• DES PISSENLITS PAR LA RACINE

    6 MAI 1964

     

     

     

    DES PISSENLITS PAR LA RACINE - BOX OFFICE MIREILLE DARC 1964 PART II

    • Réalisation : Georges Lautner
    • Scénario : D'après le roman de Clarence Weff, Y'avait un macchabée, éditions Gallimard
    • Adaptation : Georges Lautner, Clarence Weff, Albert Kantof
    • Dialogues : Georges Lautner, Clarence Weff, supervisé par Michel Audiard
    • Assistants réalisateurs : Albert Kantof, Olivier Pierre, Claude Vital
    • Images : Maurice Fellous
    • Musique : Georges Delerue, blues chanté par Janine de Waleyne (éditions Robert Salvet)
    • Production : Ardennes Films, Transiter Films, Cocinor,  Les Films Marceau
    • Directeur de production : Adeline Crouset
    • Distribution : Cocinor
    • Genre : Comédie
    • Durée : 95 minutes
    • Michel Serrault : Jérôme Martinet, acteur contrebassiste
    • Maurice Biraud : Jo Arengeot, un petit truand sortant de prison
    • Mireille Darc : Rockie « La Braise », la femme entretenue
    • Louis de Funès : Jacques, le cousin de Jérôme dit « Jockey-Jack », petit truand
    • Francis Blanche : L'oncle Absalon, le savant farfelu
    • Venantino Venantini (Voix : Charles Millot) : Pierre Michon, l'acteur
    • Darry Cowl : Gratiopoulos, le milliardaire à la soirée
    • Hubert Deschamps : Le général Frédéric Cédille
    • Yves Barsacq : L'inspecteur de police
    • Guy Grosso : Emile, le barman

     

    A sa sortie de prison, Riton, dit veut se venger de Jockey Jack, qui lui a soufflé la belle Rocky la Braise, laquelle lui servait de compagne et de gagne-pain. La poursuite conduit les deux hommes dans les coulisses d'un théâtre où se produit Jérôme Martinet, cousin de Jack. Celui-ci, menacé d'un couteau, tue accidentellement Riton. Il enferme le corps dans l'étui de la contrebasse de Jérôme et lui-même se cache dans un panier à costumes étui et panier sont transportés au septième étage d'un immeuble, chez Pierre Michon - partenaire de Jérôme - qui donne une grande fête. Rocky et Jo s'isolent dans une chambre pour vivre leur passion, avant de découvrir le corps de dans l'étui. Forte émotion pour Rocky, qui s'évanouit et ne retrouve ses esprits que grâce à l'intervention zélée de Gratiopoulos, milliardaire de métier Jack sort de son panier et doit s'expliquer devant Jérôme et Michon, survenus à leur tour dans la pièce. Tout ce petit monde est prié de quitter les lieux avec le paquet encombrant, et y parvient malgré l'arrivée inopinée d'un inspecteur de police. Jérôme n'a plus le choix : il doit héberger cette sangsue de Jack chez oncle Absalon. Le matin, au réveil, les deux hommes constatent la disparition du cadavre, remplacé par un squelette. Explication : employé au Muséum d'Histoire Naturelle, Absalon arrondit ses fins de mois en dépeçant des cadavres pour les facultés. Jo exulte : il vient de gagner le tiercé dans l'ordre. Mais c'est qui a joué pour lui et qui a gardé les tickets, dans la poche extérieure de sa veste, celle-là même que, depuis, arbore Absalon. Rocky, Jo et son ami mettent dès lors tout en œuvre pour récupérer le passeport de la fortune. Ils y parviennent, mais devant le guichet du PMU, Jo constate avec horreur que ses tickets ne sont pas ceux qu'il avait fait miser. Le ticket gagnant est entre les mains de Jérôme. Alors Jo, grand spécialiste, fait un faux. Il retournera en prison, tandis que sa belle Rocky, cœur éploré, patientera en goûtant au luxe aux côtés de Jérôme.

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    Sorti entre « les tontons flingueurs » et « les barbouzes »,c’est tout auréolé du méga succès « des tontons » que George LAUTNER propose ce film au public qui ne lui réservera pas du tout le même succès. De même dans la mémoire collective, ce petit mais sympathique film, est quelque peu oublié aujourd’hui.

    Pourtant ce film porte les gênes des « tontons flingueurs », c’est une sorte de copie préparatoire. Beaucoup d’éléments se retrouveront dans les « tontons » dont quelques acteurs qui deviendront des fidèles, dont Mireille DARC, Francis BLANCHE et Venantino VENANTINI ainsi que Maurice BIRAUD que l’on reverra dans « la grande sauterelle ». Quand à Louis DE FUNES qui trouve un rôle important dans le film, le courant ne semble pas passer plus que cela avec LAUTNER, l’acteur fera de Jean GIRAULT son « yes man » favori, ce qui n’est pas vraiment possible avec LAUTNER, qui possède cependant un talent très supérieur à GIRAULT. On le sait, les plus grands succès de Georges LAUTNER doivent être associé au Grand Michel AUDIARD. Cependant, celui-ci débordé, laissa à des « assistants » le soin de participer au scénarios, se contentant de retoucher les dialogues. Dans le film, AUDIARD participe aux dialogues, parvenant à soupoudrer quelques dialogues sympathiques, sans pour autant atteindre la haute volée des films interprétés par Lino VENTURA et Bernard BLIER qui manquent cruellement à ce film. Ce qu’il manque également au film c’est la présence d’Albert SIMONON, si précieux dans « les tontons » qui donne une trame policière au film. Ici, pas de trame ou si peu.

    Louis DE FUNES, s’il a un rôle quelque peu consistant, n’est pas très à l’aise dans le film avec son béret sur la tête. Il n’est à l’aise que lorsque on lui laisse une grande liberté, et là, il est à « égalité » avec les autres acteurs. On le sent prêt, mais finalement il sera bien plus efficace dans «  faites sauter la banque » ou « carambolage ».

    C’est Maurice BIRAUD qui tient le film sur ses épaules. Pas super charismatique, mais déclinant d’assez belle façon les dialogues d’AUDIARD, il peut compter sur une association efficace avec Mireille DARC resplendissante, dont on peut apercevoir furtivement l’anatomie, en particulier à la sortie de son bain moussant où l’on peut vérifier qu’elle possède sans doute la plus belle descente de reins du cinéma. Très sexy, joyeuse, gouailleuse elle est l’atout de ce film très décousu, voire confus qui plaira au fans de Georges LAUTNER. A noter en dehors de la présence de Michel SERRAULT, efficace, un Francis BLANCHE en roue libre, très plaisant. Nous retrouvons également Venantino VENANTINI utilisé par LAUTNER dans particulièrement tous ses films. Sorti en salle alors que « les barbouzes » est toujours en plein succès le film n’obtient qu’un modeste succès, surtout à Paris où il ne peut faire mieux qu’une quatrième place en exclusivité la semaine de sa sortie. Heureusement, LAUTNER termine ses « barbouzes » toujours avec Mireille DARC et Francis BLANCHE et Louis DE FUNES va exploser quelques semaines plus tard avec son « gendarme de Saint Tropez ».      

    Quelques dialogues de Michel AUDIARD surnagent de ce film agréable. (pris sur le site sur Michel Audiard)

     

     Dans le domaine du turf, jeune homme, y'a deux façons d'croquer. La magie ou le hasard.... J'explique: Favori sur faux ticket ou tocard sur vrai tickson... À moi, la magie m'a coûté deux ans d'placard... C'est pourquoi, aujourd'hui, j'aime mieux un mauvais cheval qu'un bon juge d'instruction !M.Biraud

     Y'a les vents contraires, la dégoulinante infernale, le poteau noir, la scoumoune !... Mais y'a ceux qui s'effondrent et ceux qui réagissent.... Et c'est pas seulement une question d'choux, mais c'est une affaire de tour de main... Et l'Jo, il l'a gardée sa paluche miracle... Sa pogne en Zéphyr... Le Rubens de la taille douce, le Léonard du composteur... Et quand j'vais les palper, mes deux cents briques, qui c'est qui, là-haut, va l'avoir dans l'baba ?... C'est c'fumier d'Pom Chips !M.Biraud

     

     

     

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    ENTREES Paris 1ère exclusivité

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    1ère semaine  n°4

    2ème semaine n°5

    3ème semaine n°7

     

     

     

     

    29 830

    21 994

    21 827

     

     

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    5

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    4

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    7 458

    CLASSEMENT BOX OFFICE France 1964

    n° 31

    COTE DU SUCCES

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    UN EXTRAIT DU FILM

    UN EXTRAIT AVEC DE FUNES ET SERRAULT

     

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