• LA MAISON RUSSIE - BOX OFFICE SEAN CONNERY 1991

     

    LA MAISON RUSSIE

     (THE RUSSIA HOUSE)

    20 MARS 1991

     

      MAISON-RUSSIE.jpg

    Réalisation

    Fred SHIPISI

    Scénario

    Tom STOPPARD d’après John LE CARRE

    Directeur de la photographie

    Ian BAKER

    Musique

    Jerry GOLDSMITH

    Production

    Paul MASLANSKY

    Distribution

    UIP

    Durée

    122 minutes

    Scott BLAIR

    Sean CONNERY

    Katya ORLOVA

    Michelle PFEIFFER

    Russell

    Roy SCHEIDER

    Dante

    Klaus Maria BRANDAUER

     

    L'éditeur anglais Barley Blair mène une vie solitaire et passe ses loisirs à boire du whisky et à jouer du jazz au saxophone. Depuis l'ouverture de la Perestroïka, il a pu nouer des liens plus étroits avec les artistes et écrivains dissidents soviétiques. C'est ainsi que, lors de son dernier voyage en Russie, il a fait la connaissance d'un intellectuel mystérieux et fascinant surnommé "Dante ", avec lequel il a promis de garder le contact. Quelques mois plus tard, lors d'une foire du livre à Moscou, Katya Orlova demande à Niki Landau, un collègue de Barley, de lui faire parvenir un manuscrit de la main de Dante. Le document, intercepté par les services secrets britanniques, se révèle explosif Dante, qui est en fait Yakov Saveleiev, un physicien de haut niveau, y révèle que la soi-disant puissance militaire soviétique n'est qu'un bluff et que l'Occident se ruine inutilement dans une course aux armements qui n'a plus de raison d'être. Ned, du contre-espionnage anglais et Russell, de la C.I.A., demandent à Barley de retourner en Russie afin de voir s'il s'agit ou non d'une provocation du K.G.B. A Moscou, Barley contacte Katya, qui vit dans un petit appartement avec ses deux enfants et son oncle Matvey. La jeune femme lui avoue avoir été la maîtresse de Dante et éprouver pour lui la plus grande admiration. Peu après, Barley rencontre Dante à Leningrad et acquiert la conviction qu'il est sincère. Mais, du côté occidental, cela n'arrange ni les fabricants d'armes, ni les partisans de la guerre froide. Dante, qui a pris beaucoup de risques, est liquidé par le K.G.B. Barley prend alors " la décision la plus aisée de toute son existence ": il fait aux Soviétiques un rapport complet sur sa mission. En échange de cette " trahison ", Katya, son oncle et ses enfants pourront quitter la Russie et s'installer avec lui au Portugal.

    « La maison Russie » est une adaptation d’un roman de JOHN LE CARRE, spécialiste des romans d’espionnage. Le réalisateur, inconnu, en tire un film plutôt bien apprécié avec le temps, mais passé inaperçu à sa sortie en salles. Il faut dire que ce film est le seul produit par le maffieux PERETTI racheteur de la MGM à l’époque, et bien connu pour avoir obtenu un prêt de deux milliards de dollars de la part du Crédit Lyonnais en 5 minutes, une banque qui généralement vous refuse un prêt pour ouvrir une pizzéria. Cette triste banque, qui a prouvé son impéritie entretemps, a cru longtemps être un nouveau nabab d’ Hollywood. Fin de l’entracte.

    Pour un bon paquet de brouzoufs, Sean CONNERY tourne donc ce film, surement passionné par l’histoire… Il est accompagné de Michelle PFEIFFER qui n’est pas le moindre intérêt de ce film, qui j’avoue m’ennuie autant que tout film sur un sujet similaire. M’a jamais passionné, la guerre froide. A priori les spectateurs américains non plus, le film étant un flop des deux cotés de l’Atlantique. Décidemment une année 1991 difficile pour Sean qui a un peu grillé sa nouvelle  aura.    

     

    ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS

    450 000

    (estimation)

    ENTREES Paris 1ère EXPLOITATION

    186 487

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE

    69 531

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS 1ère exploitation

    14

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    30

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    2 318

    1er JOUR Paris

    7 996

    COTE DU SUCCES

    * *

    Recettes du film USA

    23 M$ 

    (= 35 M$ 2007)

     


  • Commentaires

    2
    Samedi 24 Février 2018 à 09:35

    Revu sur le Blu Ray US de chez Twilight Time. J'aime beaucoup cet anti-film d'espionnage qui eu l'audace de proposer un film sans action ni bagarre ni poursuites. Je l'avais vu à l'époque et le trouvais déjà à contre courant des blockbusters sortant à cette époque (les buddy- moites genre Arme fatale, etc.). C'était osé, en demi-teinte, et porté par des acteurs et des dialogues + une intrigue tortueuse, mais passionnante dans ses implications. Quelque chose qu'on avait pas vu depuis des décades au cinéma.

    Je fais partie des quelques 450 000 spectateurs à l'avoir vu au cinéma et il est très décevant de voir de tels résultats au finish...

      • Samedi 24 Février 2018 à 14:43

        Bonjour Francis

        J'ai mal quand je vois la piètre qualité de la fiche. Pour être très franc quand j'ai ouvert le blog c'était juste pour faire des fiches a la nanarland et me moquer de certains Stallone... Bref au fil du temps mes "ambitions" ont changé et petit à petit je tente discrètement de corriger certains articles. Il faudra que je reprenne un peu la filmographie de Sean Connery acteur que j'adore et ce n'est pas lié au fait que j'ai vu 1247 fois Bons baisers de Russie, non non...Ou que je pense que la Rose et la Flèche est un des 10 plus grands films de tous les temps, non non

        Curieusement je n'aime pas spécialement les films d'espionnage un comble pour un fan de 007 ( mais BOND ce n'est plus vraiment de l'espionnage) et je n'avais pas été voir ce film qui était sorti avec une campagne de publicité pas très importante. L'affiche ne m'évoquait pas grand chose étant seulement centrée sur les deux acteurs, et pourtant j'étais aussi très amateur de Michèle Pfeiffer une actrice encore magnifique aujourd'hui. Je l'ai vu depuis ( je recommande à cet effet des chaines sur les box comme RTL 9 qui passe des tonnes de films des années 80-90-2000) et en effet c'est un film d'espionnage à  l'ancienne si je puis dire qui il est vrai détonnait un peu entre Terminator 2 et un Van Damme je l'avoue bien volontiers !

        Au fait le film a fait 380 000 entrées en France ce qui était même à cette période où le box office était au plus bas en France ( 120 millions d'entrées) assez moyen. Pas un flop non plus, un succès d'estime car il a quand même fait 186 000 entrées à Paris.

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