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    MARLON BRANDO
    BOX OFFICE

     
    Quel sont les acteurs de cinéma qui peuvent être spontanément qualifiés de génie?.  Pas grand monde. Sans doute Jack NICHOLSON pour les spectateurs de cette génération, mais peut être également Marlon BRANDO, acteur aussi adulé que détesté. C’est un peu oublié aujourd’hui mais il accéda à la gloire à la vitesse d’une comète pour presque aussitôt, faire tout son possible pour l’éviter. Détestant les idiots et n’adorant rien de plus que leur montrer, il connu une période de creux assez phénoménale, dès lors que son physique s’épaissit. Sa résurrection n’en fut que plus phénoménale. Exemple unique d’union de deux dons de la nature, le talent et la beauté, il convient d’explorer la filmographie et le box-office de la star d’ Hollywood qu’il détesta.     

    Né le 3 avril 1924 dans le Nébraska , son père était représentant et sa mère, dotée d’un tempérament artistique encouragea ses trois enfants dans des domaines artistiques. Ce fut elle qui découvrit Henry FONDA. D’un esprit farceur et facétieux, il déteste les institutions comme les écoles  qu’il décrit comme un « l’asile militaire ». Il ne cesse de contester l’autorité des professeurs et ses mésaventures lassent son père. Sa mère devient alcoolique et son père le somme de trouver du travail, son job l’ennuie profondément et il rejoint ses sœurs à New York en 1943. Habitant avec sa sœur à Greenwich village, il est fasciné par la ville où il traîne souvent. Il vit de petits jobs. Sa seconde sœur prend des cours sous la direction de Stella ADLER. Marlon, fasciné, suit sa sœur et devient un élève assidu. Il entre dans la troupe, et impressionne son professeur qui voit en lui le futur grand acteur américian. Il impressionne quand il joue, mais il montre des signes d’indiscipline, de nonchalance, de plus il est retrouvé en compagnie d’une actrice de la troupe et il est renvoyé. Sa mère s’installe à N.Y en 1944, il la rejoint et il se sent mieux.

    Il n’est pas oublié par Stella ADLER qui pousse des producteurs de théatre de l’embaucher pour jouer à Broadway malgré des auditions déplorables où l’acteur grommelle plus qu’autre chose (c’est sa marque de fabrique).  La pièce «  I remember mama » sera un grand succès et sera jouée 700 fois. Marlon apprend son métier. Il joue d’autres pièces avec plus ou moins de succès, mais il se fait remarquer.

    En 1947 Tennessee WILLIAMS écrit une pièce de théatre « Un Tramway nommé désir ». Elia KAZAN se chargera de la mise en scène. La pièce est sulfureuse et le choix des acteurs sera primordial. Le premier acteur pressenti est John GARFIELD, mais sa carrière est en perte de vitesse et il n’apprécie pas que le rôle pricipal soit celui d’une femme. Elia KAZAN pense à Brando qui n’ a pas le sou à l’époque. Il l’envoit chez Tennesse WILLIAMS qui lui fait passer une audition concluante. L’acteur repart le contrat en main. Il jouera avec Jessica TANDY et Karl MALDEN.  Tenesse  WILLIAMS  le  considère comme un génie.

    La première de la pièce est jouée le 3 décembre 1947. Marlon BRANDO connaît son premier triomphe et la pièce recevra de nombreux prix. Il la jouera jusqu’ à fin 1949, lorsqu’il sent qu’elle devient de la routine pour lui. Au cours de jeux sportifs avec d’autres acteurs il se fait casser le nez, ce qui lui donne son profil légendaire.

    Dépensier, instable, il part à Paris plusieurs mois. Hollywood qui le courtise reçoit des refus de sa part, jusqu’au jour, où sans le sou, il ,accepte de tourner son premier film pour 4000 dollars.  

     

     

    C’ ETAIENT DES HOMMES

    (THE MEN)
    17 OCTOBRE 1951

      C-ETAIENT-DES-HOMMES.jpg

     De Fred ZINNEMANN – Produit par Stanley KRAMER pour United ARTIST – Avec Teresa WRIGHT, Everett SLOANE, Jack WEBB

    Ken, jeune Lieutenant mène sa troupe dans une ville européenne pendant la seconde guerre mondiale. Un homme à l’ affût lui tire dessus et la balle l’atteint dans le bas des reins. La blessure est grave et Ken restera paraplégique tout le reste de sa vie.

    A l’hôpital Ken, aigri, se querelle avec les autres infirmes et s’apitoie sur lui-même. Il refuse de suivre le traitement du Docteur Brock ; il lui faudra les efforts et l’amour de sa fiancée, Ellen pour le persuader d’accepter la rééducation, le fauteuil roulant et une voiture spéciale pour la conduite. Ken épouse Ellen mais la nuit de noce se révèle un terrible fiasco, et il retourne le lendemain à l’hôpital. De plus en plus renfermé il est la cause d’un accident de voiture pour conduite en état d’ivresse. Ses camarades décident de le mettre au pas.

    Il finit par comprendre qu’il a des responsabilités vis-à-vis de sa femme, que la vie avec un  paraplégique est difficile et que lui seul peut l’aider à surmonter la situation.

    Dès son premier film, BRANDO fait preuve d’inventivité dans un milieu d’acteurs qui ne se foulent pas trop parfois. Il passe quatre semaine dans un hôpital dans un fauteuil roulant pour s’imprégner du rôle. Il réside une tension entre l’acteur et les vrais patients qui ne comprennent pas sa démarche. Cependant, gros farceur, il fera tomber les réserves des patients et deviendra leur pote. C’est du Brando craché. Le film ne rencontre pas un grand succès, ni aux Etats-Unis ni en France. Cependant le film est considéré comme le meilleur du réalisateur qui deviendra « Monsieur Académisme » dans ses prochains films (traduisez Monsieur Lourdingue). Marlon BRANDO tire les marrons du feu avec une composition de haute volée très remarquée par la critique qui l’adore.

     
     

    ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS

    539 916

    ENTREES Paris 1ère EXPLOITATION

     

    ENTREES Paris TOUTES EXPLOITATIONS

    119 249

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE

     

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS 1ère exploitation

     

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

     

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

     

    1er JOUR Paris

     

    COTE DU SUCCES

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