• LES CRACKS - BOURVIL BOX OFFICE 1968

    LES CRACKS

      

    1er MARS 1968

     

     


     

    • Réalisation : Alex Joffé
    • Scénario : Alex Joffé
    • Adaptation et Dialogue : Jean-Bernard Luc, Gabriel Arout, Pierre Levy-Corti, Alex Joffé
    • Images : Jean Bourgoin
    • Musique : Georges Delerue, (éditions Hortensia)
    • Cascades réglées par Yvan Chiffre
    • Pellicule 35 mm - couleur par Eastmancolor, Franscope
    • Production : Fidès Régina, T.C Production, S.N.C, West Films Corona, Impéria (Franco-Italienne)
    • Directeur de production : Pierre Saint-Blancat
    • Producteur délégué : Gérard Ducaux-Rupp et Pierre Bochard
    • Distribution : SNC
    • Laboratoire : L.T.C Saint-Cloud
    • Auditorium de Paris-Studio-Cinéma (Billancourt)
    • Durée : 110 min
    • Date de sortie : 1er mars 1968
    • Genre : Comédie
    • Bourvil : Jules Auguste Duroc, inventeur
    • Robert Hirsch : Maître Charles Mulot, huissier de justice
    • Monique Tarbès : Delphine Duroc, la femme de Jules
    • Michel de Ré : le marquis de Lion
    • Anne Jolivet : Jocelyne de Lion, la fille
    • Bernard Verley : M. Lelièvre, le contrôleur
    • Gianni Bonagura : Pifarelli, le commandatore
    • Roger Caccia : le semeur-pêcheur
    • Patrick Préjean : Lucien Médard, le beau-frère de Jules
    • Francis Lax : Carrel

     

     

    Jules Auguste Duroc s’est ruiné pour mettre au point une bicyclette révolutionnaire dont Lucien Médard, son coureur cycliste de beau-frère, démontrera les qualités lors de la course Paris-San Remo organisée, cet été 1901, par deux journaux sportifs, l’un français, l’autre italien. Au matin du départ de l’épreuve, un huissier, Léon Charles Mulot, se présente à la boutique des Cycles Duroc pour opérer une saisie. Jules se sauve et gagne, avec son précieux vélo, la ligne de départ où il découvre que Médard, le traître, s’est fait engager par “La Gauloise”, l’équipe française. Voyant débouler son triporteur à moteur conduit par sa femme Delphine sous la contrainte d’un Mulot furieux, Jules n’a plus qu’une solution : se mêler à la course. Son engagement confirmé par les organisateurs, le marquis de Lion et l’Italien Pifarelli, Duroc suit le peloton où il vante les mérites de sa machine : cale-pieds, roue libre, guidon mobile… Mais Mulot, qui suit la caravane à bord du triporteur piloté par Delphine, n’a pas dit son dernier mot. Tout lui sera bon pour arrêter les coureurs et Duroc. D’abord des clous répandus sur la route ; les pneus crèvent et Jules est le plus rapide à réparer. Puis, à l’étape de Pougues-les-Eaux, un somnifère versé dans la citronnade offerte aux coureurs et que Jules sera le seul à ne pas boire. Rien n’y fait : à Vichy, Duroc passe en tête la ligne d’arrivée, les autres concurrents s’étant trompés d’itinéraire. Lorsque le marquis de Lion exalte les vertus du vélo de Duroc, Mulot est là qui imagine aussitôt un contrat d’association avec sa victime pour l’exploitation en commun – il se réserve néanmoins la majorité – de la bicyclette miraculeuse. Débarrassé de la menace de saisie, Jules signe le contrat et repart avec, désormais, un directeur sportif impitoyable : Mulot ! Pifarelli, catastrophé par les succès de Duroc aux dépens de son champion Orlandi, coince le peloton des Français dans les wagons d’un train qui transporte des porcs. Jules voit alors ses espoirs s’envoler. Mais, la chance aidant, il arrive encore en tête à Vals-les-Bains. Puis c’est la montagne, les lacets franchis sous les lazzis de l’intraitable Mulot qui, sentant son poulain au bord de la défaillance, coupe subrepticement le câble de ses freins. Duroc dévale les pentes qui mènent à San Remo, s’envolant littéralement au-dessus de la route jusqu’à trois mètres de la ligne d’arrivée qu’il ne peut franchir, vélo et pattes cassées ! Orlandi et Médard sont sur le point de le rattraper lorsqu’il entend son tortionnaire avouer son forfait et le traiter de tocard. C’en est trop ! Furieux, Duroc se relève et, se lançant à la poursuite de Mulot, franchit la ligne en vainqueur.

     

    Cette dernière collaboration avec Alex JOFFE va se révéler fructueuse. Cette fois l'acteur est en duo avec le génial Robert HIRSCH, acteur contorsionniste dont le niveau est pratiquement aussi élevé qu'un Louis de FUNES. Alex JOFFE livre une fresque qui n'est pas sans rappeler les grandes comédies américaines comme "Un monde fou...fou...fou" par exemple. Tourné en décors naturels en partant de la tour EIFFEL le film recrée l'esprit du tour de France du début du siècle. Les étapes sont longues, les incidents nombreux, les anecdotes pittoresques. Riche en couleur, le film comporte de nombreux gags visuels. BOURVIL est comme d'habitude très à l'aise dans un film de haut volée. En pleine forme alors qu'il est proche de lamaladie, il donne beaucoup de lui même. Sa collaboration avec HIRSCH est épatatante, mais n'oublions pas de signaler Monique TARBES qui a enfin un rôle plus développé qu'à l'accoutumée.

    Si le film s'empare dela première place des exclusivités, sa postion s'érode régulièrement pour se finir à un correct score de 350 000 spectateurs. C'est bien sûr le public de province qui propulse le film dans le top 10 annuel. Ce ne sont pas moins de 3 millions de spectateurs qui vont dans les salles. Sans Louis De FUNES, BOURVIL prouve qu'il possède toujours un pouvoir d'attraction sur le public. En plus, quand le film est bon..... 

     

     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    2 946 373

     

    ENTREES PARIS

     

    352 808

     

    ENTREES PARIS EXCLUSIVITE

     

    218 038

     

    1ère semaine

    1

    63 036

    5

    2ème semaine

    2

    48 620

     

    3ème semaine

    3

    39 022

     

    4ème semaine

    6

    23 018

     

    5ème semaine

    4

    22 433

     

    Cote du succès

     

    * * *

     

     

     

     

    .


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