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    DE LA PART DES COPAINS

     

    18 DECEMBRE 1970

     

     

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    Réalisation

    Terence YOUNG

    Scénario

    Shimon WINCELBERG
    Albert SIMONIN

    Photographie

    Jean RABIER

    Musique

    Michel MAGNE

    Production

    Robert DORFMANN

    Distribution

    CORONA

    Durée

    94 minutes

    Tournage

     

    Joe Martin

    Charles BRONSON

    Fabienne Martin

    Liv ULLMAN

    Ross

    James MASON

    Katanga

    Jean TOPART

    Whitney

    Michel CONSTANTIN

    Moira

    Jill IRELAND

     

    Joe MARTIN, un américain installé sur la Côte-d’Azur, promène les touristes sur son bateau de pêche ; il est marié à Fabienne qui ignore tout de son passé de gangster. Un jour, Whitney un ex-complice de Joe fait irruption, et lui dit que ROSS a besoin de son bateau pour du trafic ; une bagarre éclate, et WHITNEY est tué. Mais ROSS et ses acolytes KATANGA et FAUSTO arrivent. Jadis, JOE les avait abandonnés en plein hold-up, et ils s’étaient fait arrêter. Dans un corps à corps, ROSS est mortellement blessé ; KATANGA fuit avec FABIENNE et sa jeune fille MICHELE. Capturé à son tour, JOE amène KATANGA sur son bateau, et profitant d’un instant d’inattention du bandit le brûle vif avec un lance-fusée. Sains et saufs, ils retournent chez eux, c’est le 14 juillet.

     

    Cinquième et dernier film de l’année 1970 pour un Charles BRONSON superstar, « de la part des copains » est un exemple typique des coproductions des années 70 aux castings des plus étranges. En effet dans ce polar tiré d’un roman de Richard MATHESON (et certainement un des moins fameux) on peut voir se côtoyer BRONSON, bien sûr, Liv ULLMAN la muse de Ingar BERGMAN, Michel CONSTANTIN, le mauvais garçon français par excellence et James MASON. Et ce n’est pas tout.

    Terence YOUNG le grand réalisateur anglais distille son talent avec parcimonie dans ce film où l’on voit Charles BRONSON habillé tout le long du film d’un jean et d’un tee-shirt noir des plus seyants découvrant ses bras musculeux. L’acteur est en pleine possession de ses moyens. Sportif, vif, il rayonne de charisme.

    Bon, reste le film. BRONSON, ancien gangster s’est rangé des voitures et est désormais pêcheur et vit avec sa femme, la douce et jolie Liv ULLMAN et sa jeune fille. Patatras, ses anciens copains arrivent plutôt revanchards, vu qu’ils ont fait de la taule par sa faute. Le premier à se montrer est Michel CONSTANTIN. Notre très cher acteur ne sera pas réellement présent longtemps, étant donné que BRONSON lui casse un peu la nuque après quelques minutes, à la grande horreur de sa femme. Bref, BRONSON retrouve le reste de la troupe, donc un James MASON un peu là pour courir le cacheton et surtout Jean TOPART aussi crédible en gangster inquiétant que Jean Claude BRIALY en Terminator. Entre quelques discutailles un peu longuettes les choses se corsent, et James MASON est gravement blessé. On atteint un peu le risible quand maquillé tel le mime Marceau (il perd tout son sang) il cabotine dangereusement.

    Charles BRONSON expédie les affaires courantes en tuant le deuxième comparse dans un ascenseur, je crois avant de se retrouver sur son bateau avec sa famille, sous la menace ( !) de Jean TOPART. Charles BRONSON profite d’un feu d’artifice tiré en ville pour griller le vilain. Sacré Charles va.

    Sans dénigrer le film, force est de constater que c’est un film mineur financé entièrement autour de la personnalité de l’acteur en pleine gloire. Les autres vedettes courent le cachet et Terence YOUNG ne se foule pas la rate, tout en rendant une copie très propre, on a du talent ou  pas. Le réalisateur s’offre une belle poursuite en voiture signé Rémy JULIENNE et profite des magnifiques décors naturels de la Côte-D’azur. Le film est du reste très agréable à voir un samedi soir sur une chaîne de la TNT, pour peu que l’on ne soit pas trop exigeant.

    Sorti pour les fêtes de fin d’année, c’est encore un succès pour Charles BRONSON qui prend une nouvelle fois la tête du box office parisien la semaine de sa sortie. Nous sommes loin des scores du « passager de la pluie », mais ce n’est pas le même niveau non plus. Avec 1.5 millions d’entrées au compteur et un très bon succès Européen, le film sera une belle opération financière pour l’acteur qui devient un des acteurs les mieux payés et qui roule très grand train avec sa femme qui se débrouille pour tourner quelques scènes avec lui, cela va de soi.         

     

     

    ENTREES France

     

    1 520 623

     

     

    Total ENTREES Paris

     

     

    301 127

     

    ENTREES Paris

     

    1ère semaine  n° 1

    2ème semaine n° 4

    3ème semaine n° 2

    4ème semaine n° 8

     

     

     

    58 612

    56 316

    51 057

    25 563

     

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    7

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    8

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    7 327

    BUDGET

    4.5 M$

    BOX OFFICE ANNUEL France

    N° 22

    BOX OFFICE ANNUEL Italie

    N° 24

    BOX OFFICE Espagne –    916 498 entrées

     

    COTE DU SUCCES

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