• CONAN LE BARBARE - BOX OFFICE ARNOLD SCHWARZENEGGER 1982

     

    CONAN LE BARBARE

    (CONAN THE BARBARIAN)

    14 MAI 1982 (USA)

    7 AVRIL 1982

     

     

     

    Réalisation

    John MILIUS

    Scénario

    John MILIUS

    Oliver STONE

    Directeur de la photographie

    Duke CALLAGHAN

    Musique

    Basil POLEDOURIS

    Production

    Dino DE LAURENTIIS

    Distribution

    FOX

    Durée

    125 minutes

    Tournage

    Janvier 1981 / avril 1981

    Conan

    Arnold SCHWARZENEGGER

    Thulsa Doom

    James Earl JONES

    Le roi Osric

    Max Von SYDOW

    Valeria

    Sandahl BERGMAN

    Le père de Conan

    William SMITH

     

     

     

     

     

    Douze mille ans avant notre ère, un village cimmérien est détruit par un groupe de cavaliers, venu voler le secret de l'acier. Un jeune enfant, Conan, voit ses parents massacrés sous ses yeux par leur chef Thulsa Doom et est emmené en esclavage. Condamné jusqu'à l'âge adulte à tourner la roue de douleur, il s'y forge un corps athlétique. Devenu un lutteur très apprécié pour sa violence et sa cruauté, Conan conquiert au combat sa liberté. Auprès de l'antre d'une sorcière, il délivre Subotai, un voleur qui devient son ami, et ils partent ensemble à la recherche de Thulsa Doom. Dans la ville de Zamora, les deux hommes rencontrent la belle Valeria, Reine des voleurs. Tous trois escaladent la haute tour de Set pour y dérober l'œil du serpent, pierre précieuse (symbole d'un culte barbare) que protège un reptile gigantesque. Conan tue le monstre. Le vieux roi Osric, informé de leur exploit, leur offre d'abondantes richesses pour arracher sa fille, Yasmina, à l'emprise de Thulsa Doom, grand prêtre d'une secte puissante. Conan accepte. Il se déguise, se mêle aux disciples du temple, mais il est démasqué. Ses deux amis le retrouvent crucifié sur l'arbre aux vautours, et l'arrachent à la mort, avec l'aide d'un enchanteur local. Les trois aventuriers montent alors une expédition au temple où trône Thulsa Doom, assisté de la princesse Yasmina. Ils s'introduisent dans la chambre aux orgies. Après un violent combat, Conan et ses deux compagnons enlèvent Yasmina. Mais Valeria dans sa fuite est blessée à mort. Les hommes de Thulsa Doom viennent attaquer la nécropole où Conan et Subotai se sont retranchés. C'est un massacre. Conan alors retourne au temple. Thulsa Doom y harangue ses fidèles. Conan le décapite et après avoir mis le feu au temple s'éloigne pour de nouvelles aventures.

     

    A l’époque, peu de journaux, mis à part « l’ Ecran fantastique » relatèrent la mise en route de l’adaptation du personnage le plus célèbre de Robert HOWARD. En France, le personnage est relativement connu du fait que les éditions Lug et Artima ont depuis le milieu des années 70 traduit le très bon comics MARVEL. Le réalisateur John MILIUS est peu connu, il est surtout le scénariste d’ »Apocalypse now ». C’est la même chose pour Oliver STONE, co-scénariste, pas encore connu comme réalisateur. Quant à l’acteur au nom imprononçable, on sait juste que c’est un culturiste extrêmement connu du milieu, mais bon, la majorité des cinéphiles ne sont pas amateurs des revues de culturistes. Quant au producteur, Dino DE LAURENTIIS, il alterne les bons et mauvais projets. Le film sort curieusement en Europe avant les Etats-Unis. En France une magnifique affiche de Frank FRAZETTA, le maître en la matière allèche le chaland. Bon, au pire des cas, le film sera un remake des « Hercule » et autre « Maciste » des années 60, interprété par le nouveau Steve REEVES…

    Dès le début du film on est cueilli à froid par un générique de feu sur une formidable musique de Basil POLEDOURIS, au moins cela part bien. La scène d’introduction qui voit le jeune Conan assister à la mort de ses parents et de son peuple est magnifique. Conan assiste à la mort de sa mère qui lui tient la main, la tête tranchée par l’étrange Thulsa DOOM, formidablement interprété par James EARL JONES, toujours impressionnant. Cette scène d’introduction donne le ton, nous sommes devant un grand film rondement mené. Tournant sa roue de douleur, Conan devient un athlète au corps terriblement musculeux interprété par Arnold SCHWARZENEGGER que l’on ne va pas oublier de sitôt. Très loin d’être ridicule, l’acteur s’approprie le rôle avec la même assurance qui a fait de lui une icône de la musculation. En dehors de sa musculature, Arnold n’est pas benêt comme Steve REEVES, il dégage une sauvagerie indispensable pour le rôle, on croit à son personnage dur comme fer. Devenu guerrier, voleur, Conan vogue des aventures, mixe des écrits de l’auteur. On pourra rencontrer une sorcière, des voleurs, Thulsa DOOM qui contrôle la pensée humaine et se transforme en serpent géant. Le film peut compter également sur la présence de Max Von SYDOW et de l’actrice Sandahl BERGMAN, qui sans être d’une beauté exceptionnelle, dégage une incroyable sensualité doublé de capacité athlétique magnifiée par la science des combats à l’épée maîtrisée par John MILIUS. La galerie de personnage est pittoresque et sert l’intrigue. Le film est superbe esthétiquement, MILIUS jouant avec les pénombres, le feu, les décors épatants, le maquillage des héros. Le film est tout à fait flamboyant et ne manque pas de moments épiques dont la scène finale ou Conan décapite DOOM. Le plan final montre un Conan vieux devenu roi, posant sur son trône. Une image que l’on aurait désiré voir dans une séquelle. L’excellence des combats, la furie visuelle plait à la critique qui considère le film comme une belle surprise, une sorte de « Il était une fois dans l’Ouest » de l’Héroïc fantasy et surtout au public qui réserve un accueil très favorable au film. Après une très belle première semaine Parisienne, le film perd rapidement des entrées, mais au final le film réunit près de 2 millions de spectateurs en France une énorme surprise. Le film se glisse dans le top 20 de la plupart des pays Européen et entre même dans le top 5 annuel Allemand, où Arnold, Autrichien, y est très populaire.

    Aux USA, le film s’empare de la tête du Box Office très nettement la semaine de sa sortie. Là également le film baisse rapidement à partir de la troisième semaine. Le résultat Mondial est très satisfaisant, le résultat semble être une estimation en dessous de la vérité, le film ayant fonctionné partout dans le Monde.

    Aujourd’hui, le film bénéficie toujours d’une très belle côte, c’est devenu un film culte et la BOF de POLEDOURIS reste légendaire. Arnold SCHWARZENEGGER malgré un nom très difficile à prononcer est devenu une vedette, et surtout, un acteur crédible. Avec de tels atouts, il semble promis à un très bel avenir cinématographique. Alors qu’une suite est déjà annoncée, il devra se défaire d’une image « Héroïc Fantasy » qui peut lui coller à la peau. A surveiller donc.

    Ce très grand classique sera « remaké » courant 2009_ on attend de voir.                

     

     

    ENTREES France

     

    1 778 722

     

    ENTREES Paris

     

     

    368 021

     

    ENTREES PARIS Toutes exploitations

    382 660

    ENTREES Paris

    1ère semaine  n°1

    2ème semaine n°3

    3ème semaine n°4

    4ème semaine n°6

     

     

     

    145 833 (33)

    76 245(33)

     46 040 (33)

     38 127 (27)

     

     

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    12

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    33

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    4 421

    1er JOUR Paris

    23 166

    Budget

    20 M$

    (45 M$ 2008)

    Recettes US

    (2 semaines n°1)

    38.5 M$

    (86 M$ 2008)

    Recettes mondiales

     

    68.5 M$

    (155 M$ 2008)

     

    BOX OFFICE ANNUEL USA

    N° 18

    BOX OFFICE ANNUEL France

    N° 21

    BOX OFFICE ANNUEL Italie

    N° 25

    BOX OFFICE Allemagne – 2 496 673 entrées

    N°4

    BOX OFFICE Espagne – 1 460 563 entrées

     

    COTE DU SUCCES

    * *


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  • Commentaires

    2
    Agent007
    Mercredi 29 Mai 2013 à 03:39
    C'est intéressant de voir que Schwarzy n'a dépassé les 3 millions d'entrées en France qu'avec les "Terminator"... En revanche, il dépassait constament la barre du million d'entrées avec ses films en général. Il demeure moins percutant que Stallone au box-office français (qui alignait les gros scores à une époque), mais finalement beaucoup plus régulier (rarement en dessous du million).

    Ce "Conan" est une belle surprise, portée par une musique effectivement extraordinaire, peut-être encore plus épique que le film lui-même... Super initiative ce box-office Schwarzy !! Et bon Noël à toi Renaud, et à tous les lecteurs du site !!
    1
    renaud
    Mercredi 29 Mai 2013 à 03:39
    Merci agent 007 !
    Je profite de mes derniers instants de liberté pour mettre le turbo questions chroniques d'acteurs. Bientot il va falloir retaffer comme dit Madame, alors on verra bien le rythme.
    Merci pour Arnold S...
    Pour contrecarrer toute cette testostérone, je compte bientôt ouvrir l'étude Romy SCHNEIDER et Mireille DARC histoire d'équilibrer les forces en présence....indispensable pour deux reines du Box Office  !
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