• DANS LA LIGNE DE MIRE - BOX OFFICE CLINT EASTWOOD 1993

     

    DANS LA LIGNE DE MIRE

    (IN THE LINE OF FIRE)

    8 SEPTEMBRE 1993

     

     

    BOX OFFICE CLINT EASTWOOD 1993 PART I

     

     

    • Réalisation : Wolfgang Petersen
    • Scénario : Jeff Maguire
    • Photographie : John Bailey
    • Montage : Anne V. Coates
    • Musique : Ennio Morricone
    • Production : Jeff Apple, Gail Katz et Wolfgang Petersen
    • Sociétés de production : Columbia Pictures, Castle Rock Entertainment
    • Budget : 40 millions de dollars
    • Pays d'origine :
    • Langue originale : anglais
    • Format : couleur par Technicolor - 2,35:1
    • Durée : 128 minutes

     

    • Clint Eastwood (VF : Jean-Claude Michel ; VQ : Jean Fontaine) : Frank Horrigan
    • John Malkovich (VF : Gérard Rinaldi ; VQ : Luis de Cespedes) : Mitch Leary
    • Rene Russo (VF : Emmanuelle Bondeville ; VQ : Claudine Chatel) : Lilly Raines (agent du Secret Service)

     


    Incorruptible agent des Services secrets américains, Frank Horrigan vit depuis presque trente ans dans la hantise du souvenir d’un jour de novembre 1963 à Dallas. Il faisait alors partie des agents de la protection rapprochée du Président Kennedy qui ne surent éviter le pire. Aussi prend-il très au sérieux, aujourd’hui, les menaces qui pèsent sur l’actuel Président, qu’un certain McCrawley a juré d’assassiner pendant sa campagne de réélection. L’homme, qui se fait appeler Booth, du nom du meurtrier d’Abraham Lincoln, ne cesse de harceler Horrigan par téléphone, le narguant sur son erreur passée, sur l’alcoolisme dans lequel il sombra ensuite avant d’être quitté par sa femme et sa fille. Horrigan ne peut obtenir l’annulation d’une réception du Président à l’ambassade de France, qui se déroule sans incident. Mais Booth maintient sa pression psychologique. À tel point que, lors d’un meeting dans le Midwest, où le Président a plusieurs points de retard sur son challenger, Horrigan, obnubilé et par ailleurs miné par la fièvre, prend l’éclatement d’un ballon pour un coup de feu. Exclus de l’escouade de protection, Horrigan reste néanmoins chargé de l’enquête sur Booth, dont il finit par découvrir la véritable identité et le domicile. Il y fonce avec son équipier Al D’Andrea et tombe sur des agents de la C.I.A. : ils lui révèlent que Mitch Leary — tel est son nom — qui fut l’un des leurs, ne sut s’adapter à la vie civile, une fois licencié. Finissant par localiser un nouvel appel, Horrigan et D’Andrea pourchassent Leary sur les toits. Au terme de cette poursuite, Leary tue D’Andrea, mais sauve même la vie de Horrigan, le seul qui à ses yeux confère quelque sens à son action folle. Le Président tente une dernière chance en Californie, au cours d’une immense réception dans un palace de Los Angeles. Invité sous un faux nom comme généreux donateur à la campagne présidentielle, Leary s’apprête à frapper, muni d’un revolver démontable de sa fabrication qui lui a permis de déjouer les contrôles de sécurité. Bien qu’évincé par ses supérieurs, Horrigan parvient in extremis à se jeter sur la trajectoire de la balle, comme il aurait dû le faire trente ans plus tôt. Blessé, il permet aux tireurs d’élite d’éliminer Leary, avant d’être fêté comme un héros par tous et de retrouver l’amour de sa jeune collègue Lily Raines.

     ******************************

    Redevenu au premier plan, Oscarisé et bankable, Clint accepte de jouer dans un thriller produit par la Columbia alors que sa dernière tentative « la relève » a été un flop. Bingo ! Le film habilement réalisé par Wolfang PETERSEN (le bateau) connaît un des plus beaux succès de la saison 1993 passant une nouvelle fois, la barre des 100 millions de dollars. Le film n’a rien d’original, c'est un bon polar où un flic recherche un tueur, sauf qu’il y a John MALKOVICH en face de Clint. Depuis l’avènement d’Hannibal LECTER, le méchant d’un film doit être charismatique. Et avec John MALKOVICH, on est servi, il vampirise le film a lui tout seul. Admiratif et sans doute le seul a comprendre Frank HORRIGAN dans le film, il n’en demeure pas moins un adversaire redoutable et machiavélique d’une dangereuse efficacité. Malgré son « amitié » pour Frank, il sera abattu à la fin du film comme il se doit. Il reste qu'il est rare que dans un film Clint laisse la part belle à l'acteur qui est en face de lui. Ce bon thriller connaît également un bon score en France, en frôlant le million d’entrées. Mieux, le film passe la barre des 300 000 spectateurs à Paris, ce qui n’était pas arrivé depuis belle lurette à l’acteur, totalement remis en selle au Box Office mondial. Et c’est tant mieux…

    Au final Wolfang Petersen prouve qu'il est un réalisateur de qualité en réalisant un thriller spectaculaire tout en faisant la part belle à la direction d'acteurs. 

     

    DANS LA LIGNE DE MIRE BANDE ANNONCE VO

     

     

    ENTREES France

     

    955 164

     

     

    ENTREES Paris 1ère EXPLOITATION

     

     

    335 574

     

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE

    105 420

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS 1ère exploitation

    16

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    43

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    2 452

    1er JOUR Paris

    16 436

    1ère semaine France

    269 966

    Nombre de salles France -1ère semaine

    240

    Budget

    40 M$

    ( 58 M$ 2007)

    Recettes US

    102  M$

    (149 M$ 2007)

    Recettes MONDIALES

    187 M$

    COTE DU SUCCES

    * *


    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    2
    steforce
    Mercredi 29 Mai 2013 à 05:01
    steforce

    Si je ne m'abuse, le film français a commencé à donner les chiffres France à partir de Janvier 1993 (sortie nationale de Dracula). Malheureusement pour moi en 1993/1994, j'ai effectué mon service militaire bien loin de chez moi (700 kms) avec 500 Francs par mois et 1 permission toutes les 2 ou 3 semaines.
    Donc merci Renaud, car je n'avais pas le chiffre 1ère semaine France de "Dans la ligne de mire" et  : aurais-tu connaissance des chiffres - 1ère semaine France - de La leçon de piano et Proposition indécente, s'il te plaît ?
    Notons qu'Impitoyable a totalement réhabilité le grand Clint en France (même si Honky Tonk Man et Bird avait déjà conquis une grande partie de la critique) mais Eastwood a tout de même parfaitement enchainé avec Dans la ligne de mire (acteur), Un monde parfait et Sur la route de Madison (réalisateur et acteur). Et puis avant cela il y a eu Retour vers le futur 3 (Ah non, c'était pas lui pardon AH AH AH).

    1
    renaud
    Mercredi 29 Mai 2013 à 05:01
    tu as de la chance, parce que je n'ai pris que les chiffres France des 3 premiers et en plus je n'avais pas les chiffres durant le festival de Cannes, donc:
    Proposition indécente: 312 489 mais pas le nombre de salles
    La lecon de piano: 232174  en 84 salles
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :