• UNE FEMME A SA FENETRE

     

    10 NOVEMBRE 1976

     

     

     

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    Réalisation

    Pierre GRANIER DEFERRE

    Scénario

    Pierre GRANIER DEFERRE

    Jorge SANPRUN

    Photographie

    Aldo TONTI

    Musique

    Carlo RUSTICHELLI

    Production

    Albina BOISROUVRAY

    Distribution

    S.N.C

    Durée

    110 minutes

    Tournage

     

    Margot SANTORINI

    Romy SCHNEIDER

    Raoul MALFOSSE

    Philippe NOIRET

    Michel BOUTROS

    Victor LANOUX

    Rico SANTORINI

    Umberto ORSINI

     

     

    En Grèce, dans un monde qui va bientôt basculer, broyé par la montée du fascisme. Margot SANTORINI, une jeune femme riche et belle, est mariée à Rico un diplomate et playboy désargenté. Margot est une épouse frustrée et se sent prête à vivre une grande passion. En apparence, le couple existe et profite gaiement de ses privilèges, de ses plaisirs. En réalité Rico collectionne les aventures et Margot les soupirants. L'un deux Raoul MALEFOSSE, un industriel français, est follement amoureux d'elle. Margot semble frivole, cynique mais elle dissimule en elle une gravité et une angoisse qui lui permettent de se préserver et la rendent plutôt séduisante. Une nuit d'août, alors qu'elle entrouvre sa fenêtre, Margot est témoin d'une chasse à l'homme. elle accueille dans sa chambre le fugitif, Michel BOUTROS, un militant politique poursuivi par la police. Cette rencontre, née du hasard, va bouleverser son existence. Margot s'éprend passionnément de Boutros mais aussi de son idéal, de son courage, de son humanité. Elle cède fougueusement à cet homme qui la fascine et l'aide à s'évader. Pour cela, elle bafoue les conventions, trahit la police, son mari et ses amis. Puis elle abandonne tout afin de suivre Boutros et d'unir son destin au sien. Les hommes qui l'ont aimée essaieront de la retrouver dans le tumulte de la guerre. De Boutros, elle aura une fille qu'elle confiera à Rico, devenu son ami. Et cette enfant, grandie, reviendra en 1967, sur les lieux où sa mère a connu la passion.   

     

    Après des films très difficiles Romy SCHNEIDER va trouver un rôle beaucoup plus romantique avec une équipe qu'elle connait bien. Elle retrouve Pierre GRANIER DEFERRE avec qui elle a tourné "Le train" et Philippe NOIRET qu'elle retrouve dans la foulée du "Vieux fusil". Umberto ORSINI est aussi un habitué de l'actrice vu qu'ils ont tourné ensemble "Ludwig" et "César et Rosalie". Seul Victor LANOUX est un "nouveau" pour Romy. L'acteur est d'ailleurs en plein essor et connait une belle popularité méritée.

    Bien que le cadre soit dramatique, le couple NOIRET / SCHNEIDER est nettement plus optimiste que dans "Le vieux fusil", c'est d'ailleurs une bonne chose que les deux acteurs montrent une autre facette de leur talent, et le rôle de Raoul est nettement plus reposant pour NOIRET.

    Pierre GRANIER DEFERRE tente de mélanger deux genres: le film polémique sous fond de montée du fascisme, et une histoire somme toute romantique entre Margot et Michel, un homme traqué. Margot est en manque de sensations et elle va en trouver en bravant les interdits par amour. Le tallent de Romy fait merveille, ce n'est pas du "Sissi", mais elle est si charmante avec un port de tête altier et des sourires de magazines. Elle rayonne littéralement. Philippe NOIRET fait le métier dans un rôle qui n'est pas trop exigeant au vu de la classe de l'acteur. Concernant Victor LANOUX, j'ai toujours eu un peu de mal à admettre l'acteur dans des rôles de beaux ténébreux romantiques, encore plus lorsqu'il arbore son horrible moustache. heureusement il la rase au cours du film. Malgré le peu de crédibilité de son rôle, il s'en sort honorablement. La limite du couple dessert peut être le film, qui manque de souffle. La copie rendue est globalement impeccable, DEFERRE possède du talent c'est indéniable et le film bénéficie des décors naturels de la magnifique Grèce. Malgré un ennui subtil, le film est agréable à voir grâce à la grande prestation de son actrice vedette qui fait tout son possible pour insuffler du lyrisme. Le film sort en novembre 1976, une période favorable pour les affiches françaises. La concurrence est vive entre "L'aile ou la cuisse" ou "Si c'était à refaire", mais le film parvient à se placer a une belle deuxième place avec 95 000 spectateurs à Paris en première semaine. Si le public reste sur le souvenir du triomphal "Vieux fusil", force est de constater que le romantisme du film n'a pas trouvé tout son public. Avec 300 000 spectateurs parisiens et à peine plus d'un million de spectateurs en France, c'est somme toute un résultat moyen, voire un peu décevant au vu de l'affiche.      

     

     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    1 148 700

     

    ENTREES PARIS BANLIEUE

     

    310 915

     

     

     

     

     

    1ère semaine

    2

    95 011

    22

    2ème semaine

    3

    61 788

     

    3ème semaine

    3

    60 977

     

    4ème semaine

    7

    34 464

     

    5ème semaine

    13

    20 509

     

    Nombre de semaines Paris

     

    14

     

    Moyenne salles Paris 1ère sem

     

    4 318

     

    Budget

     

     

     

    Box office annuel FRANCE

     

     

     

    Box office annuel Espagne

     

    303 149

     

    Box office annuel Italien

     

     

     

    Cote du succès

     

    * *

     

     

     

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