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BOX OFFICE PARIS DU 4/8/1976 AU 10/8/1976
TITRE
SEM
ENTREES
CUMUL
REALISATEUR
ACTEUR
ACTEUR
SEX O'CLOCK USA
3
29 943
101 492
REICHENBACH
DOCUMENTAIRE
IL ETAIT UNE FOIS LA REVOLUTION
1
26 698
26 698
LEONE
COBURN
STEIGER
LA FOLIE DES GRANDEURS
1
22 911
22 911
OURY
DE FUNES
MONTAND
ON AURA TOUT VU
8
22 728
284 472
LAUTNER
RICHARD
MIOU MIOU
2001, L'ODYSSEE DE L'ESPACE
2
21 336
54 466
KUBRICK
DULEA
LOCKWOOD
ALEXANDRE LE BIENHEUREUX
3
20 853
69 442
ROBERT
NOIRET
JOBERT
FRISSONS
1
20 532
20 532
CRONENBERG
HAMPTON
SILVER
CUISSES EN CHALEUR
3
19 011
84 086
CRIA CUERVOS
8
18 789
180 683
SAURA
TORRENT
COBOS
LE CASSE
1
18 701
18 701
VERNEUIL
BELMONDO
SHARIF
LE BON,LA BRUTE ET LE TRUAND
3
17 288
92 804
LEONE
EASTWOOD
WALLACH
LES 12 SALOPARDS
4
16 506
100 655
ALDRICH
MARVIN
CASSAVETES
BORSALINO
1
16 433
16 433
DERAY
BELMONDO
DELON
CADAVRES EXQUIS
11
14 291
ROSI
VENTURA
VANEL
LE LAUREAT
2
13 378
34 618
NICHOLS
HOFFMAN
ROSS
En plein mois d'août les salles sont désertes, désertes.... le documentaire de Françis Reichenbach prend la tête du BO, mais sans dute est-ce du au titre un peu racoleur.....
Pendant que nous y sommes autant ressortir le dernier Sergio Leone en date, cela fait toujours quelques entrées...il faudra attendre encore 8 ans pour avoir le nouveau, et dernier film, du maestro....
Cela fait deux mois que le Lautner est sorti, et très laborieusement il a réuni près de 300 000 spectateurs, convenable, tout juste convenable, mais cela profitera à JP MARIELLE, meilleur acteur du film haut la main!
David CRONENBERG apparait très discrètement avec son premier film, fait avec trois bouts de ficelle "frissons". C'est l'émergence d'un nouveau genre de films fantastiques qui est indissociable du festival d'Avoriaz qui est devenu une référence. Pour le moment, son nom n'est pas connu, mais le bougre saura se ciseler une carrière remarquable jusqu'à aujourd'hui et la réussite de son dernier (grand) film....
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Commentaires
Peu de gens (critiques et spectateurs) auraient parié à l'époque que Cronenberg ferait une telle carrière. On peut réflechir alors au fait que le cinéma horreur/fantastique est un formidable vivier de talent et une bonne "école". En effet , de nombreux exemples me viennent à l'esprit (Spielberg, Jackson, Raimi, Carpenter (qui y est resté lui), De Palma, Cameron, McTiernan etc) et témoignent du fait que nous avons là un échantillon non seulement d'excellents techniciens mais aussi de véritables auteurs. Quoiqu'il en soit, il est amusant de noter que la plupart des critiques "assassinaient" ces réalisateurs dans les années 70 et 80, pour finalement les aduler la plupart du temps dans les années 90 et 2000. Ainsi, Cronenberg connait son premier gros succès public avec la mouche en janvier 1987 (certes Dead Zone avait auparavant réalisé un score déjà honnête) et un premier véritable succès critique avec Faux Semblants deux ans plus tard (alors qu'il ne s'agit pas selon moi d'un de ses meilleurs films). Bref, bravo au dénicheurs de talents de l'époque, à savoir Starfix, Mad Movies pour n'en citer qu'une partie. A part cela, j'ai tendance à ranger effectivement "A history of violence " et "Les promesses de l'ombre" dans les grands films à l'inverse de "Faux-semblants" et de "Crash" qui m'ont -personnellement et subjectivement- profondément emmerdés.