pour voir les réactions du public constate qu'elles sont très positives dès lors que Hill et Spencer sont ensemble. Il met en route rapidement la suite directe du film "Les 4 de l'Avé Maria" où les deux acteurs reprennent leur rôle de Cat Stevens et de Hutch Bessy. Dans le film non seulement Colizzi confirme sa fascination envers "Le Bon la brute et le truand" et non seulement le scénario copie le film mais grâce au succès de "Dieu pardonne, moi pas" il s'offre carrément Eli Wallach qui évidemment va reléguer Terence Hill et Bud Spencer au second plan. Il ajoute Brock Peter au casting pour donner un petit coté américain au film espérant sans doute réaliser quelques recettes au Box office américain. Le plus étonnant est que Bud Spencer prend largement le dessus sur Terence Hill. Dès le début Hutch affronte plusieurs personnes dans une belle bagarre inoffensive, mais le ton est donné : Bud Spencer est né et il est très impressionnant avec sa peau de mouton sur le dos. Clou du film, Hutch affronte un boxeur de rue maousse costaud. Le combat est âpre et les deux personnages se collent des pains homériques. Pour abattre enfin son invincible adversaire Hutch va utiliser une méthode qui deviendra la marque de fabrique de Spencer : le coup de poing marteau pilon asséné sur la base de la nuque (où en variante sur le sommet du crâne). Terence Hill est devenu une vedette des journaux italiens, on s'intéresse à ce beau gosse qui va d'ailleurs bientôt se marier, mais cependant il demeure un ersatz de Franco Nero et a bien du mal à trouver sa personnalité. Le film est cependant une très bonne copie du film de Léone grâce à l'abattage de Eli Wallach. C'est sans aucun doute le meilleur film de Colizzi. Le film sort le 31 octobre 1968 en Italie où son succès est immédiat. Il se classe 5ème de la saison 1968/69 et récolte plus de 2.2 milliards de lires. Au total 9 966 000 spectateurs se rendent dans les salles  ce qui classe le film à la 28ème place all-time du box office italien. En France le film sort le 5 novembre 1969 à Paris dans une concurrence acharnée. Il y a beaucoup de westerns dans le top 10 parisien avec notamment "La horde sauvage", "Les géants de l'Ouest" et "Massacre pour un shérif". La promotion du film se fait autour d'Elli Wallach seul acteur connu du public français. Avec son titre accrocheur il entre à la 4ème place du top hebdomadaire parisien avec 36 047 entrées en 7 salles ce qui le positionne top 18 du classement hebdomadaire français. Ce n'est qu'avec les chiffres parisiens que le film ne restera que 3 petites semaines dans le top 30 hebdomadaire français. Il attire en novembre et décembre 1969 environ 175 000 spectateurs et en 1970 il en attire 347 000 de plus. Le film mettra 6 ans à attirer 1 millions de spectateurs en France. Néanmoins c'est la première fois que le public français peut découvrir Terence Hill et Bud Spencer sur une affiche, mais bien sûr c'est bien Eli Wallach qui a amené un peu de spectateurs dans les salles.    

     Terence Hill et Bud Spencer sont maintenant de grandes vedettes en Italie et les deux acteurs reprennent leur rôle de Cat Stevens et de Hutch Bessy une troisième et dernière fois dans "La colline des bottes". C'est un film très curieux qui n'a rien à voir avec les deux précédents. Le casting est de plus en plus américain avec Woody Strode et Victor Buono tout droit sorti d'un épisode des "Mystères de l'Ouest". Stevens, blessé et pris en chasse trouve refuge dans un cirque ambulant. Colizzi développe beaucoup les scènes se déroulant dans le cirque et privilégie les scènes bavardes. Du coup on voit très peu Terence Franco Eastwood alors que Spencer est plus présent à l'écran. Alors que le ton du film est assez sérieux il se termine avec une grosse scène de baston de 5 minutes qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. En tout cas elle ressemble comme deux gouttes d'eau aux bastons comiques des futurs Trinita. Le film sort en Italie le 20 décembre 1969. Le film se classe à la 9ème position de la saison 1969/70 en Italie et rapporte plus de 1.7 milliards de lire fin 1974 ce qui correspond à environ 5 500 000 spectateurs. Encore un beau succès mais un peu en deçà des précédents, sans doute le ton inhabituel du film a surpris les spectateurs. En France le film sort dans la pire période soit le 7 août 1970 c'est à dire au milieu des rééditions et des fonds de tiroir des distributeurs. Même si l'affiche fait la part belle à Terence Hill le film sort alors que "Chisum" avec John Wayne est en tête du box office. En bataille avec "Sur ordre du Führer", mais aussi "Chiarro" avec Elvis Presley, "Barquero" avec lee van Cleef et "Sierra Torride" avec Clint Eastwood, le film est envoyé littéralement au casse pipe avec ses deux vedettes que personne ne connait. Le film se classe top 6 avec 15 000 spectateurs sur 7 salles et sera totalement absent du top 30 hebdomadaire français. Le film n'attire que 165 000 spectateurs en France en 1970. Il sera réédité en 1978 sous un nouveau titre trompeur "Trinita va tout casser" une belle arnaque assez commune qui attire 215 000 spectateurs en France. Autant dire que pour la sortie de "Trinita" il faut vraiment être parisien et spécialiste du western pour connaitre un petit peu Terence Hill et Bud Spencer.  

    En 1970 le western est un genre fortement déclinant en Italie, le meilleur est passé et les spectateurs sont passé à autre choses comme les comédies avec Adriano Celentano et bien sûr Alberto Sordi, les films coquins ou les films politiques et sociaux. Alors forcément il n y a plus grand monde pour financer un western. Terence Hill cherche pourtant un nouveau film de se genre avec son producteur Italo Zingarelli. Il rencontre Enzo Barboni un réalisateur qui a touche un peu à tout dans le milieu du cinéma et qui dès 1966 harcelait Franco Nero lorsqu'il était technicien sur les plateaux de cinéma de tourner son scénario "Trinita". Mais Franco Nero est bien passé à autre chose et Barboni reste avec son projet sous le bras. Son projet plait à Terence Hill qui voit avec cette franche comédie une occasion de proposer autre chose qu'un western classique. Mais toujours pas d'argent à l'horizon et Zingarelli et même Hill devront mettre la main à la poche pour que le film soit réalisé avec un budget à l'arrache et peu de jours de tournage et pas la peine de rêver aux déserts Espagnols, le film se fera en Italie et fissa. Enzo Barboni va réaliser le film sous le nom de E.B Clucher. On peut dire que si les westerns précédents avec Hill et Spencer sentaient la sueur, Barboni et ses deux acteurs vont donner naissance au western qui sent des pieds ou le western fayots. Terence Hill abandonne enfin son rôle de Franco Eastwood et compose une sorte de Lucky Luke hippie, un pistolero qui dégaine aussi vite que l'éclair et qui traine allongé sur son brancard attelé à son cheval. Trinita, son personnage va rencontrer par hasard son frère Bambino devenu shérif d'une petite ville paumée. Bambino c'est Bud Spencer qui joue exactement le même rôle que Hutch dans les films de Colizzi. pas de surprise donc sauf que le film est totalement consacré a Hill et Spencer. Le scénario ? Y en a pas ou si peu. Le but s'amuser. Terence Hill s'avère finalement un excellent acteur comique. Des deux personnages on ne sait pas grand chose à part que leur mère est une prostituée ce qui donne l'occasion de fournir quelques dialogues assez savoureux. Les méchants ne sont pas bien méchants et le duo va aider une bande de mormons à se débarrasser de quelques bandits. Trinita désirant les aider au vu de la présence de deux très jolies sœurs mormones. Bambino lui ne souhaite qu'une chose : être tranquille et se débarrasser de son encombrant frère qui ne sait faire qu'une chose, provoquer les emmerdes et les bastons. On peu même penser que si Bambino apprenait un jour la disparition de son frère, ce serait une bonne journée. L'essentiel du casting est composé de d'acteurs /cascadeurs ce qui donne lieu à de belles et joyeuses bastons. Non seulement Trinita est un as surnaturel au pistolet, il est surnommé "la main droite du diable" mais athlétiquement il est fort agile et sait aussi utiliser tout ce qui lui tombe sous la main pour assommer ses adversaires. Bambino lui est une sorte de capitaine Haddock mixé à Obélix. Invincible, il sort de sa torpeur, pour distribuer de fabuleuses baffes ainsi que son célèbre coup de poing marteau pilon. Le film s'achève sur une bagarre homérique qui a demandé 10 jours de tournage. Cette comédie est une franche réussite, on rigole bien, les dialogues font mouche et bien sûr le duo Terence Hill et Bud Spencer fonctionne à merveille.                 

    ITALIE -le film n'a pas les faveurs d'une sortie dans les plus grandes villes. ce sera donc en Province que le film débute sa carrière avant que le bouche à oreille et le succès de cette exploitation arrive jusqu'à Rome. Le film a rapporté 38 million de lires à Bologne en 40 jours d'exclusivité soit environ 100 000 spectateurs, 18 millions de lires à Verone en 27 jours soit environ 48 000 spectateurs 16 millions de lires à Parme en 20 jours soit environ 42 000 spectateurs. Le film sort enfin à Rome le 28 janvier 1971 et rapporte 11.6 millions de lires en seulement 4 jours d'exclusivité soit environ 30 000 spectateurs. Le film finit par triompher et au terme de ses exploitations il devient le second succès des films sortis durant la saison 1970/71 (derrière Miracle à l'Italienne de Nino Manfredi) avec une recette de 3.1 milliards de lire soit 8.7 millions de spectateurs ce qui le place à la 41ème place de l'histoire du box office des films italiens, pas mal pour un film dont personne ne voulait.

    ESPAGNE le genre westerns a toujours été apprécié et de nombreux westerns espagnols et italiens ont été réalisés dans les déserts espagnols. le film a donc été généreusement accueilli avec un score remarquable de près de 5 millions de spectateurs pour l'ensemble de ses exploitations.

    ALLEMAGNE les westerns ont parfois très bien fonctionné. Bien sûr il convient de rappeler le triomphe de leur western local "Winnetou" mais aussi les grands succès des films de Sergio Leone et des Django. Sorti le 2 mars 1971 le film renommé "Die rechte und die linke Hand des Teufels" quelque chose comme "La main droite et la main gauche du Diable" rencontre un vif succès et attire environ 5 millions de spectateurs en 1971. Comme en France et en Espagne il connaitra une ressortie au début des années 80 avec un nouveau doublage. Il attire encore 1 millions de spectateurs en 1981 et au total signe un magnifique score de 6 millions de spectateurs. 

    BELGIQUE- Le film sort à Bruxelles de 23 décembre 1971 en pleine déferlante des succès de fin d'année. Il n'est diffusé que dans une seule et belle salle d'exclusivité, le Victory qui a 1024 places. Il se classe à une modeste 10ème place avec 282 000 francs belges de recette (Alors que les Aristochats a fait 5 500 000 francs cette semaine de noël). Le film attire quand même 4 000 spectateurs dans cette seule salle. Il rapporte encore 190 000 francs en seconde semaine et encore 172 000 francs en 3ème semaine. Il aura donc attiré près de 10 000 spectateurs pour son exploitation bruxelloise.    

    FRANCE c'est une autre paire de manche. Nous avons constaté que le duo est presque totalement inconnu en France. Pourtant en 1971 le western est encore populaire car "Il était une fois dans l'Ouest" est toujours un phénomène du box office. A paris il y a toujours un ou deux cinémas comme "le Barbizon" qui passent un western spaghetti inédit, la réserve étant encore loin d'être épuisée mais en général les films ne font pas grand chose en Province et la majorité d'entre eux ne dépassent pas les 100 000 entrées. C'est la société Jacques Leitienne qui distribue le film en France. C'est une société bien connue pour distribuer des westerns, films d'espionnage ou comédies françaises de série B. Si le film est bon, la date de sortie n'est pas la meilleure. "On l'appelle Trinita" sort donc le 21 juillet 1971 à Paris dans la torpeur de l'été et dans 7 salles parisiennes  : Le Rex, l'Ermitage, le Telstar et le Drive-in de Rungis, Le Barbizon...  Il est en concurrence principalement avec "L'Homme de la loi" un western oublié avec Burt Lancaster. Le film prend la première place du box office parisien avec un score modeste de 31 258 spectateurs ce qui lui  permet de figurer à la 6ème place du box office hebdomadaire France. La semaine il résiste bien face à la concurrence d'un nouveau Charles Bronson. Dans cet été propice aux séries B il parvient à se débrouiller correctement. Certes les scores sont modestes par rapport à l'Italie ou l'Allemagne, mais c'est un western qui parvient à faire son petit chemin sans doute lié au fait que c'est une comédie. Le film termine l'année avec plus de 450 000 spectateurs France et parvient à faire plus de 500 000 spectateurs en 1972 soit près d'un million de spectateurs au total uniquement dû au bouche à oreille. Le film parvient encore à gratter 500 000 spectateurs dans les salles françaises les 3 années suivantes. Le film sera réédité en 1982 comme dans la plupart des pays européens avec un nouveau doublage et une nouvelle affiche (bien hideuse avouons le). le film gratte encore 620 000 spectateurs a cette occasion. Si le film est passé assez inaperçu à sa sortie il est parvenu après 12 ans de carrière à attirer le score de 2.6 millions de spectateurs en France, ce qui en fait, sur la distance un des plus beaux scores pour un western spaghetti et le top 11 des films sortis en 1971. Alors oui c'est un petit paradoxe, le film n'a pas marché en France à sa sortie mais a su au fur et à mesure de la popularité de ses acteurs.

    USA Sorti fin 1971, il rapporta en seulement un mois $327 511 dans les seules salles clés de Variety, puis encore $138 050 en 1972. Mais là où la plupart des films étrangers restent cantonnés dans ce circuit de salles, Trinita fut distribué dans d’autres salles, rapportant $ 1208 000 de recette distributeur, soit presque autant que « La loi du milieu » avec Michael Caine (selon Variety).(source Laurent Aumaitre)

    SUEDE c’est le triomphe : 940 000 spectateurs dans les salles. Un Suédois sur 9 (source Laurent Aumaitre)

    AUSTRALIE le film rapporte AUD 527 000 distributeur lors de sa sortie en 1972, soit la 59ème plus grosse recette depuis 1940, sur les 67 films ayant passé le demi-million de dollars à l’époque. Repris en 1982, le film rapporta au studio AUD105 000 supplémentaire ( source Laurent Aumaitre).

    DANEMARK - le film à fait plus de 176 000 entrées au Danemark, rien qu'en reprise depuis 1976. 

    Au total entre l'Italie, l'Allemagne, l'Espagne et la France le film aura attiré environ 22 400 000 spectateurs. On peut comprendre que dans la foulée, un second épisode sera très vite réalisé pour battre le fer pendant qu'il est chaud.

     

    CATÉGORIE RANG ENTRÉES SALLES
    ENTRÉES FRANCE 11 2 625  237
     
    ENTRÉES FRANCE 1971
      460 000  
    ENTRÉES FRANCE 1972   520 000  
    ENTRÉES FRANCE 1973   150 000  
    ENTRÉES FRANCE 1974   220 000  
    ENTRÉES FRANCE 1975   150 000  
    ENTRÉES FRANCE 1982   620 000  
    1ère semaine FRANCE 1971
    6 49 414
     
    2ème semaine FRANCE 1971
    5 38 481
     
    3ème semaine FRANCE 1971
    2
    59 629
     
    ENTRÉES PARIS BANLIEUE   771 000
     
    1ère semaine 1 31 258
    4
    2ème semaine 4 21 907
     
    3ème semaine 3 26 391
     
    ENTRÉES PARIS BANLIEUE 1982
         
    1ère semaine 4 30 086
    21
    2ème semaine 5 38 811
    21 
    3ème semaine 8 28 740
     
    ENTRÉES ITALIE
     2 8 742 747
     
    BOX OFFICE ESPAGNE   4 988 173
     
    BOX OFFICE ALLEMAGNE   6 028 000  
    BOX OFFICE USA      
    Cote du succès   * * * *
     

     Les chiffres France sont issus du CNC source Fabrice Ferment.

    Merci au très beau site spécialisé en westerns "Mon nom est personne" auquel j'ai emprunté pas mal de documents relatifs au box office sans pour autant le piller (enfin j'ai essayé^^).

     

    ON L'APPELLE TRINITA - TERENCE HILL BOX OFFICE 1971

     

     

     

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