• DOUX DUR ET DINGUE - BOX OFFICE CLINT EASTWOOD 1979

     

    DOUX DUR ET DINGUE

    (EVERY WHICH WAY BUT LOOSE)

    4 AVRIL 1979

     

     

      

    DOUX DUR ET DINGUE -  BOX OFFICE CLINT EASTWOOD 1979

     

    Réalisation James FARGO (1978) Scénario Jeremy Joe KRONSBERG Directeur de la photographie Rexford METZ Musique Steve DORFF Production Malpaso Distribution Warner Bros Durée115 minutes


    Philo Beddoe Clint EASTWOOD* Lynn Halsey-Taylor Sondra LOCKE* Orville Boggs Geoffrey LEWIS *Ma Boggs Ruth GORDON* Echo Beverly D'ANGELO

     

    Camionneur musclé, Philo Beddoe gagne surtout sa vie dans des combats de boxe clandestins, à poings nus, organisés dans les petites villes qu'il traverse. Il a pour meilleurs amis : Orville, un brave ferrailleur pas très malin lui servant de manager, Ma Boggs, la mère d'Orville, vieille femme grincheuse et excentrique, et Clyde, un orang-outan gagné lors d'un combat. Un soir, Philo s'éprend de Lynn Halsey-Taylor, une jolie chanteuse de musique "country et western" et s'en éprend. Bien qu'elle ait déjà un ami, Shyler, Lynn ne repousse pas Philo. Elle lui emprunte même de l'argent pour fonder sa propre boîte de nuit. Mais sitôt les deux mille dollars de Philo empochés, Lynn disparaît. Philo et sa troupe partent à sa recherche, tout en poursuivant les combats de boxe. Le voyage est perturbé par les démêlés de Philo avec une bande de "Hell's Angels" et avec deux policiers louches, Herb et Putnam. Entre-temps, Orville s'amourache d'Echo, une jeune vendeuse de fruits rencontrée au bord de la route, et l'emmène avec eux. Ils retrouvent Lynn par hasard, en route pour Denver, sa ville d'origine. Mais après une nuit passée avec Philo, la chanteuse s'enfuit à nouveau. C'est le moment que choisissent Herb et Putnam pour tendre un piège à Philo. Ce dernier ne réussit à se débarrasser des deux policiers que pour tomber sur les "Hell's Angels", dont il triomphe avec l'aide d'Orville et de son camion. Philo arrive enfin à Denver, où il déniche Lynn en train de chanter dans un bar. Une violente querelle éclate entre eux : Lynn reconnaît avoir dupé Philo pour lui extirper de l'argent - comme bien d'autres avant lui, d'ailleurs. La colère et l'agressivité de Lynn sont telles que Philo préfère s'en aller sans rien répondre. Pendant ce temps, Orville a organisé un combat contre un vieux champion, Tank Murdoch. Mais celui-ci n'est plus qu'un vieillard pitoyable alourdi par l'alcool et le manque d'entraînement. L'enjeu du combat ne fait aucun doute : Philo vaincra sans peine. Mais quand il voit le nombreux public venu soutenir son ancien héros, il préfère se laisser battre par Tank plutôt que de l'humilier gratuitement. Philo, Orville et Clyde reprendront la route.

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    En ces années, le cinéma populaire américain était dominé par Burt REYNOLDS et son humour quelque peu particulier dans « Smokey and the shérif » qui apporte des millions de dollars à Universal. Ce film, peu connu en France, imperméable à l’humour redneck, permet à B.REYNOLDS d’être numéro un du Box Office. Contre l’avis des pontes de la Warner, Clint monte ce film, filmé sans éclat par James FARGO, et met à mal son image de dur. En effet, il est accompagné par un orang-outan, une idée qui se révèle géniale en bout de compte. Il est de plus entouré d’une clique de personnages assez loosers. Tout çà sur fond de country et de bastons homériques où Clint fait admirer une musculation assez massive. Bref, tout le monde est ridicule, les policiers (où le singe défèque dans l’une des voitures !), les hell’s angels, une bande d’abrutis. Encore une fois, Clint est accompagné de Sondra LOCKE, ce qui est loin de lui porter malchance. Malgré tout, ce comique assez mineur et bon enfant, se laisse voir si on laisse sa cervelle de coté. Inutile de dire que la critique Française assez hermétique à la chose ne réserva que quelques lignes anonymes en fin de cahier des magazines de cinéma. Pas sûr que l’image de Clint en sort grandie en France. Aux Etats-Unis, le film sort en catimini dans quelques salles sudistes, avant de conquérir le box office à la force d’un bouche à oreille énorme. Contre toute attente, Clint obtient un succès colossal, le plus important de sa carrière aux Etats-Unis, le film figure dans le top 3 de 1978 au coté de films comme « Grease » et « Superman ». Ce n’est pas rien. La WARNER est aux anges et Clint empoche un joli magot dans l’histoire. Désormais riche, il n’a plus grand-chose à prouver, ce qui ne va pas l’empêcher de continuer à construire une très belle carrière.

     

    ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS

    680 366

     

    ENTREES Paris 1ère EXPLOITATION

     

     

    143 124

     

     

    ENTREES Paris TOUTES EXPLOITATIONS

     

    143 124

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE

    47 638

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS 1ère exploitation

    7

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    27

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    1 764

    Recettes US

    85.2  M$

    (244 M$ 2007)

    COTE DU SUCCES

    * *

     

     DOUX DUR ET DINGUE TRAILER (VO)

     

     

     

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