• INVASION LOS ANGELES - BOX OFFICE JOHN CARPENTER 1989

     

    INVASION LOS ANGELES

    (THEY LIVE)
      19 AVRIL 1989

     

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    Réalisation

    John CARPENTER

    Scénario

    John CARPENTER (Frank ARMITAGE)

    Directeur de la photographie

    Gary KIBBE

    Musique

    John CARPENTER

    Production

    Larry FRANCO

    Distribution

    METROPOLITAN FILMEXPORT

    Durée

    94 minutes

    John Nada

    Roddy PIPER

    Frank

    Keith DAVID

    Holly Thompson

    Meg FOSTER

     

    Ouvrier au chômage venu de Denver, John Nada arrive à Los Angeles. Embauché sur un chantier, il loge bientôt, faute de mieux, dans un bidonville, grâce à Frank, un copain de travail. Nada découvre que des émissions pirates de télévision appelant la population à sortir de sa léthargie et à se révolter contre "eux", sont émises depuis la chapelle toute proche. Bientôt, la police cerne l'endroit et détruit le bidonville, chassant les pauvres et matraquant les pirates. Dans la chapelle, Nada trouve des lunettes noires procurant une vision de l'environnement radicalement différente : les affiches publicitaires et les livres laissent place à des slogans autoritaires - "Consommez" "Dormez", "Regardez la Télévision", "Obéissez"... - et certains citoyens - les plus aisés et des policiers - apparaissent sous un jour monstrueux. Ce sont des extra-terrestres ayant envahi la Terre, infiltré la société américaine et conditionnant les Humains grâce à la Télévision. Au terme d'une bagarre coriace, Nada parvient à faire chausser les lunettes à Frank et à le convaincre. Les deux hommes se rendent à une réunion clandestine des résistants tenant tête aux envahisseurs, et apprennent que certains Humains collaborent avec ceux-ci pour s'enrichir. Ils retrouvent Holly, une jeune femme travaillant à la Télévision, que Nada avait dû prendre en otage, et qui est désormais gagnée à leur cause. Le repaire est investi par la police, qui massacre impitoyablement les rebelles. Traqués, Nada et Frank parviennent à la station où travaille Holly. Frank est tué par celle-ci - en fait une collaboratrice. Nada l'élimine et parvient à détruire l'émetteur avant d'être lui-même abattu. En ville, les envahisseurs apparaissent enfin sous leur hideux visage...

    Disposant du budget « cachous » d’un Michael BAY, John CARPENTER prouve qu’avec de brillante idées et un immense talent de réalisateur, on peut faire des miracles. Connu pour un être cinéaste de gauche, CARPENTER livre un brûlot anti Ronald REAGAN et se moque gentiment des films d’action des années 80 et de leurs acteurs bodybuildés. Pour ce faire, c’est un lutteur connu aux USA, Roddy PIPPER qui interprète le rôle de  John NADA (qui veut dire « rien » en espagnol pour ceux qui n’ont pas compris) qui en croyant faire un peu de business en revendant des « ray ban » laissées en plan, découvre un monde en noir et blanc, peuplé d’extra-terrestre, un monde où la pub est omniprésente et représente le moyen de dominer le monde par les E.T. C’est un film très malin qui comporte quelques belles scènes : une belle baston entre John et son collègue d’infortune, un bon gunfight des familles dans un couloir. Reste le message du film, les deux « révolutionnaires » se sacrifient  pour libérer la population Américaine de leurs  œillères. Aux USA le film rembourse largement son coût de production avec pourtant une faible recette salles. En France, le film est acclamé par des journaux comme « Mad Movies », mais superbement ignoré par les « Première » qui ne voient qu’un ersatz d’un film interprété par Chuck NORRIS. Ah c’est certain que maintenant les mêmes journaux déclarent que CARPENTER est un grand cinéaste. Peut être ont-ils regardé le film depuis lors. Cette ignorance ne permet pas au film de mériter une large audience, mais  fait un score étrangement similaire au « Prince des ténèbres ». Surement le même groupe de fans qui suivent le Maître de films en films.
    John CARPENTER s’embrouille avec « Alive films » et il ne réalisera pas le troisième film prévu par contrat pour eux. Il va s’ensuivre une longue absence et les fans se demandent comment le réalisateur va aborder les 90’s après avoir été tout simplement le meilleur réalisateur de films fantastiques dans les 80’s avec une filmographie monumentale.    

     

    ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS

     

    177 294

     

     

    ENTREES Paris

     

     

    48 894

     

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE

    28 153

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    7

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    20

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    1408

    1er JOUR Paris

    4 167

    Budget

     

    3 M$

     

    Recettes USA

     

    13 Ms

     

    COTE DU SUCCES

    *

     


  • Commentaires

    7
    steforce
    Mercredi 29 Mai 2013 à 04:40
    steforce
    C'est vrai que c'est à se demander si Première et d'autres visionnaient réellement certains films avant de faire une critique. Avec le recul, mais c'est pas nouveau, c'est proprement scandaleux. A cela s'ajoute le fait que nombre de réalisateurs adulés actuellement se sont fait désoudés dans les années 70/80 (notamment pour leurs premiers films) : Les frères Coen, James Cameron, David Cronenberg, John Carpenter, John McTiernan etc... Tout ça pour se prosterner devant eux quelques années plus tard. Vous avez dit tourner la veste ?
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      Commentaire :


    6
    orteils
    Mercredi 29 Mai 2013 à 04:40
    a l'epoque predator a été vomis par premiere je crois
    a la sortie du dvd ils ont mis 4 etoiles
    5
    steforce
    Mercredi 29 Mai 2013 à 04:40
    steforce

    Sans parler exclusivement de Première, car Studio et les Cahiers sont pas mal dans le genre "girouettes", plusieurs films (en plus de Predator) ont été parfois franchement assassinés puis "réhabilités" : Zombie, Aliens, Abyss, Piège de cristal, Batman returns, Sang pour sang, sans parler des premiers Cronenberg etc.

    4
    steforce
    Mercredi 29 Mai 2013 à 04:40
    steforce
    Ben oui, Renaud, moi aussi je trouve que magnolia est un film magnifique et brillant. Je me souviens avoir bataillé un peu pour être certain qu'il soit diffuser dans ma ville... C'est une oeuvre forte et qui confirmait le talent de PTA après Boogie nights. Magnolia est aussi une réussite exceptionnelle en matière de casting (je crois qu'il s'agit du dernier rôle de Robarts, tiens est-ce là un des liens avec Il était une fois dans l'ouest !). J'avoue avoir été moins attiré par Punch drunk love que je n'ai toujours pas vu.
    3
    renaud
    Mercredi 29 Mai 2013 à 04:40
    J'ai vu un semblant de parrallèle avec "il était une fois dans l'Ouest" dans le fait que dans "il était une fois" c'est la construction du chemin de fer qui est à l'origine de l'Histoire, dans TWBB c'est le Pétrole et le" progrès" qu'il apporte. Dans les deux il y a des luttes sur le profit généré par  les deux
    Les rapports entre les personnages, il y a le pétroleur-la brute-, Eli le prêcheur-le charlatan- et le fils...
    De grands acteurs : FONDA, BRONSON, ROBARDS dans le premier, Daniel Day LEWIS dans le second.
    Les grands espaces bien sur, et la durée du film. Et puis ce sont deux "westerns" au sens très large du terme!
    Maintenant pour dire que "there will be blood" sera éternel comme "il était une fois dans l'Ouest", sans doute un des plus grands films de l'Histoire, c'est très prématuré!
    J'ai aussi adoré "boogie nights" avec une Juliane MOORE très très spicy et un Burt REYNOLDS extra! 
    MAis encore une fois"Magnolia" est le meilleur PTA et je n'ai pas aimé Punch drunk love, du reste faudrait que je le revois...
    2
    Jérémy
    Mercredi 29 Mai 2013 à 04:40
    Jérémy

    Une idée toute simple ( des lunettes pour voir voir les décors du quotidien sous un autre angle), un personnage attachant, qui n'a pas grand chose (John Nada, le bien nommé), et une référence dans le fantastique, comme 80 % des films de Carpenter. Un film mélancolique, plein de désillusions ( la musique l'illustre très bien), et qui démontre la maitrise formelle du réal. J'aime le fait que Carpenter filme ses histoires à l'ancienne, en se concentrant d'abord sur ses personnages, et arrive à distiller une atmosphère unique avec trois fois rien.

    Un de mes réals préférés, dont j'attend le prochain opus "The Ward" avec impatience. En esperant que cela marque un vrai retour dans ce qui faisait la force de son cinéma ( pas vraiment fan de Ghost of Mars non plus).

    1
    steforce
    Mercredi 29 Mai 2013 à 04:40
    steforce

    J'ai le plus grand respect pour le travail de Carpenter car même ses films les plus "moyens" reflètent un travail honnête. Dommage qu'il ne soit pas plus prolifique ces dernières années et surtout que seul un de ses films ait franchi la barre du million d'entrées France. Quelle injustice !!!

    Assaut avec 3 allumettes et 2 bouts de ficelle est incroyablement efficace et déjà diablement prometteur. Halloween est certainement le précurseur d'un genre, et puis j'avoue un faible pour les films tournés avec Russell dont je recommande les commentaires audio DVD réalisés avec le réalisateur : c'est truculent.

    Carpenter est un réalisateur qui a le courage de prendre de vrais risques : Jack Burton : quel culot !!!

    Il est un peu en retrait par rapport à d'autres réalisateurs de sa génération mais peut-être le temps permettra une "réhabilitation" de son oeuvre amplement méritée. De plus, il a une bonne culture cinématographique ce qui n'est pas forcément le cas de certains bourrins aux oeuvres clipesques et aussi digestes qu'un hamburger surgelé.

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