• LE CORNIAUD - LOUIS DE FUNES ET BOURVIL BOX OFFICE 1965

     

    LE CORNIAUD

    24 MARS 1965

     

     LE CORNIAUD - BOX OFFICE LOUIS DE FUNES 1965

     

     

    • Réalisation : Gérard Oury
    • Scénario : Gérard Oury
    • Adaptation : Gérard Oury, Marcel Jullian
    • Dialogues : Georges Tabet, André Tabet
    • Musique : Georges Delerue et Gioachino Rossini
    • Sociétés de Production : Les Films Corona
    • Sociétés de distribution : Valoria Films
    • Producteur : Robert Dorfmann
    • Tournage : 31/08/64-11/10/64
    • Genre : Comédie, Aventure
    • Durée : 105 minutes
    • Bourvil : Antoine Maréchal
    • Louis de Funès : Léopold Saroyan
    • Venantino Venantini : Mickey dit « le bègue », dit « la souris »
    • Henri Génès : Martial
    • Guy Grosso : un douanier
    • Michel Modo : un douanier
    • Robert Duranton : l'athlète sous la douche
    • Henri Virlogeux : un truand, associé de Saroyan

     

    SYNOPSIS

    Antoine Maréchal, petit commerçant à Paris, s'apprête à partir en vacances en Italie, lorsque sa petite voiture est réduite en miettes par la luxueuse voiture du coléreux Saroyan, directeur d'une importante maison d'import-export. D’abord méprisant et de mauvaise foi, Saroyan reconnaît soudain ses torts et offre à Maréchal, qui n'en croit pas ses oreilles, le voyage Paris-Naples en avion, lui proposant de revenir, tous frais payés, de Naples à Bordeaux, avec la Cadillac d'un de ses amis. Maréchal accepte bien volontiers cette proposition inattendue. Mais Saroyan est en réalité un important chef de gang qui cherche le moyen de rapatrier de Naples à Bordeaux une voiture bourrée de drogue et de diamants. Pour plus de sûreté, Saroyan et ses accolytes le surveillent, tandis que la bande rivale de La Souris les prennent en filature. Le "corniaud", tout au plaisir du voyage, ne se rend compte de rien. Il flirte avec une manucure, fait la connaissance d'une auto-stoppeuse, multiplie les maladresses et essaime en cours de route les trésors qu'il emporte. Mais lors du passage de la douane, il se rend compte du rôle qu'on lui fait jouer et, prenant la situation en main, il mettra son honneur à livrer la Cadillac à l'heure dite et à faire arrêter les bandits.

     

    ANALYSE ET BOX OFFICE

    Gérard OURY possède de l'ambition. Il a débuté sa carrière en tant qu'acteur convenable, certes, mais pas transcendant. On se souviendra de lui en tant que chirurgien esthétique qui donne la beauté à Michèle Morgan sur le tournage du "Miroir a deux faces" d'André Cayatte, avec...Bourvil, mais pas grand chose d'autre. Il trouve d'autres satisfactions en devenant réalisateur avec des films comme "la menace" ou "le crime ne paie pas" qui a été un grand succès au cours de l'été 1962, mais cela ne lui suffit pas. Le genre des comédies en France est très répandu, mais celles-ci sont en général des productions aux budgets limités, qui tiennent le coup grâce aux acteurs français qui sont souvent de grande qualité. Pour lui, il convient de préparer longuement un film, le professionnaliser au maximum. Il est nécessaire d'avoir un bon budget, un bon scénario, de bons opérateurs afin de mettre le maximum de chances de son coté, et bien sûr de bénéficier des meilleurs acteurs à fortiori s'ils sont populaires, donc susceptibles d'emmener des spectateurs dans les salles. A ce jeu là, Bourvil est incontournable. Pas encore en "solo" où l'acteur n'est pas celui qui attirait le plus de spectateurs dans les salles, mais bien en duo où il n'a jamais eu d'équivalent. En effet lorsqu'il est partenaire d'une star, les entrées semblent multipliées. C'était immanquable avec Luis Mariano, mais aussi jean Gabin dont "La traversée de Paris" ou "Les misérables" représentent le pic de la carrière de Gabin après guerre. Et bien sûr Jean Marais sorti du ventre mou du box office avec "Le Bossu" et "Le Capitan" deux énormes succès. Mais aussi ses seconds rôles dans "Les trois mousquetaires" ou "Cadet Rousselle". En 1963 il a relancé à lui seul un Fernandel très nettement en perte de vitesse avec "La cuisine au beurre".

    Maintenant qui pour l'accompagner ? Dans cette génération d'acteurs il n y a pas tant de candidats que cela. Fernandel n'a semble-t-il jamais été sollicité, restent Francis Blanche, Darry Cowl, Serrault et Poiret, mais aussi Louis De  Funès. Nous l'avons déjà abordé De Funès à l'époque est reconnu comme un des meilleurs par la profession. Ses scores au box office deviennent très intéressants depuis le succès de "Pouic Pouic" et il n'est pas encore très cher. Les deux acteurs se connaissent car ils ont tourné ensemble "Poisson d'avril" à l'époque où De Funès n'était qu'un second couteau du cinéma alors que Bourvil était déjà une sacrée vedette, et bien sûr dans "La traversée de Paris". Ce sera donc de dernier qui a cependant un agenda surchargé. En cette année 1964, il tourne "Le gendarme de Saint Tropez" fin mai et poursuit dans la foulée avec "Fantômas" qui se tourne en plein été 1964. Le début du tournage du "Corniaud" débutant le 30 août 1964, Louis DE Funès devra quitter le tournage de Fantômas une semaine avant la date officielle de fin de tournage.  

    Pour Gérard Ouru l'ambition est de redorer le blason des comédies françaises. Chez lui pas (encore) de vulgarité, pas de film bâclé. C'est une envie de cinéma à l'américaine qui comporte de beaux décors, une intrigue solide, un beau casting et des situations cocasses écrites et préparées bien en amont. Et puis également quelques gags visuels destinés à être assimilés par un public international.

    Doté d'un budget confortable de 3.5 millions de francs (600 000 euros) le tournage peut débuter en Italie pour se terminer à Paris. 

    Le problème, pour autant que cela en soit un, est que "Le gendarme de Saint Tropez" sort début septembre 1964 et  que le film devient un énorme succès et que le statut de  Louis DE Funès est en train de changer rapidement. Lorsque ce dernier intègre le tournage et voit les rushs il demande un traitement à égalité avec Bourvil. Au fur et à mesure des jours de tournage Oury qui constate à la vision des chiffres d'entrées du "gendarme" qu'il a le nouveau cador du box office dans les mains, n'a pas le choix que d'écrire des scènes pour sa nouvelle star soit entre autres celle du garage où il répare sa voiture sous l'air de Rossini ( grande scène burlesque par ailleurs) et celle où il prend sa douche en compagnie de Robert Duranton. Tout ceci ne semble pas avoir dérangé Bourvil, bonne pomme habituée à partager l'affiche avec toutes sortes de vedettes. 

    Si on enlève les deux acteurs, "Le corniaud" est un bon "road movie" bonifié par le meilleur gag visuel de Oury qui semble tiré d'une bande dessinée avec la destruction d'une 2CV totalement bardée d'écrous explosifs. Le talent des deux acteurs étant de ne pas s'écrouler de rire durant les répliques ce qui aurait "gâché" la journée du réalisateur. Le budget qui va pourtant enfler au vu des aléas de tournage. Reste que le réalisateur est encore maître de son film et reste loin des "kolossales" lourdeurs de "L'as des as". "Le corniaud" reste son film le plus maîtrisé et à ce titre, sans doute son meilleur (ce qui n'engage que moi). Évidemment le talent des deux acteurs fait énormément pour le film et c'est un doux euphémisme. 

    Ce succès phénoménal impose définitivement De Funès comme numéro un du box office français, en trois films. Il a mangé toute la concurrence. Bourvil connait lui aussi évidemment le pic de sa carrière (à cette date) et il peut ainsi se consacrer à d'autres projets d'autant que "Les Grandes gueules" où il obtient un rôle dramatique est également un beau succès.

    Alors que le film triomphe sur les écrans, De Funès tourne "Le gendarme à New York" et enchaîne avec "Fantômas se déchaîne"; Sur le plateau du "Fantômas" Jean Marais devra se faire une raison : c'est désormais De Funès la star et le film se fera autour de lui, et pour lui. C'est dur, mais c'est la loi du succès. 

    Dans cet agenda toujours surchargé et balisé, De Funès a déjà donné son accord à Gérard OURY pour reformer son duo dès l'année suivante dans l'esprit de connaitre un succès comparable.

    "Le Corniaud" multi diffusé à la télévision avec succès demeure un inaltérable classique du cinéma français et reste présent dans le top 10 "all time" du box office des films français. 

     

    BOX OFFICE

     

    FRANCE -  Le film sort à Paris sur 6 salles et réalise immédiatement de très beaux scores sur celles-ci avec 9 900 entrées au Mercury sur les Champs-Elysées, 11 130 entrées au cinéma La Madeleine dans le 8ème arrondissement, 12 200 entrées au Max Linder et 13 128 entrées au cinéma Les images. Avec 71 155 entrées sur 7 salles (dont une à Orly en périphérie de Paris) le film ravit la première place à "Goldfinger". ces chiffres seront largement confirmés les semaines suivantes ( 44 000 entrées en 4 semaines au Mercury, 57 495 au Mistral, 51 700 au Max-Linder). Sur la France le film va buter à la seconde place du top 30 hebdomadaire derrière "Goldfinger" mais dès la semaine suivante il va laminer la concurrence (Même si Goldfinger restera de nombreuses semaines n°2) avec 331 000 spectateurs, puis 403 000 spectateurs, puis un pic a 495 000 spectateurs sur 57 salles pour les vacances de Pâques. Un rouleau compresseur et la naissance d'un phénomène. Les salles en redemandent et il n'est pas rare que le film soit de retour sur les écrans au delà de la durée initiale suite à la demande des spectateurs. Le film qui devient le plus grand succès français depuis "Le petit Monde de Don Camillo" va entamer une domination sans partage sur le box office hebdomadaire français avec 27 semaines de suite en tête du Top 30. Il faudra attendre septembre 1965 et "Le tonnerre de Dieu" pour qu'il perde sa première place alors qu'il a déjà engrangé 5 300 000 spectateurs. Il ne faudra pas attendre beaucoup de semaines pour que "Le gendarme à New-York" débarque dans le top alors que le premier "Gendarme" est toujours classé dans le top 30, c'est l'explosion Louis de Funes". "Le corniaud" reste 55 semaines dans le top 30 avec 6.9 millions de spectateurs à l'issue de sa sortie. 

    Mais le film se quitte pas l'exploitation française car il sera très régulièrement exploité jusqu'en 1977 avec de très belles années (encore 807 000 entrées en 1967, 486 000 en 1970, 730 000 en 1973, 321 000 en 1975). Avec 11 743 250 entrées au total il occupe en 2019 la 21ème place all-time en France et la première place des films sortis en France en 1965.

    BELGIQUE (par Didier Noisy) : Distribué par Mercury Films, le film sort à Bruxelles, le 18/03/1965, dans deux salles : le Capitole (597 places) et le Métropole (2780 places), dans lesquels il rapporte respectivement 268 000 et 675 000 francs belges (FB). A l'issue de sa première semaine d'exclusivité, il engrange, donc, une recette de 943 000 FB, ce qui le place en seconde position du B.O. hebdo, derrière le raz-de-marée "Goldfinger", sorti la semaine précédente. Pour sa deuxième semaine d'exclusivité, il reste toujours en seconde place derrière le James Bond, avec une recette de 826 500 FB. Il lui faudra attendre sa 6ème semaine d'exploitation pour passer devant l'agent 007...

    Au bout de 6 semaines, le film avait déjà réuni 94 000 bruxellois (soit 4 149 060 FB)

    Au final, si le film de Gérard Oury n'a jamais pu prendre la première place du B.O. hebdo à Bruxelles, il a malgré tout eu assez de "jambes" pour tenir l'affiche pendant 26 semaines (!!!) consécutives dans différentes salles d'exclusivités et de continuations. Totalisant 8 239 531 FB ! Score qui lui permet de se placer en seconde position (toujours derrière "Goldfinger" !), pour l'année civile 1965.

    Le film sort à Charleroi le 2 avril, au "Paris", réalisant 292 000 FB en 1ère semaine, 260 465 FB en 2ème semaine et 275 385 FB en 3ème. Puis, le 9 avril, il sort à Liège au "Normandie", engrangeant 414 091 FB en 1ère semaine et 443 033 en 2ème semaine. Le film sort également, entre autres, au cinéma "l'Eden" de Mouscron, réalisant 222 211 FB en 1ère semaine. 

    Par la suite, "Le corniaud" a bénéficié de pas moins de 14 rééditions (plus ou moins importantes), cumulant ainsi la coquette somme de 18 000 000* FB, rien que sur Bruxelles ! 

    *(chiffres arrondi volontairement, car certaines données ne sont pas compètes, pour cause de "trous" dans certains numéros des revues belges des différentes époques dont sont issues ces données) 

    ARGENTINE : Distribué par Columbia, le film sort à Buenos Aires en 1966. il réalise 704 000 pesos en 3 semaines d'exclusivité (au 31/11/66) 

    BRESIL : Egalement pour le compte de la Columbia, le film sort le 13 février 1967, dans 8 salles en... version italienne (???!), tenant l'affiche pendant 6 semaines d'exclusivité. 

    GRANDE-BRETAGNE : Distribué par Gala, le film sort à Londres le 21/04/66 au Cameo-Royal, où il tint l'affiche durant seulement 3 semaines d'exclusivité (jusqu'au 11/05/66). Ce qui est considéré comme un échec... 

    GRECE : Distribué par la très importante société Damaskinos-Michaelidès, le film réalise 41 097 entrées en exclusivité à Athènes. 

    ISRAËL : Le film sort en octobre 1965 à Tel-Aviv, au cinéma Mograby (1020 places) où il reste 6 semaines à l'affiche. Puis, en décembre 1965, il sort à Haifa au Peer, où il reste 2 semaines en exclusivité. 

    ITALIE (par Laurent Aumaitre) Le Corniaud à réalisé 339 788 000 lires de recettes dans tous le pays. La différence entre les recettes des seules salles d'exclusivité de 16 villes, et celle du pays tout entier. Cela représente environ 1.4M d'entrées.

    JAPON : Distribué par la société Eihai, le film sort à Tokyo le 26 mars 1966, réalisant 20 164 600 yens en 42 jours d'exclusivité. 

    LIBAN : Sorti sous la banière Columbia, le film sort à Beyrouth le 20 janvier au Colisée et à l'Empire où il est projeté pendant 21 jours. 

    MEXIQUE : Toujours chez Columbia, le film sort à Mexico le 19 mai 1967 au Paris, et le 26 mai au Reforma, dans lesquels il reste 49 jours à l'affiche, rapportant 530 424 pesos au cours de son exclusivité.

    PHILIPPINES : Le film sort pendant le deuxième trimestre 1966 au cinéma Roxan, où il rapporte 2 131 pesos philippins. 

     

    CATEGORIE RANG ENTREES SALLES
    ENTREES FRANCE 1 11 743 250
     
    1ère semaine FRANCE
    3 124 038 19
    2ème semaine FRANCE  1 331 100
    42
    3ème semaine FRANCE  1 403 683
    45
    4ème semaine FRANCE  1 495 292
    57
    5ème semaine FRANCE 1
    392 006
    60
    6ème semaine FRANCE  1 388 741
    63
    7ème semaine FRANCE  1 291 321 68
    8ème semaine FRANCE 1 183 885 62
    9ème semaine FRANCE  1 195 349 62
    10ème semaine FRANCE  1 235 081 69
    ENTREES PARIS BANLIEUE   2 743 707
     
    1ère semaine 1 71 555
    7
    2ème semaine 1 71 088
    7
    3ème semaine 1 80 544
    7
    4ème semaine 1 81 922
     7
    5ème semaine 1 59 469
    7
    6ème semaine 1 67 779
    7
    7ème semaine 1 62 789
    8
    Budget   5.3 MF  
    Cote du succès   * * * * * *
     

     SOURCE CNC

     

     

     

    LE CORNIAUD - GERARD OURY

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LOUIS DE FUNES ET BOURVIL - LE CORNIAUD

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    LOUIS DE FUNES - LE CORNIAUD

     

     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

    BOURVIL - LE CORNIAUD

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    LOUIS DE FUNES - LE CORNIAUD

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    BOURVIL - LE CORNIAUD

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    BOURVIL ET LOUIS DE FUNES - LE CORNIAUD

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     DOCUMENTS ANNEXES (PHOTOS DE DIDIER NOISY)

     

    LE CORNIAUD -  LOUIS DE FUNES BOX OFFICE 1965

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LE CORNIAUD -  LOUIS DE FUNES BOX OFFICE 1965

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    LE CORNIAUD -  LOUIS DE FUNES BOX OFFICE 1965

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LE CORNIAUD -  LOUIS DE FUNES BOX OFFICE 1965

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Commentaires

    10
    Didier Noisy
    Vendredi 31 Mai 2019 à 16:37

    Eh bien voilà !!! En voilà une belle fiche détaillée ! wink2  Manquent plus qu'à remonter les données de Laurent et la fiche sera (quasi) complète... cool

    9
    Didier Noisy
    Samedi 30 Mars 2019 à 12:33

    coolcoolcool 

    Bon, ben Renaud, mine de rien tout ça, ça te fait une belle fiche complète ! Comme dirait l'autre, y a plus qu'à... wink2 

     

      • Samedi 30 Mars 2019 à 13:44

        Oui merci a tous les deux bien sûr. Là je fais des "lettres" (vous savez de quoi je parle) et promis je remonte tout cela !

    8
    Laurent
    Vendredi 29 Mars 2019 à 12:50

    Le Corniaud à réalisé 339 788 000 lires de recettes dans tous le pays. La différence entre les recettes des seules salles d'exclusivité de 16 villes, et celle du pays tout entier. Cela représente environ 1.4M d'entrées. C'est pas si mal Renaud.

    Ajoutons que le film attira 1 105 121 spectateurs en Espagne lors de sa première exploitation, puis encore 440 737 dans les années 70 (1977 ?)

    Mais également 30 900 000 en U.R.S.S en 1968. Un véritable carton. Au point que 20 ans plus tard, lors de sa reprise, il était toujours un film culte, expliquant ainsi les 21 100 000 entrées supplémentaires. Avec un total de 52 millions d'entrées, il est le 22ème plus gros succès all-time pour un film étranger au pays de Poutine, et le 54ème toutes nationalités confondus. Plutôt pas mal, non ?

    Pour son exploitation londonniène, le Cameo-Royal étant une salle de 399 places, trois semaines et puis s'en va, n'était pas une belle performance il est vrai. Dans la moyenne de ce que faisaient les films français, autrement dit, un échec.

    Il n'y a rien d'étonnant à ce que le  Corniaud fut distribué dans sa version italienne en Argentine. S'agissant d'une co-production franco-italienne, avec un casting italien important, Bourvil n'étant pas vraiment connu hors de nos frontières, et De Funès alors totalement inconnu, de l'autre côté de l'Atlantique ce film à facilement dû être pris pour un film italien. D'autant qu'à l'époque, le cinéma italien avait bien la côte auprès du public argentin.(yesyesyesyesyesyesyesyes)

    7
    Didier Noisy
    Jeudi 28 Mars 2019 à 20:04

    ARGENTINE : Distribué par Columbia, le film sort à Buenos Aires en 1966. il réalise 704 000 pesos en 3 semaines d'exclusivité (au 31/11/66) 

    BRESIL : Egalement pour le compte de la Columbia, le film sort le 13 février 1967, dans 8 salles en... version italienne (???!), tenant l'affiche pendant 6 semaines d'exclusivité. 

    GRANDE-BRETAGNE : Distribué par Gala, le film sort à Londres le 21/04/66 au Cameo-Royal, où il tint l'affiche durant seulement 3 semaines d'exclusivité (jusqu'au 11/05/66). Ce qui est considéré comme un échec... 

    GRECE : Distribué par la très importante société Damaskinos-Michaelidès, le film réalise 41 097 entrées en exclusivité à Athènes. 

    ISRAËL : Le film sort en octobre 1965 à Tel-Aviv, au cinéma Mograby (1020 places) où il reste 6 semaines à l'affiche. Puis, en décembre 1965, il sort à Haifa au Peer, où il reste 2 semaines en exclusivité. 

    ITALIE : Sur la saison 1965/1966, le film aurait rapporté 65 336 000 lires. (Renaud, je suppose que tu as des données plus pécises concernant l'Italie. Je te laisse donc le soin d'affiner tout ça)... 

    JAPON : Distribué par la société Eihai, le film sort à Tokyo le 26 mars 1966, réalisant 20 164 600 yens en 42 jours d'exclusivité. 

    LIBAN : Sorti sous la banière Columbia, le film sort à Beyrouth le 20 janvier au Colisée et à l'Empire où il est projeté pendant 21 jours. 

    MEXIQUE : Toujours chez Columbia, le film sort à Mexico le 19 mai 1967 au Paris, et le 26 mai au Reforma, dans lesquels il reste 49 jours à l'affiche, rapportant 530 424 pesos au cours de son exclusivité.

    PHILIPPINES : Le film sort pendant le deuxième trimestre 1966 au cinéma Roxan, où il rapporte 2 131 pesos philippins. 

     

    Voilà, c'est tout (pour moi) ! 

      • Jeudi 28 Mars 2019 à 20:45

        Oh là, tu me prends par surprise...merci donc car nous n'étions pas du tout dessus. Et bien quelques réflexions: Laurent a bien plus de chiffres que moi sur l'Italie et manque de bol "Le Corniaud" j'ai rien dessus car j'ai un gros manque pour la saison 64/65.... Il n'a pas réellement cartonné et pourtant De Funes va connaitre une très belle période entre 1966 et 1968, mais je pense que c'est "La grande vadrouille" qui l'a révélé.

        Pour la grande Bretagne ce n'est pas étonnant car en général le cinéma français était peu distribué et connaissait quelques succès d'estime, mais de toute manière il y avait beaucoup d'acteurs de comédies anglais que nous ne connaissons pas du tout et que la France n'a jamais distribué, donc on dira que c'est normal des deux cotés de la Manche on dira et que même 3 semaines d'exclusivité c'est déjà pas mal. Bon c'est mon point de vue, hein...

        Concernant Athènes c'est pas si mal comme score. 

    6
    Didier Noisy
    Samedi 23 Mars 2019 à 18:05

    J'ai oublié de préciser qu'au bout de 6 semaines, le film avait déjà réuni 94 000 bruxellois (soit 4 149 060 FB)... wink2

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    5
    Didier Noisy
    Samedi 23 Mars 2019 à 14:48

    Hello Renaud, 

    En triant mes archives, je suis retombé sur des données et des photos (que je t'enverrai pour compléter cette fiche) de quelques infos inédites concernant la carrière du "Corniaud" à l'étranger. En allant sur la fiche ci-dessous, je m'aperçois qu'on ne s'était pas penché sur son Box-office "international" ! La cause étant qu'on ne devait pas avoir beaucoup de données à l'époque... Voici donc, quelques chiffres du film à l'étranger : 

    BELGIQUE : Distribué par Mercury Films, le film sort à Bruxelles, le 18/03/1965, dans deux salles : le Capitole (597 places) et le Métropole (2780 places), dans lesquels il rapporte respectivement 268 000 et 675 000 francs belges (FB). A l'issue de sa première semaine d'exclusivité, il engrange, donc, une recette de 943 000 FB, ce qui le place en seconde position du B.O. hebdo, derrière le raz-de-marée "Goldfinger", sorti la semaine pécédente. Pour sa deuxième semaine d'exclusivité, il reste toujours en seconde place derrière le James Bond, avec une recette de 826 500 FB. Il lui faudra attendre sa 6ème semaine d'exploitation pour passer devant l'agent 007... Au final, si le film de Gérard Oury n'a jamais pu prendre la première place du B.O. hebdo à Bruxelles, il a malgré tout eu assez de "jambes" pour tenir l'affiche pendant 26 semaines (!!!) consécutives dans différentes salles d'exclusivités et de continuations. Totalisant 8 239 531 FB ! Score qui lui permet de se placer en seconde position (toujours derrière "Goldfinger" !), pour l'année civile 1965.

    Le film sort à Charleroi le 2 avril, au "Paris", réalisant 292 000 FB en 1ère semaine, 260 465 FB en 2ème semaine et 275 385 FB en 3ème. Puis, le 9 avril, il sort à Liège au "Normandie", engrangeant 414 091 FB en 1ère semaine et 443 033 en 2ème semaine. Le film sort également, entre autres, au cinéma "l'Eden" de Mouscron, réalisant 222 211 FB en 1ère semaine. 

    Par la suite, "Le corniaud" a bénéficié de pas moins de 14 rééditions (plus ou moins importantes), cumulant ainsi la coquette somme de 18 000 000* FB, rien que sur Bruxelles ! 

    *(chiffres arrondi volontairement, car certaines données ne sont pas compètes, pour cause de "trous" dans certains numéros des revues belges des différentes époques dont sont issues ces données) 

     

    Bon, vu le temps que ça prend à faire, la suite pour d'autres pays, très prochainement ! yes

    A SUIVRE... 

    4
    cinefilnog94
    Jeudi 30 Mars 2017 à 21:05

    Très intéressants ces extraits de journaux avec les entrées et les recettes sur plusieurs grandes villes de province .

    Article  et analyse du box office très bien faits .

     

      • Vendredi 31 Mars 2017 à 13:42

        Merci cinefilnog94

        Ca va faire plaisir à Didier.

        Je tiens aussi à préciser que les chiffres des entrées proviennent  de notre fichier le Corniaud que nous avons obtenu il y a plusieurs années.

         

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