• LE JOUR ET LA NUIT - ALAIN DELON BOX OFFICE 1997

    LE JOUR ET LA NUIT

     

    14 FEVRIER 1997

     


    LE JOUR ET LA NUIT - BOX OFFICE ALAIN DELON 1997


     
    • Réalisation : Bernard-Henri Lévy
    • Scénario : Bernard-Henri Lévy et Jean-Paul Enthoven
    • D'après une histoire de Bernard-Henri Lévy
    • Photographie : Willy Kurant
    • Musique originale : Maurice Jarre
    • Production : Eric Dussart, Denise Robert, Jacques de Clercq, Alfonso Gómez Arnau
    • Production : M6 , Les Films du Lendemain
    • Distribution : MKL
    • Format : couleur - Son : stéréo
    • Genre : drame
    • Durée : 110 minutes
    • Alain Delon (Alexandre)
    • Arielle Dombasle (Laure)
    • Lauren Bacall (Sonia)
    • Francisco Rabal (Cristobal)
    • Karl Zéro (Filippi)
    • Xavier Beauvois (Carlo)
    • Marianne Denicourt (Ariane)
    • Jean-Pierre Kalfon (Lucien)
    • Julie Du Page (Norma)
    • Véronique Lévy (Consuelo)
     
    SYNOPSIS
     
    Alexandre, célèbre écrivain français, vit retiré depuis dix ans au Mexique. Il n'écrit plus, s'occupe de son hacienda, pratique encore de temps en temps la boxe et cultive sa mélancolie. Il s'intéresse aux légendes indiennes et aime survoler terre et mer avec sa montgolfière. Avec lui vit Ariane, sa femme, qu'il a aimée mais qu'il abandonne désormais à un jeune amant, Carlo, un vulcanologue progressiste. Et Sonia, une mystérieuse Américaine qui semble en savoir beaucoup sur lui. Et Lucien, l'inquiétant secrétaire. Quant à Cristobal, c'est un voisin, ex-militant de gauche devenu propriétaire terrien et truand, que des conspirateurs locaux, aidés par Carlo, veulent abattre. Alexandre reçoit la visite d'un producteur de films, Filippi, et d'une jeune actrice, Laure, qui voudraient adapter à l'écran son premier roman, grand succès qui a marqué une génération, centré autour d'un personnage de femme qu'incarnerait Laure. Laure, belle, un peu naïve, espère décrocher un grand rôle mais se retrouve bientôt au centre d'enjeux passionnés qui la dépassent. Tout d'abord elle intéresse superficiellement Carlo, à qui elle se refuse; puis Alexandre, qui se croyait revenu de tout, tombe sincèrement amoureux d'elle, ce qui lui remet en mémoire la légende locale, qui veut qu'un homme naisse deux fois dans une même vie, et que sa seconde naissance soit la bonne. Tandis que Sonia – qu'Alexandre aima jadis et qui fut le modèle de l'héroïne douloureuse du roman – initie Laure, l'écrivain est prêt à autoriser l'adaptation du livre. Mais Laure est tuée par une balle perdue lors du piège tendu à Cristobal. Désespéré, Alexandre se suicide en faisant exploser sa montgolfière en plein ciel.
     
     
    ANALYSE ET BOX OFFICE
     
    Après le désastre commercial de " L'ours en peluche" Alain DELON prend du recul et va de nouveau être père. Toutefois, il accepte de participer à ce qu'il croit être un documentaire d'Agnès VARDA sur le cinéma, "Les cent et une nuits". Seulement il se fait "piéger" par la réalisatrice qui filme tout ce qu'elle peut de l'acteur y compris son arrivée sur le tournage en hélicoptère. A ce titre, l'acteur figure au générique du film, mais il réfute celle-ci et regrette le procédé. Ce qui l'éloigne encore plus des plateaux. 
    C'est donc avec près de 3 ans d'absence qu'il refoule un plateau de cinéma pour le premier film réalisé par Bernard Henri Levy. Ecrivain, Bernard Henri Levy était sans doute un des hommes les plus détestés du paysage français pour de bonnes, mais parfois de mauvaises raisons. 
    Avant même la mise en route du tournage, il crée la polémique. En tant que Président de la commission d'avance sur les recettes, il s'octroie une bonne avance à son propre film ce qui ne manque pas de faire grincer quelques dents. 
    C'est la société "Les films du landemain" qui supervise le film, une société fondée avec les fonds de son père et de Francois PINAULT. Evidemment sa femme partagera la vedette avec Alain DELON.
    N'ayant lu aucun livre de BHL, et d'ailleurs n'ayant jamais lu de livre où il n y a pas d'images tout court, il est plus facile pour moi de donner un avis sur le film en question.
    La photographie est correcte les paysages aidant. Le film me rappelle par certains aspects "L'assassinat de Trotsky" de Joseph LOSEY par le climat Sud Américain et  les rapports entre l'écrivain reclus (DELON) et la cour des personnes qui l'entoure. Ce n'est donc pas un film d'action, mais un film contemplatif. Chacun trouvera dans le film les références dont BHL truffe son film avec plus ou moins de bonheur.
    Le film souffre en fait de deux défauts: un casting certes séduisant, mais hétéroclite, la sauce ne prend pas et c'est  l'illustration notable du manque d'expérience de LEVY : on ne s'improvise pas réalisateur et le choix du casting est vital. Faire tourner ensemble des personnes que l'on apprécie n'est pas un gage que la "sauce" prenne.
    Le deuxième point, quelque peu lié au premier est que Karl ZERO est sans doute le pire acteur jamais vu et que c'est un euphémisme de penser qu'il plombe très sévèrement le film.
    Sinon Alain DELON semble à l'aise et évolue librement avec un réalisateur qui lui fait confiance. Sans doute pas son meilleur rôle, mais du moins la douleur de "L'ours en peluche" s'estompe. La sculpturale Arielle DOMBASLE qui a déjà une solide carrière d'actrice s'en sort bien et nous pouvons encore admirer quelques instants sa plastique totalement impeccable.
    Et puis bien sûr il y a Lauren BACALL dont la classe ultime illumine le film. Rien que pour elle, le film mérite d'être vu.
    Et puis en définitive, le film n'est pas vraiment plus mauvais que "L'assassinat de Trotsky" et en tout cas, bein meilleur que "Les Spice Girls, le film" sorti quelques temps plus tard....
    A sa sortie, le film se fait éreinter par la critique avec une férocité assez inédite. Sans doute pour des raisons parfois inavouables. car le film n'est ni vraiment bon, ni vraiment mauvais. BHL manque de recul et d'expérience c'est certain, pour le reste....
    Les détracteurs haineux de BHL peuvent pavoiser, le film est un échec cuisant et à bien du mal à dépasser la sphère de la capitale, déjà que ce n'est pas bien brillant dans les salles parisiennes. Le réalisateur ne renouvellera pas l'expérience. Alain DELON lui annonce, un peu  à la surprise générale, qu'il tourne un film avec Jean Paul BELMONDO, son compère de l'illustre "Borsalino" qui a triomphé dans les salles 27 ans auparavant.    
     
     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    73 147

     

    ENTREES PARIS

     

     

     

    ENTREES BANLIEUE

     

     

     

    ENTREES PARIS BANLIEUE (film français)

     

    33 091

     

    exploitation Paris

     

     

     

     

     

     

     

    1ère semaine

    12

    17 714

    17

    2ème semaine

    11

    12 243

     

    Nombre de semaines Paris

     

    8

     

    Moyenne salles Paris 1ère sem

     

     

     

    1er jour Paris

     

    4 676

     

    Cote du succès

     

    0

     

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    ARIELLE DOMBASLE - LE JOUR ET LA NUIT
     
     
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    ALAIN DELON - LE JOUR ET LA NUIT
     
     
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    LAUREN BACALL - LE JOUR ET LA NUIT

     
     
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