Réalisation et production Clint EASTWOOD (1982) Scénario, d'après son roman Clancy CARLILE Directeur de la photographie Bruce SURTEES Musique Steve DORFF Production Malpaso Distribution Warner Bros Durée122 minutes

• Red Stovall Clint EASTWOOD
• Whit Kyle EASTWOOD
• Le grand-père John McINTIRE
• Marlène Alexa KENIN
• Emmy Verna BLOOM

En Oklahoma, par un jour de tornade, Red Stovall arrive, ivre-mort, dans la ferme familiale. Chanteur à bout de course, aux poumons rongés par la tuberculose, il se rend à une audition au Grand Ole Opry de Nashville, le temple de la country-music. Pour lui, c'est la dernière chance de laisser son nom à la postérité. Il se prend bientôt d'affection pour Whit, son neveu, qui lui voue une affection sans bornes et se laisse entraîner sans broncher dans de folles équipées de vols de poulets. Le grand-père propose à Red ses économies si, sur la route de Nashville, il le dépose dans son Tennessee natal. Whit, en qualité d'ange gardien, les accompagnera. Ce voyage constitue pour le jeune garçon l'apprentissage de la vie. Il découvre l'amour (dans les bras d'une prostituée) et la musique (en aidant son oncle à composer des chansons). A Tulsa, Red retrouve Arnspriger, son débiteur. En échange de sa dette, celui-ci lui offre sa servante, Marlène, qui se joint volontiers au trio et profitera d'une ivresse de Red pour obtenir de lui une nuit d'amour. La voiture étant tombée en panne, le grand-père poursuit son voyage en car et Red s'éclipse lâchement. Whit le retrouve au Top Hat Club de Memphis, où se produit la chanteuse Flossie. Enfin, ils arrivent à Nashville, mais une quinte de toux interrompt l'audition de Red. Cependant, le producteur Henry Axle l'a remarqué et lui propose d'enregistrer un disque. Ignorant les conseils du médecin, qui veut l'envoyer en sanatorium, le chanteur réussit de justesse à graver un quarante-cinq tours avant de mourir, épuisé. Après son enterrement, Marlène et Whit partiront pour la Californie, emportant avec eux une pile de disques, précieux témoignage du talent méconnu de Red Stovall.

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Clint EASTWOOD livre un de ses films les plus personnels et prend tout le monde à contre-pied. Un « Konky tonk » c’est un bar, un bouge proche d’un claque. Les Rolling Stones ont immortalisé de terme dans leur célèbre « Honky tonk women ». Clint livre donc sa vision d’un chanteur de blues, tuberculeux, qui aux dernier jour de sa vie, enregistre un disque de blues, en crachant ses poumons, seul témoignage de son existence. Presque une biographie de « Hank WILLIAMS », Clint livre également un film touchant, mais sans complaisance, sur les USA des années 30 où régnait une grande pauvreté. Rappelons que Clint, né en 1930, connut une jeunesse pauvre. Film émouvant, il livre sa plus belle interprétation des années 80 et fait tourner par la même occasion son fils Kyle. Rappelons également que Kyle EASTWOOD est un compositeur interprète très connu dans le monde du jazz. Un très beau film donc, mais qui rate son public qui n’a pas envie de voir Clint autrement qu’en flic. Le film est un échec aux USA et un bide total en France où il est pourtant âprement défendu par un  magazine comme « Starfix » (parce que « Première » l’a même pas chroniqué…) 

HONKY TONK MAN BANDE ANNONCE (VO)

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