• LA CALIFFA - BOX OFFICE ROMY SCHNEIDER 1972

    ...

    LA CALIFFA

     

    16 JUIN 1972

     

     CALIFFA.jpg

    Réalisation

    Alberto BEVILACQUA

    Scénario

    Alberto BEVILACQUA

    Photographie

    Roberto GERARDI

    Musique

    Ennio MORRICONE

    Production

    Mario CECCHI

    Distribution

    M.G.M

    Durée

    101 minutes

    Tournage

     

    La Califfa

    Romy SCHNEIDER

    Doberdo

    Ugo TOGNAZZI

    Claude

    Gabriele TINTI

    Dorothée

    Simone BACH

     

     

     

     

    A la suite d'une faillite ayant entrainé la fermeture d'une usine du nord de l'Italie, une grève éclate dans l'entreprise dirigée par Doberdo. Celui-ci issu d'un milieu modeste, s'est lui même hissé aux premiers rangs de la réussite grâce à sa volonté et son courage. Alors qu'il tente de parlementer avec les grévistes, il se heurte au mépris d'une vive et belle jeune femme, la Califfa, qui lui barre le chemin et lui crache au visage. Fille du peuple et veuve d'un ouvrier mort pendant une manifestation, la Califfa travaille dans une usine de Doberdo. L'un et l'autre vont s'opposer, mais, malgré leur position sociale différente, ils ne tardent pas à comprendre qu'ils sont semblables. Envoûté par cette femme libre et passionnée, Doberdo redécouvre les plaisirs de la vie et de l'amour. Il propose aux ouvriers une forme de cogestion  mais il est accusé par ses pairs de mener le double jeu et de troubler l'équilibre du pouvoir. Sa liaison avec la califfa, connue de tous, attire la haine et provoque une série de drames. un matin, Doberdo est découvert sans vie devant son usine.

     *********************************************

    Un petit tour par l'Italie pour Romy SCHNEIDER pour tourner avec Alberto BEVILACQUA qui adapte son propre livre "La Califfa" publié en 1964. Exercice assez casse-gueule en soit, les exemples ne manquent pas de réalisateurs qui s'empêtrent dans l'autosatisfaction de s'adapter soi-même. Bingo, le film est terriblement plombant. Difficile de s'intéresser à cette histoire sociale qui conte la lutte entre le milieu ouvrier et le patronat avec tous les poncifs du genre. Romy SCHNEIDER a du être motivée par le rôle fort de cette belle veuve qui va soulever les forces prolétariennes contre ce patron, lui même ancien ouvrier dont nous observons son parcours depuis sa jeunesse au cours de quelques flash back. Malheureusement il semble que le réalisateur soit plus attiré par la plastique de sa belle actrice. Non sans humour Romy déclarait : Dès le premier tour de manivelle, me voilà toute nue pour une scène d'amour. Je me suis demandé si c'était une technique des réalisateurs italiens pour mettre à l'aise les interprètes féminines!". De fait nous pouvons régulièrement admirer Romy nue parfois plongée dans une belle lumière rouge avec son amant (rouge = communiste, quel talent chez le réalisateur). Non seulement le film est d'un infernal bavardage affligeant qui plongerait le plus grand des insomniaques dans le sommeil le plus profond, mais le rôle de Doberdo est tenu par un Ugo TOGNAZZI des plus monolithiques. On a peine à croire que ce joyeux acteur ait pu nous faire rire aux éclats tant sa prestation est pénible. Rien de pire qu'un comique qui se prend pour un acteur Shakespearien. Reste le souvenir d'une Romy éclatante encore une fois.

    Le film représente l'Italie au festival de Cannes en 1971 sans laisser une grande trace, mais obtient un bon succès en Italie où il se classe dans le top 20 de l'année. En France le film sort en 1972 en pleine période creuse. On ne peut pas parler de bide tant on ressent que le distributeur n'y croit pas du tout et sacrifie le film à sa sortie, une semaine à Paris et c'est tout. Peut être que le film aurait mieux fonctionné en France avec un petit effort, mais la M.G.M a du déduire que la France serait fermée aux causes ouvrières italiennes. Du reste, le résultat n'aura aucune conséquence sur la carrière de l'actrice, la majorité du public n' ayant même pas conscience que le film existe.

            

     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    48 179

     

    ENTREES PARIS

     

    4 573

     

     

     

     

     

    1ère semaine

    21

     4 573

     

    Nombre de semaines Paris

     

    1

     

    Moyenne salles Paris 1ère sem

     

    4 573

     

    Cote du succès

     

    0

     

     

    vlcsnap-2010-03-18-13h16m55s237.png

     



    vlcsnap-2010-03-18-13h18m59s213.png

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    vlcsnap-2010-03-18-13h18m46s73.png




    vlcsnap-2010-03-18-13h20m28s68.png

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    vlcsnap-2010-03-18-13h20m45s246.png

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    vlcsnap-2010-03-18-13h22m24s210.png


    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    3
    didier noisy
    Mercredi 29 Mai 2013 à 05:55
    didier noisy
    A noter aussi la très belle bande originale d'Ennio Morricone (ah, le "thème d'amour" !). Le maestro italien reprendra a peu près le même genre pour la musique du film "Le secret" de R. Enrico qui, pour moi, est l'un de ses plus beaux scores.
    2
    renaud soyer
    Mercredi 29 Mai 2013 à 05:55
    renaud soyer
    Salut Didier.
    Oui c'est vrai il y a encore une fois une belle musique du maestro qui composait à tout va à l'époque. En dehors de ces grands succès internationaux, il était très présent sur la scène du cinéma Italien étant un des compositeurs préféré des réalisateurs. Il a écrit beaucoup de musisque de films pour des productions italiennes qui ne sont même pas sorties à l'international. Un géant c'est certain.
    1
    renaud soyer
    Mercredi 29 Mai 2013 à 05:55
    renaud soyer
    "Le secret" qui sera sans doute traité bientôt dans une section spécifique réservée aux films français.
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :