• LE JUSTICIER DE NEW YORK - CHARLES BRONSON 1986

     

    LE JUSTICER DE NEW-YORK

    (DEATH WISH 3)

     1er NOVEMBRE 1985 (USA)

    15 MARS 1986

    (interdit aux moins de 16 ans)

     

     

     

     

    Réalisation

    Michael WINNER

    Scénario

    Brian GARFIELD

    Photographie

    Richard KLINE

    Musique

    Jimmy PAGE

    Production

    Michael WINNER
    GOLAN / GLOBUS
    CANNON

    Distribution

    MGM

    Durée

    92 minutes

    Tournage

     

    Paul Kersey

    Charles BRONSON

    Kathryn Davis

    Deborah RAFFIN

    Richard S. Shriker

    Ed LAUTER

    Bennett Cross

    Martin BALSAM

     

     

    Un bus se dirige vers New York. Dans celui-ci se trouve Paul KERSEY qui doit rendre visite à un de ses amis, Charlie, vétéran de la guerre de la Corée tout comme lui. Malheureusement celui-ci habite un quartier de New York infesté de voyous qui ferait passer le ghetto de Varsovie pour un havre de paix. Une bande de loubards (que l’on reconnaît grâce à leur tenue ridicule : blousons à clous, bandanas et lunettes noires) s’introduit dans le logement de Charlie et le tue. Evidemment Paul arrive sur ses entrefaites, rapidement relayé par la police qui le prend pour le meurtrier et qui l’arrête. Tout cela dans les 5 premières minutes du film. Le chef du commissariat SHRIKER reconnaît Paul et le met en prison, comble du hasard, avec une bande de loubards qui sont en train de rosser un black. Le groupe est mené par un chef d’opérette du plus haut ridicule (ses cheveux sont rasés sur le sommet du crâne où est peinte une ligne rouge …) interprété par le blond plutôt sympa Gavan O’Herlily. Il se bat avec lui, et celui-ci lui promet qu’il le tueraaaaa ! Tout cela sous la caméra de SHRIKER qui sourit. C’est qu’il a des problèmes dans son quartier SHRIKER les viols, les vols, les meurtres augmentent aussi vite que les cours de la bourse s’écroulent en cas de crise économique. Il faut réagir, mais il a une arme fatale: Paul le flingueur. Il le sort de taule et lui propose de dératiser le quartier, mais cette fois-ci légalement avec des flingues fournis par la police (on en rêvait, CANNON l’a fait !!) Mais attention y a du boulot en vue, et c’est lui le chef !!

    Paul fait connaissance des habitants du quartier, dont un ami de Charlie qui l’accueille chaleureusement, c’est qu’il a une belle réputation de Monsieur « Karcher », Paul !

    Il observe par une fenêtre les jeunes voyous qui grouillent dans la rue comme des blattes puis rencontrent les bons voisins, tous victimes, de bons citoyens apeurés !

    Il dîne chez un vieux couple, où la vieille dame fait si bien la cuisine, puis comme digestif bute deux voyous qui s’en prenaient à sa voiture, histoire de se dégourdir le poignet. SHRIKER approuve mais il va falloir faire un peu plus que ces deux amuse-gueules !

    Paul se remet en forme, il fait 5 pompes. 

    FRAKER, le chef des voyous et appelle Paul, ça va chauffer !! Paul prépare le terrain et piège son appart tranquilou. D’ailleurs en son absence, un voyou se fera mal au pied. Ouille.

    Il est temps que Paul rencontre la jeune avocate gironde qui le piste. On se demande ce qu’elle fout là bas d’autant plus qu’elle se fait remarquer par FRAKER.

    Paul forme les voisins à déposer quelques menus pièges et reçoit enfin son colis qu’il a commandé sur le net, un joli magnum .475

    Pendant ce temps FRAKER et sa bande violent la femme d’un gentil voisin de Paul. Bon, lui il a l’habitude, ça va, mais pas son pote. A l’hôpital le médecin annonce la mort de la jeune femme. S’ensuit une scène poignante sur le désespoir du mari.

    Paul passe à la vitesse supérieure, il tend un piège grossier à un des « muggers » et en pleine rue l’abat dans le dos et lui fait un trou large comme un passe plat. La foule et tout le voisinage acclament cette exécution. L’espoir renaît, la foule est galvanisée.

    Paul en profite pour draguer un peu l’avocate qui le trouve très gentleman.

    FRAKER est en rogne, ça va chier. Il arme ses troupes et défie Paul sous sa fenêtre. Attaqué dans la rue à la mitraillette, il s’en tire non sans avoir jeté du haut d’un toit un galapiat trop téméraire. Mais Paul a bien conscience que pour dératiser tout cela il aura besoin d’une arme un peu plus lourde. Il va voir son pote le voisin et lui commande une magnifique sulfateuse lourde, du massif quoi, il se fait même livrer un lance roquette anti-char. Puis dans l’attente va se taper la pouffe d’avocate qui n’attendait que cela. C’est ça aussi le charme à la BRONSON !

    Entre temps des dizaines de voyous mettent la ville à feu et à sang et abîment le gentil voisin qui a tenté de les arrêter. Cette fois SHRIKER annonce à Paul qu’il faut y aller. A la grande joie de la population Paul empoigne une énorme cartouchière et sa mitrailleuse lourde et tel un John RAMBO commence à dératiser la ville à grand coup de sulfateuse, les gugusses tombent comme des mouches. Du coup cela encourage la populace. Les habitants prennent leurs guns et les barres de fer.

    FRAKER contre attaque et met la ville à feu et à sang. Pour se faire plaisir il fait des cartons à la mitraillette sur des habitants en feu – à cause des cocktails molotov qu’il balance dans les maisons. La police s’y met mais elle est vite débordée. Paul décide de revenir au magnum, plus léger et bien plus efficace pour faire du carton précis. Comme à la foire du trône il dégomme les cibles une à une, en tirant la langue, pour mieux se concentrer. C’est qu’il aime le travail bien fait notre bon Paul.

    La populace se défend bien. Une bonne mère de famille défouraille même un loubard à coup de fusil à pompe. Paul et SHRIKER font équipe ensemble et tuent quelques dizaines de loubards d’un pas léger- parce que BRONSON il se déplace plus tellement vite quand même !

    Le duel final arrive, Paul se fait piéger chez lui par FRAKER il va se faire tuer, mais SHRIKER déboule et surprend notre nazillon. Paul l’abat, mais celui-ci n’était pas mort bien sûr, le fourbe ! Il portait un gilet pare-balles !! Il va exécuter les deux hommes, mais Paul qui était proche du lance roquette s’en empare. Dans un rictus de terreur (bien rigolo- quel acteur !) FRAKER comprend que là, il va douiller malgré le gilet !! Paul le roquettise en même temps que la moitié de la façade de l’immeuble.

    Le temps d’un clin d’œil coquin le flic et le justicier se séparent non sans avoir constaté qu’ils avaient fait du sacré bon boulot. Parce que quand même il ne faudrait pas que ça se sache tout ça, on est limite dans la légalité.

    Paul s’en va dans le lointain avec ses bagages, le brushing impec et pas une goutte de sueur avec tout ça ! 

     ******************************************

    Considérons le film d’un point de vue historique. Sous l’ère de Ronald Reagan, le cinéma d’action a bien du mal à se renouveler par manque d’ambitions et par manque de nouvelles stars. Ce n’est qu’en 1988 que Mel GIBSON, Bruce WILLIS, Arnold SCHWARZENNEGER vont redonner des lettres de noblesses à un genre moribond. Comme la nature à horreur du vide ce sont les GOLAN / GLOBUS qui investissent l’espace avec des acteurs comme Michaël DUDIKOFF et Charles BRONSON acteur largement sexagénaire, mais qui se maintient bien malgré sa belle moumoute, mais qui ne peut espérer rien d’autre que les 400 000 dollars qui lui sont proposés pour subvenir à son train de vie et rester en haut de l’affiche. Comme RAMBO 2 triomphe au Box Office mondial, les deux producteurs vont faire leur Rambo à eux, avant d’embaucher STALLONE himself. L’idée des deux compères est de surfer sur le thème des émeutes aux Etats-Unis et de l’insécurité des banlieues des grandes villes. Ca c’est du pur talent, saisir l’actualité au bond pour faire de tels bons films.

    L’affiche du film est une imitation de celle de Rambo 2 et est très spectaculaire, avec BRONSON et sa sulfateuse an pleine action. Contre toute attente, le film fonctionne très bien aux USA où il prend la tête du Box Office, dans un box Office globalement très faible. En France le film est bien accueilli par le public, à défaut d’être bien accueilli par la critique, et frôle les 100 000 entrées en première semaine à Paris avant de s’effondrer dans les normes d’un film CANNON. Au final 740 000 entrées pour ce fleuron du 7ème art, voilà qui est encourageant pour les GOLAN / GLOBUS qui vont continuer leur association avec Charles, celui-ci retrouve une troisième jeunesse.

    Et le film. On l’aura compris avec les GOLAN / GLOBUS on est rarement déçu. Avec eux tout est possible, le justicier passe dans la catégorie du nanar pur jus, mais on aime ! Paul est maintenant un super héros invincible et c’est avec joie que l’on regarde ce grand spectacle jouissif et on se régale de tant de ringardise. Les voyous ont un look incroyable, les méchants tombent comme des mouches, ça explose sur fond de musique joyeuse.

    Charles BRONSON qui a bien du mal à courir traverse le film tel un monolithe. Il parait qu’il a regretté la violence du film et qu’il ne savait pas lorsqu’il tournait les plans où il tire au magnum que les deux producteurs rajouteraient des voyous qui tombent par dizaines sous les coups de feu du justicier.

    La bonne surprise du film, c’est que Michael WINNER filme toujours aussi proprement et que le film bénéficie d’une bonne photographie. Ce navet sera la fin de leur glorieuse association. Par décence on ne mesurera pas le chemin parcouru entre leur premier film et celui-ci.

    Même si ce film est un OVNI on rigole beaucoup et c’est bien le principal. C’est tellement nul, que cela en devient talentueux. Rien que pour le plan sur le rictus de FRAKER le film mérite d’être revu plusieurs fois. A chaque vision c’est la poilade assurée, c’est d’ailleurs un de mes nanars préférés. Les films GOLAN /GLOBUS manquent beaucoup aujourd’hui dans un paysage cinématographique assez prévisible. Mais à l’époque pas sûr que le public Français ne tienne pas rigueur à Charles d’avoir tourné cette chose.    

     

    ENTREES France

     

    740 443

     

     

    Total ENTREES Paris

     

     

    187 629

     

    ENTREES Paris

     

    1ère semaine  n°1

    2ème semaine n°4

    3ème semaine n°11

     

     

     

     95 689

     46 165

     20 135

     

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    8

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    45

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    2 126

    1er JOUR Paris

    12 272

    BUDGET

    9 M$

    (18 M$ 2008)

    Recettes USA

    (2 semaines n°1)

    16.1 M$

    (32 M$ 2008)

    COTE DU SUCCES

    * *

     

     LE JUSTICIER DE NEW YORK - TRAILER VO

     

     

    CHARLES BRONSON - LE JUSTICIER DE NEW YORK

     

    ED LAUTER - LE JUSTICIER DE NEW YORK

     

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    CHARLES BRONSON - LE JUSTICIER DE NEW YORK

     

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    LE JUSTICIER DE NEW YORK - CHARLES BRONSON

     

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    LE JUSTICIER DE NEW YORK - DEATH WISH 3

     

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