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    JULES CESAR
    16 OCTOBRE 1953

     

     
    JULES-CESAR.jpg De Joseph MANKIEWICZ – Scénario de Joseph MANKIEWICZ d’ après SHAKESPEARE – Avec James MASON  , Déborah KERR

    En 44 avant Jésus-Christ, Jules César est virtuellement devenu le dictateur de Rome. Sa soif de puissance inquiète son entourage. Un groupe de conspirateurs a décidé de l'assassiner. Dirigés par Cassius, les conjurés cherchent le soutien du très respectable Brutus qui admire César mais considère son ambition contraire aux intérêts de Rome. Brutus se rallie à leur cause. Aux Ides de Mars, Calpurnia, la femme de César, le supplie de ne pas se rendre au Sénat car elle a fait un rêve de mauvais augure. Mais César se croit invulnérable... Au Sénat, il s'écroule sous les coups de poignards de Casca, Cassius et des autres conjurés. C'est Brutus qui lui porte le dernier coup... Brutus explique les raisons profondes de son geste à la foule des Romains rassemblés, mais Marc-Antoine, le protégé de César, prend la parole immédiatement après lui et retourne l'opinion contre les conjurés qui sont obligés de fuir. Une guerre fratricide s'engage... Au terme de laquelle les conjurés seront anéantis par les armées de Marc-Antoine et Octavius, le neveu de César. Cassius et Brutus se suicident. Devant le corps inerte de Brutus, Marc-Antoine lui rend hommage : il était "le plus noble des Romains"; lui seul n'a agi que pour le bien de Rome...

     
    Les producteurs n’étaient pas certains que BRANDO connu pour marmonner ses dialogues soit le meilleur Acteur pour jouer Marc Antoine. Question profil, ça va, mais pour la tirade de 35 vers tirée de la pièce de Shakespeare, c’est moins sûr. Mais comme BRANDO fait fureur auprès du public, ils tentent le coup. C’est mal connaître l’acteur, qui malgré une timidité maladive de se retrouver auprès de grands acteurs, répète comme un acharné la tirade et écoute des bandes de pièces de théâtre Shakespearien. Le jour de tournage de celle-ci BRANDO provoque l’enthousiasme de toute l’équipe du film. Il a encore une fois vampirisé le film qui ne doit pas être résumé à cet exploit, quoique en France la même situation s’était produite avec « le Président » et la grande tirade de Jean GABIN. Pour mémoire on se rappellera l’excellent pastiche de Robin WILLIAMS quand à ce passage et son imitation féroce de la voix nasillarde de BRANDO dans « le cercle des poètes disparus ».
    Marlon BRANDO est encore une fois nommé aux Oscars et pour la troisième fois d’affilée perd la statuette dorée au profit cette fois de William HOLDEN pour « Stalag 17 » (sans commentaires).  Le film est encore un grand succès au Box-Office, mais en France le résultat est somme toute plus confidentiel. 

     

     

    ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS

    689 447

    ENTREES Paris 1ère EXPLOITATION

    10 574

    ENTREES Paris TOUTES EXPLOITATIONS

    202 643

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE

    44 665

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS 1ère exploitation

    1

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    1

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    10 574

    1er JOUR Paris

     

    COTE DU SUCCES

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