• L'OURS ET LA POUPEE - BOX OFFICE BRIGITTE BARDOT 1970

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    L’OURS ET LA POUPEE

     

    4 FEVRIER 1970

     

      L-OURS-ET-LA-POUPEE.jpg

    Réalisation

    Michel DEVILLE

    Scénario

    Michel DEVILLE

    Nina COMPANEEZ

    Photographie

    Claude LECOMTE

    Musique

    ROSSINI

    Eddie VARTAN

    Production

    Mag BODARD

    Mariane Productions

    Tournage

    29/05/69-02/08/69 

    Distribution

    Paramount

    Durée

    90 minutes

    Félicia

    Brigitte BARDOT

    Gaspard

    Jean-Pierre CASSEL

    Ivan

    Daniel CECCALDI

    Réginald

    Xavier GÉLIN

     

     

    Séparé de sa femme, Gaspard, violoncelliste à l'O.R.T.F., élève seul son fils Arthur qui, pour le moment, partage les jeux de ses trois cousins confiés à Gaspard en l'absence de leur père. Gaspard est un sympathique rêveur, très distrait et très myope qui n'aime que la musique et la nature dont il profite dans sa belle maison de Bougival. Felicia, elle, est une richissime oisive qui passe son temps entre deux divorces, ou entre deux mariages, qui se rend en Rolls à des « party » sophistiquées et ne cesse d'être courtisée par de multiples soupirants. Bref, Felicia et Gaspard sont les deux êtres au monde les moins faits pour se rencontrer, mais un beau jour, sur une petite route de campagne, la vieille 2CV de Gaspard emboutit la Rolls de Felicia. Comme à son habitude, Felicia essaie de faire du charme à l'inconnu qu'elle vient de « rencontrer ». Mais, sur Gaspard qui pense à autre chose, cela ne marche pas du tout. Felicia se pique au jeu et dès lors, ne cessera plus de harceler Gaspard. Sous prétexte de faire le constat à l'amiable, elle invite Gaspard à une réception chez elle, puis réussit à s'incruster chez lui à Bougival. Les relations sont plutôt tendues entre Felicia et Gaspard. La belle oisive est mortifiée de l'insuccès de sa tentative de séduction. Mais, au bout du compte, l'ours et la poupée apprendront à mieux se connaître, à savourer leur drôlerie réciproque et c'est sans doute, dans une hostilité maintenant disparue, un grand amour qui commence.

     ***************************************************

    Brigitte BARDOT malgré une incroyable popularité a essuyé deux échecs consécutifs au box office. Depuis "Viva Maria" aucun succès au compteur. Elle se fait rare sur les écrans alors que coté musique, son association avec Serge GAINSBOURG est fructueuse. Est-elle encore motivée à l'idée de tourner ? Sa notoriété ne la fatigue-t-elle pas ? 

     Cette comédie est signée par le tandem Michel Deville-Nina Companeez à qui, à l'époque, on devait dix films depuis le début de leur collaboration en 1960 dans CE SOIR OU JAMAIS. Leurs films ont un ton et un rythme particuliers et, généralement, ils apportent un soin particulier à l'écriture du film. Prévu à l'origine pour le tandem BELMONDO/ DNEUVE, puis pour Alain DELON les rôles échoient finalement au couple BARDOT/BELMONDO. A priori disposer de Brigitte BARDOT comme actrice principale devrait les motiver particulièrement même si elle n'est plus un gage de succès massif au box office.  A coté d'elle Jean Pierre CASSEL joue le rôle d'un séducteur caché sous des dehors de bougon. Un acteur habitué à tourner des comédies, un bon professionnel qui est de plus un représentant du charme à la française.

    Le concept du film est simple et efficace, une richissime enfant gâtée et capricieuse va tomber amoureuse d'un homme qui ne semble pas interessé par elle et son argent. Ces deux personnes aux antipodes l'une de l'autre vont elles  succomber à l'amour ? Oui, bien sûr. 

    D'après les témoignage, le tournage se déroule dans une excellente humeur générale. Détendue, appréciant le film, BARDOT est adorable sur le plateau et cela se voit à l'écran. Souriante, virevoltante, l'actrice est débordante de charme, sans pour autant se dénuder à l'écran. Tourné en 1969 en pleine période hippie, le film est un témoignage, à l'instar de "Erotissimo" du climat de ce début des années 70. Décors kitschs aux formes originales, tenues extravagantes, couleurs luxuriantes, bref un régal visuel pour les historiens de cette glorieuse époque.

    Femme libérée, elle fera tout pour faire craquer "l'ours". Ce français moyen, musicien à l'ORTF, élevant seul son enfant, ne va pas succomber aux charmes de Félicia. Omniprésente dans sa vie, elle fera d'abord la conquête de son fils, avant de faire craquer à petit feu le père. Cette femme qui possède tout, devra apprendre à se révéler, à délaisser le coté surfait de sa personnalité afin de faire réapparaître une femme, tout simplement.

    La rencontre des deux personnages donne lieu à une jolie scène. Dans la peite voiture de Gaspard, Félicia est trempée. Elle est en mini jupe et se cuisses ruisselent de pluie. Gaspard l'essuie plus ou moins chastement. Bizarrement, celle-ci resent un fluide étrange à son contact. Ce qui semblerait être un coup de foudre, ce qui est la première fois qu'elle ressent. Elle ne lachera plus Gaspard.

    Peu d'action dans ce film court, mais une histoire simple, bien interprétée et qui bénéficie d'images bien léchée, elles. Les deux acteurs sont complémentaires, et la bonne entente se voit à l'écran, Brigitte retrouve l'insouciance de ses premières comédies des années 50, c'est de bon augure.

    Les critiques sont mitigées, mais le film rassure à sa sortie. Le film est en concurrence avec "Butch Cassidy et le Kid" ce n'est pas rien et également avec "Le passager de la pluie" qui connait un succès fulgurant avec Charles BRONSON et surtout la jeune et jolie Marlène JOBERT qui semble avoir pris la place de numéro un dans le coeur des spectateurs français avec Annie GIRARDOT. Avec une belle trosième place et un superbe maintien en seconde et troisième semaine, le film est un succès. Ce sera un beau succès parisien avec plus de 550 000 entrées sur Paris et sa banlieue. Le résultat est plus  relatif en province, le film étant d'un ton parisien certain. Ce succès rassurant devrait être confirmé avec le film suivant, "les novices" où Brigitte partage l'affiche avec la star Annie GIRARDOT, une rude concurrente au box office. 

    Plus que le résultat, le film va acquérir au fil des années une excellente réputation. Les spectateurs ayant gardé un beau souvenir du film qui est très charmant il est vrai. Il demeure un des films préférés des fans de l'actrice. Elle refera équipe avec Nina COMPANEEZ séparée de Michel DEVILLE dans ce qui sera son dernier film.              

     

     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    1 617 853

     

    ENTREES PARIS BANLIEUE

     

    559 273

     

    EXCLUSIVITE

     

    314 848

     

    1ère semaine

    3

    66 905

    7

    2ème semaine

    3

    62 395

     

    3ème semaine

    2

    50 352

     

    4ème semaine

    6

    28 865

    6

    5ème semaine

    11

    23 028

     

    6ème semaine

    12

    18 781

     

    Nombre de semaines Paris

     

    12

     

    Moyenne salles Paris 1ère sem

     

    9 557

     

    Cote du succès

     

    * * *

     

     

    SUPERBE BANDE ANNONCE DE "L'OURS ET LA POUPEE"

     

     

     

     

    BRIGITTE BARDOT - L'OURS ET LA POUPEE - 1970

     

     

    BRIGITTE BARDOT - L'OURS ET LA POUPEE - 1970

     

     

    BRIGITTE BARDOT - L'OURS ET LA POUPEE - 1970

     

     

    BRIGITTE BARDOT - L'OURS ET LA POUPEE - 1970

     

     

    BRIGITTE BARDOT - L'OURS ET LA POUPEE - 1970

     

     

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  • Commentaires

    1
    ALAIN Paris
    Dimanche 12 Juillet 2020 à 10:02

    J'avais vue d'assez près BB en février 1970 pour la première semi-publique  au cinéma "Le Balzac" 

    à Paris (Champs-Elysées) du film "L'ours et la poupée". Une comédie sympa, qui après

    quelques échecs commerciaux entre 1965 (Viva Maria) et cette comédie, fut un bon succès.

     

    Une file d'attente d'environ une heure sur les Champs, pour cette mono salle alors de 500-570 places.

    Les spectateurs assis pour l'arrivée de Brigitte....une lionne. Mini-short, cuissardes, décolleté....une bombe.

    A son entrée, les portes du cinéma ont volé en éclat, avec des dizaines de photographes. Un souvenir marquant.

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