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NOUVELLE VAGUE - ALAIN DELON BOX OFFICE 1990
NOUVELLE VAGUE
23 MAI 1990
- Réalisation : Jean-Luc Godard
- Scénario : Jean-Luc Godard
- Assistants-réalisation : Emmanuel Finkiel, Jean-Marie Gindraux
- Producteur délégué : Alain Sarde
- Directeurs de production : Christine Gozlan, Emmanuel Finkiel, Hervé Duhamel, Claudia Sontheim, François Roch, Jean-Marie Gindraux, Claude Chiquet
- Sociétés de production : Sara Films (France), Périphéria (France), Canal+ (France), Films A2 (France), Vega Films (Suisse), TSR (Télévision Suisse Romande), CNC (France), Sofica Investimage (France)
- Sociétés de distribution : AMLF (France), Pathé Distribution (France)
- Pays d’origine : France, Suisse
- Langue de tournage : français
- Période de tournage : début le 4 septembre 1989
- Lieu de tournage : Genève (Suisse)
- Format : 35 mm — couleur — 1.37:1 — son Dolby
- Genre : drame
- Durée : 90 minutes
- Alain Delon : « Lui », Roger Lennox et Richard Lennox
- Domiziana Giordano : « Elle », Elena Torlato-Favrini
- Roland Amstutz : Jules, le jardinier
- Laurence Côte : Cécile, la gouvernante
- Jacques Dacqmine : le PDG
- Christophe Odent : Raoul Dorfman, l'avocat
- Laurence Guerre : Della, la secrétaire
- Joseph Lisbona : le docteur Parker
SYNOPSISComtesse italienne, héritière d'industries, la belle Elena Torlato-Favrini renverse un homme en voiture. Elle le secoure, lui fait voir son usine, visitée ce jour-là par un secrétaire d'Etat, puis l'héberge dans sa luxueuse demeure. Il devient l'amant de cette femme altière avec qui, dit-on dans son entourage, aucun homme n'a jamais été à la hauteur. Sans doute cherche-t-elle à être vaincue à ses propres yeux, elle qui vit au coeur de ce monde de la haute bourgeoisie d'affaires, avec ses lois implacables, ses ramifications, ses prises de participation où ceux qui, par exemple n'ont que 3 % d' actions n'ont pas droit au chapitre, avec ses hiérarchies où le personnel de service doit apprendre à servir autant qu'à détester. L'homme, Roger Lennox faible, mou, lointain, conduit Elena, par son attitude, à se détacher de ses affaires. Arrive l'été. Au cours d'une promenade en bateau, il clame ne pas savoir nager. Elle le pousse à l'eau, et ne fait rien pour l'aider. Il se noie. Pour elle, la vie reprend, comme avant avec le cours du dollar... Surprise Lennox réapparaît. Il en est en tout cas le sosie. Il dit être le frère du défunt et avoir assisté à sa noyade. Il fait planer la menace du scandale. Tout à l'opposé de Roger, Richard Lennox est décidé, sùr de lui, conquérant. Richard n'est-il pas Roger ? "Je est un autre", a écrit Rimbaud. Il prend une part de plus en plus active aux décisions de l'entreprise, tandis qu'il est question d'une fabuleuse découverte technologique qu'aurait faite le père d'Elena tandis encore qu'un avion privé ramène de Beyrouth " La maja desnuda " de Goya, échangée comme une simple marchandise. Elena se repose sur Richard, qui est devenu son amant Nouvel été. Promenade en bateau. Cette fois, c'est elle qui manque se noyer, et lui qui la sauve, "Tout cela ils avaient l'impression de l'avoir déjà vécu". Elena fait ses adieux a son personnel domestique, Jules le jardinier et les autres, "Consumatum est".ANALYSE ET BOX OFFICEAlain DELON entame les années 90, après 33 ans de présence au box office, avec un film réalisé par Jean-Luc GODARD. C'est presque un passage obligé pour l'acteur qui va s'offrir une petite cure de reconnaissance par la profession entre deux polars.Le film est clairement destiné à redorer le blason de l'acteur et peut être d'assurer un relatif succès au réalisateur. Avec GODARD, c'est une caution morale pour DELON. Le titre évoque le courant qui a porté le cinéma français à partir de 1959 (les puristes ne m'en voudront pas d'e ne pas être un spécialiste de ce cinéma, donc les dates sont approximatives) dont le fameux "A bout de souffle" de Jean Luc GODARD. Evidemment pour le réalisateur le titre s'entend au sens premier du terme. Mais évidemment l'argument marketing n'aura échappé à personne et le film est présenté à Cannes où il rencontre un accueil favorable bien sûr.Etant incapable d'analyser ou même de comprendre ce film (je suis assez bourrin sur les bords), je dirai que le film qui est écrit et réalisé par GODARD est un assemblage de scènes sur fond de textes lus. Une méthode déja vue chez GODARD, une marque de fabrique. Le choix des compositions hétéroclite semble avoir fait l'objet d'une profonde attention. Le film bénéficie d'une belle photographie, c'es réellement agréable à regarder, mais l'ensemble a bien du mal à retenir mon attention (de bourrin, je le répète).Bref, on l'aura compris c'est un film pour puristes fans du réalisateur et il y en a.Alain DELON et l'actrice principale du film semblent concernés par le film. C'est une performance intellectuelle de l'acetur et non pas une performance physique.Sorti dans 7 salles à Paris, le film est bien accueilli par un public d'amateurs. Le film se glisse à la septième place et va demeurer stable et rester 4 semaines dans le top 15. Avec plus de 70 000 spectateurs sur Paris, on peut dire que le résultat est très honorable. Evidemment le film bénéficie d'une diffusion limitée en France où le film termine sa carrière à moins de 150 000 spectateurs, un score très honnête pour Jean-Luc GODARD.Pour Alain DELON, c'est finalement une opération sans risques. Il bénéficie de bonnes critiques et à la fin d'année, son nouveau film "Dancing Machine" devrait lui ramener un public plus populaire et lui assurer un succès.CATEGORIE
RANG
NOMBRE
SALLES
ENTREES FRANCE
140 356
ENTREES PARIS
ENTREES BANLIEUE
ENTREES PARIS BANLIEUE (film français)
71 667
exploitation Paris
1ère semaine
7
18 011
7
2ème semaine
10
14 067
7
3ème semaine
8
13 711
4ème semaine
13
8 423
11
Nombre de semaines Paris
30
Moyenne salles Paris 1ère sem
2 573
1er jour Paris
3 256
entrées Paris 14h
437
Cote du succès
*
Tags : ALAIN DELON BOX OFFICE, NOUVELLE VAGUE BOX OFFICE
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