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    A NOUS LA VICTOIRE

    (VICTORY)
    16 JUILLET 1981 (USA)

     23 SEPTEMBRE 1981

     

     

    A NOUS LA VICTOIRE - BOX OFFICE SYLVESTER STALLONE 1981

      

     

    Réalisation

    John HUSTON

    Scénario

    Evan JONES, Yabo YABLONSKY

    Photographie

    Gerry FISHER

    Musique

    Bill CONTI

    Production

    Lorimar / Victory Cy

    Distribution

    SN Prodis

    Durée

    116 minutes

    Tournage

    août 1980 / novembre 1980

    Hatch

    Sylvester STALLONE

    Colby

    Michael CAINE

    Von Steiner

    Max von SYDOW

    Fernandez

    PELÉ

    Renée

    Carole LAURE

     

     

    En 1943, au camp de prisonniers de Gensdorf, le football était l'activité favorite qui permettait de tuer l'ennui. Von Steiner, un officier allemand en visite au camp, a l'idée de proposer un match qui opposerait les prisonniers à l'armée nationale allemande, dans le dessein de relever tant le moral des alliés incarcérés que celui des soldats allemands. Ses supérieurs voient l'occasion de transformer ce plan en un immense projet de propagande nazie. Le match aura lieu au stade de Colombes devant cinquante mille Français et sera retransmis par les ondes dans le monde entier. Le colonel Colby, un anglais qui a fait partie des meilleures équipes de son pays dans les années 30, exige qu'en plus des prisonniers du camp qu'il aura choisis, soient enrôlés les plus fameux footballeurs des pays occupés. Hatch, le gardien de but, prépare son évasion. On lui demande de contacter la Résistance afin de coordonner la fuite de l'équipe. Celle-ci aura lieu par les égouts. Mais, après avoir rencontré André, Claude et Renée, à Paris, un contact s'avère à nouveau nécessaire avec le camp. Hatch accepte, à contre-cœur, de se faire réemprisonner afin de communiquer les nouvelles. Pendant le voyage, les prisonniers sont placés sous haute surveillance. L'évasion doit avoir lieu à la mi-temps. Le score est alors de quatre à un en faveur des Allemands. Les prisonniers refusent de s'engouffrer dans le tunnel creusé pour faciliter leur évasion. Ce match, qui a valeur de symbole, est plus important. Ils regagnent le terrain et, grâce à un jeu très brillant, emportent la victoire.

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    Il y a parfois des casseroles dont on voudrait bien se passer. C’est particulierement vrai pour John HUSTON auteur de cette boue filmographique, à mille lieues de son talent et dont l’existence ne peut être justifiée que par un impérieux besoin alimentaire et sans deute par le besoin de se payer des soins forts couteux aux USA.

    Heureusement Sylvester STALLONE n’a qu’un rôle modeste dans cette production tournée dans les pays de l’Est, le spectateur Américain ne verra que du feu à cette reconstitution du Paris des années 40.

    Le sujet est hautement fantaisiste, voire totalement science-fictionnesque, mais totalement jubilatoire pour les amateurs de nanars.

    Donc les nazis décident d’organiser un match de football retransmis dans le monde entier par radio, entre les all stars des forces nazis contre les all stars des forces alliées (!!) recrutés dans des camps de prisonnier… déjà à la base, ça sent bon le fumet des pires nanars. Donc, le courageux Michael CAINE qui va passer des années 80 plutôt difficiles, va le plus sérieusement du monde débiter un nombre incalculable de conneries, car avouons le, les dialogues du film sont à se taper la tête contre les murs pour constituer son équipe. Heureusement le camp où il est retenu prisonnier est constitué de détenus très cosmopolites dont PELE (Brésilien !) et ARDILES (Argentin !) et d’un Américain (STALLONE). Déjà à la base…. Durant ce temps la Résistance Française prépare l’évasion des prisonniers, celle-ci devra se dérouler à la mi-temps du match par un tunnel creusé dans le vestiaire (ben voyons !). Bref, la match a lieu, et nous assistons à une rencontre digne d’un épisode d’Olive et Tom où une bande de germains patibulaires commence par mettre une correction à une pâle équipe des alliés. A ce titre les dialogues des commentateurs nazis sont fabuleux, à voir pour la VF tordante. Naturellement Michael CAINE refusera de s’évader (c’est fou comme il n y a aucun garde dans le vestiaire, comme par enchantement) et retournera au charbon. L’équipe courageusement va égaliser, mais les fourbes nazis cassent un bras à PELE qui continuera à jouer avec le bras en écharpe (référence à Beckenbauer à la coupe du monde 74). Après légalisation 35-35 des « alliés », l’arbitre certainement vendu, siffle un péno imaginaire contre l’équipe. Mais STALLONE arrête celui-ci dans un superbe ralenti. Evidemment PELE va marquer le but de la victoire au terme d’un splendide retourné de volée (ce qui vaut au moins 5 ralentis sous divers angles) sous la vibrante marseillaise du public Hongrois…euh non Parisien…

    Ce film culte, car il est culte croyez le, est bien sûr, et de très loin, le plus mauvais film de HUSTON. Et comme je suis gentil, je ne signale pas la présence de la belle Carole LAURE à ce massacre.

    Echec absolu au Box Office, le film fera les très belles soirées des amateurs de K7 vidéo et la joie des programmateurs des chaînes télés où il est régulièrement diffusé (sur RTL 9 en particulier). STALLONE qui, finalement, est plutôt pas mal dans le film doit sentir qu’il est temps de tourner ce fameux Rocky 3. Nous quittons donc STALLONE bien mal en point à l’aube des années 80, sans savoir que deux ans plus tard il sera une des plus grandes stars commerciales en France…comme quoi…  

     

    ENTREES France

     

    180 985

     

     

    ENTREES Paris

     

     

    61 931

     

    ENTREES Paris

     

    1ère semaine  n° 6

     

     

     

    29 665(21)

     

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    5

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    21

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    1 413

    1er JOUR Paris

    4 270

    Budget

     

    Recettes US

    10.8 M$

    Recettes mondiales

    25 M$

    COTE DU SUCCES

    *

     

    VICTORY TRAILER VO

     

     

     

     

     

     

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