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DOUCEMENT LES BASSES - ALAIN DELON BOX OFFICE 1971
DOUCEMENT LES BASSES
1er AVRIL 1971
- Réalisation : Jacques Deray
- Scénario : Jacques Deray et Pascal Jardin
- Photographie : Jean-Jacques Tarbès
- Son : Jean Labussière
- Décors : François de Lamothe
- Musique : Claude Bolling
- Directeur de production et montage : Pierre Saint-Blancat
- Production : Alain Delon
- Genre : Comédie
- Année : 1970
- Tournage : du 14 décembre 1970 au 12 février 1971
- Durée : 1 h 30
- Distribution : CIC
- Paul Meurisse : l'évêque
- Alain Delon : Simon Médieu
- Nathalie Delon : Rita
- Julien Guiomar : Francisco
- Paul Préboist : le vieil enfant de chœur
- Serge Davri : le brigadier
- Carlo Nell : le gendarme
- Philippe Castelli : le grand vicaire
- Serge Davri : le brigadier
- André Bollet : Mickey
- Georges Ass : le diacre
- Marc Cauvy : le chauffeur
SYNOPSIS
Après la mort, sept ans auparavant, de sa femme Rita, le musicien Simon Médieu s'est fait prêtre et vit retiré, depuis, dans une petite cure bretonne où il aspire à la sérénité en jouant de l'orgue pour les veuves de marins. C'en est fini de sa tranquillité le jour où survient le proxénète Francisco, qui lui annonce être le nouvel époux de Rita. Celle-ci est en effet bel et bien vivante. Elle avait voulu disparaître de la vie de Simon, qu'elle rendait trop jaloux et dont elle perturbait la carrière. Mais, depuis, elle a changé d'avis, et Francisco le supplie de la reprendre. Simon, fortement troublé — d'autant que la belle mène une vie de petite vertu au cabaret “Le vieux pirate” — confie son problème à l'évêque, qui lui laisse entendre que cette nouvelle situation est propre à le délier de ses voeux, pour autant qu'il le souhaite. Or Simon est réticent, et son entrevue avec Rita au cabaret se termine en bagarre générale. Simon en vient même à se demander si les femmes ont une âme et à regretter qu'un concile ait d'autrefois répondu par l'affirmative! Rentrant de nuit en mobylette, il subjugue deux gendarmes en obtenant, sur son ordre, le silence des crapauds d'un marais. Au cours d'un virulent sermon, il désigne Rita en clamant qu'il ne connaît qu'un régime totalitaire: la femme. Même l'évêque estime qu'il est allé trop loin et joint sa voix à celles de Rita et Francisco en l'exhortant à choisir. Le poursuivant sur le clocher, Rita sait trouver les arguments convaincants pour lui faire assumer des sentiments qu'il ne saurait plus longtemps dissimuler. Officiellement autorisé à reprendre la vie laïque, il dit adieu à ses fidèles veuves. Mais c'est alors Rita qui, à nouveau apeurée, s'est tournée vers la vie monastique, dans un couvent de Benédictines de la Petite Chartreuse. Il se précipite pour l'en sortir, menaçant. Les couventines, soudain affolées par ce mirage de liberté, s'engouffrent derrière eux, leur demandant de les attendre...
ANALYSE ET BOX OFFICE
Qu'il est doux lorsqu'on est producteur de pouvoir s'offrir une comédie, une farce écclésiastique à contre emploi. Après une très belle série de succès nous retrouvons Alain DELON producteur et acteur dans un rôle de curé de campagne plutôt détonnant. Paumé dans une petite ville de campagne le pauvre Simon voit son passé le rattraper ce qui va lui causer une sacrée remise en question. Alain DELON en profite pour cabotiner un maximum. Mimiques, gesticulations, look débraillé, bagarres, l'acteur donne beaucoup de sa personne mais un peu dans le vide. En effet, un léger ennui prend le spectateur au cours du film. Alors certes, il y a la présence de Paul MEURISSE savoureux comme d'habitude qui joue un évèque au petit poil, toujours avec son flegme britannique. Il aura bien du mal pour conserver Simon au sein de l'église celui-ci ayant la tête toute retournée par Rita, interprété par son ex-femme Nathalie DELON, toujours ravissante, mais pas réellement transcendante non plus. A la fin du film DELON insuffle un ton érotique dans la communauté des bonnes soeurs qui se rallieront au couple qui s'échappe en courant du couvent. L'effet DELON surement. Cette fin n'est pas sans rappeler celle des "Novices" avec Brigitte BARDOT et Annie GIRARDOT, sorti quelques mois plus tôt. Rien de bien méchant, mais cela témoigne de l'époque qui voulait en France qu'on se moque de toutes les conventions, y compris du clergé. Jacques DERAY de retour après "La piscine" semble être plus intéressé par les paysages bretons que par le film lui-même, DELON y étant en totale roue libre. Un film ni plaisant, ni déplaisant et qui prouve que DELON sait jouer la comédie, ce que l'on savait déja.
Après un départ sur un rythme élevé, l'acteur connait sa plus belle période de popularité, le film s'essoufle très rapidement pour passer out juste la barre du million d'entrées. On a beau dire, le public préfère DELON en gangster ou en flic. L'acteur doit en avoir bien conscience et a déjà prévu des roductions plus conformes aux attentes du public.
CATEGORIE
RANG
NOMBRE
SALLES
ENTREES FRANCE
1 009 536
TOTAL ENTREES PARIS
196 678
TOTAL ENTREES PARIS
104 163
TOTAL ENTREES PARIS BANLIEUE
300 841
1ère semaine
3
67 267
11
2ème semaine
5
41 583
3ème semaine
6
32 798
4ème semaine
10
19 462
5ème semaine
16
9 709
Nombre de semaines Paris
6
Moyenne salles Paris 1ère sem
6 115
Cote du succès
* *
DOUCEMENT LES BASSES AFFICHE JAPONAISE
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