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COMMANDO -BOX OFFICE ARNOLD SCHWARZENEGGER 1986
COMMANDO
(COMMANDO)
4 OCTOBRE 1985 (USA)
5 FEVRIER 1986
Réalisation
Mark LESTER
Scénario
Steven DE SOUZA
Directeur de la photographie
Matthew LEONETTI
Musique
James HORNER
Production
Joel SILVER
Distribution
FOX
Durée
98 minutes
Tournage
22 avril 1985 / 3 juillet 1985
John MATRIX
Arnold SCHWARZENEGGER
Cindy
Rae Dawn CHONG
Bennett
Vernon WELLS
Jenny
Alyssa MILANO
John MATRIX en a fini avec les missions spéciales à travers le monde, et vit retiré dans les collines avec sa fille de onze ans, Jenny. Il est retrouvé par son ancien compagnon Bennett, autrefois viré de son unité, et par le général Arius, dictateur du Val VERDE, que Matrix a destitué au profit d’un président démocratiquement élu, Velasquez. C’est jsutement ce dernier que Matrix doit aller assassiner, sinon sa fille gardée en otage sera exécutée. Sachant qu’elle le sera de toutes façons, il échappe à ses gardes du corps, saute de l’avion au décollage et, en compagnie de Cindy, une hôtesse de l’air dont il a emprunté la voiture, cherche la trace de ses ennemis jurés. Il tue les comparses Sully et Cooke et parvient à l’entrepôt de Patricia entreprises où des plans lui indiquent l’île de Santa Barbara. Il s’y rend à l’aide d’un hydravion que pilote Cindy, et livre un assaut contre la forteresse défendue par une armada. Il liquide tout le monde, et triomphe de son combat final, au corps à corps, avec Bennett, avant de retrouver Jenny saine et sauve.
Arnold est devenu un des chouchous du public Français. Malgré « Kalidor » où il apparaît beaucoup plus longtemps qu’il ne l’aurait voulu, le public ne lui en veut pas. C’est avec un grand enthousiasme que nous accueillons la bande annonce de « commando » qui sort en pleine Stallonemania. Hilares, nous sentons bien que nous allons passer un bon moment. D’ailleurs dans la BA lorsque nous voyons Schwarzy marcher les muscles bandés avec un tronc d’arbre sur l’épaule un spectateur s’écrie « va te rhabiller Stallone ».
En effet, non seulement notre Autrichien préféré arbore une musculature des plus impressionnante, mais va prendre Stallone à contre-pied. En effet là où l’étalon italien fait preuve d’un immense « boulard » avec son Rocky 4 prétentieux, Arnold va utiliser l’auto dérision et l’emploi des jeux de mots fameux qui seront sa marque de fabrique. Sous des dehors sérieux, l’acteur va jouer dans un véritable hommage à Tex AVERY. Il faut dire que Joël SILVER le producteur heureux fourmille d’idées. Le film d’action doit passer à la vitesse supérieure, quitte à démontrer quelques exagérations.
Dès le début du film, le ton est donné en quelques minutes. Un gars sort ses poubelles et dit aux pseudos éboueurs « vous avez failli me rater ». Ce à quoi les pseudos éboueurs répondent : « ne vous inquiétez pas, on ne va pas vous rater », avant de le descendre à la mitraillette. Puis un des deux hommes vole une cadillac chez un concessionnaire, en l’écrasant en passant.
Puis John MATRIX apparaît (oui, oui, MATRIX comme dans le film éponyme. On constate qu’il adore sa fille jouée par l’adorable Alyssa MILANO future starlette de la télé. John « Rambo » MATRIX se fait capturer et découvre la mission qu’il doit accomplir sous la supervision de son ami Bennett, sorte de Fredie MERCURY à la sauce mercenaire.
La marade commence : plutôt fumasse, Matrix brise la nuque de son cerbère dans l’avion qui doit l’emmener en mission. Il déclare le plus sérieusement du monde que son ami est « mort de fatigue » avant de s’échapper via le train d’atterrissage. Il joue désormais contre la montre.
Puis il part à la recherche d’un des truands, en passant rencontre une charmante hôtesse de l’air qui va bien l’aider dans sa quête, puis déclenche une formidable bagarre dans un centre commercial, poursuit l’individu en voiture avant de le jeter dans le vide, non sans lui avoir dit qu’il lui avait menti en lui disant qu’il lui laisserait la vie sauve.
Après avoir exécuté un autre sbire, le voilà qui débarque, en tenue de guerre et lourdement armé sur l’île où est emprisonnée sa fille. Et là Schwarzy dégomme, tue, abat, découpe, explose, défouraille, scalpe une armée entière à lui seul avant de combattre Bennett dans un duel à peine exagéré.
Les deux hommes se combattent dans une chaufferie à l’arme blanche. Bennett malgré avoir été un peu électrocuté, semble avoir l’avantage, puis devant les yeux de sa fille, Matrix lui colle une correction atomique. Finalement Bennett veut l’abattre au pistolet mitrailleur. Il déclame cette phrase toute shaekespirienne « John, ce n’est pas entre les deux yeux que je vais te buter, c’est entre les couilles ! ». Mais Matrix arrache un tuyau et le lance sur Bennett et le transperce en trouant une cuve à vapeur situé derrière l’intéressé. Il meurt en crachant de la vapeur, ce qui permet à Arnold de faire un dernier bon mot.
On l’aura compris le film est jouissif et peu sérieux. Le public ne se trompe pas, le film est un très bon succès public, et en particulier en France où le film fait deux belles semaines. A Paris, le film déloge Rocky 4 de la première place avec un très beau 227 000 entrées au compteur. La chute sera rapide, mais au final le film dépasse les 2.5 millions de spectateurs en France, confirmant le statut de star de l’acteur dans nos contrées.
ENTREES France
2 574 899
ENTREES Paris
435 886
ENTREES Paris
1ère semaine n°1
2ème semaine n°2
3ème semaine n°4
4ème semaine n°9
227 371
114 842
49 168
23 397
NOMBRE DE SEMAINES PARIS
9
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
61
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
3 727
1er JOUR Paris
34 478
Budget
10 M$
(20 M$ 2008)
Recettes US
(3 semaines n°1)
35.1 M$
(70 M$ 2008)
Recettes mondiales
BOX OFFICE ANNUEL USA
N° 25
BOX OFFICE ANNUEL France
N° 12
BOX OFFICE ANNUEL Italie
N° 12
BOX OFFICE Allemagne – 871 527 entrées
N°30
BOX OFFICE Espagne – 890 128 entrées
COTE DU SUCCES
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