• BOX OFFICE JOHN WAYNE 1964 PART II

     

    LE PLUS GRAND CIRQUE DU MONDE

    (Circus world)

    25 JUIN 1964 (USA)

    9 DECEMBRE 1964

     

     

    LE PLUS GRAND CIRQUE DU MONDE - CLAUDIA CARDINALE BOX OFFICE 1965

      

     

    • Titre : Le Plus Grand Cirque du monde
    • Titre original : Circus World
    • Réalisation : Henry Hathaway
    • Scénario : Ben Hecht, Julian Halevy et James Edward Grant
    • Production : Samuel Bronston
    • Musique composée et dirigée par Dimitri Tiomkin
    • Photographie : Jack Hildyard
    • Langue : anglais
    • Filmé en Super Technirama-70, couleur par (Technicolor)
    • Avec le cirque Althoff avec Franz Althoff, conseillé technique
    • Tourné entièrement aux Studios Bronston, Madrid
    • Genre : Film dramatique
    • Distribution : PARAMOUNT
    • Durée : 135 minutes

     

     

    • John Wayne (VF : Raymond Loyer) : Matt Masters
    • Claudia Cardinale : Toni Alfredo
    • Rita Hayworth : Lili Alfredo
    • Lloyd Nolan : Cap Carson
    • Richard Conte : Aldo Alfredo
    • John Smith : Steve McCabe
    • Katharyna : Giovana
    • Katherine Kath : Hilda

     

     

     SYNOPSIS

    Propriétaire d’un cirque, Matt Masters entreprend une tournée en Europe. Il espère y retrouver Lili Alfredo, mère de Toni qu’il a élevée seul quand le père de la jeune fille, un célèbre trapéziste, s’est tué quinze ans plus tôt sur la piste. Toni ignore tout des relations passées entre Matt et sa mère, qu’elle ne connaît pas et déteste au plus haut point. Matt la considère encore comme une enfant alors que Toni est amoureuse du cavalier Steve McCabe. Arrivé dans le port de Barcelone, le bateau qui transporte le matériel fait naufrage. Matt et ses employés trouvent rapidement un engagement dans un autre cirque. À Paris, c’est le triomphe pour Matt, qui défile sur les Champs-Élysées. À Berlin, il recherche les meilleurs artistes en vue d’un nouveau spectacle. Par Aldo, le frère du trapéziste décédé, il apprend que Lili se trouve à Hambourg. Il retrouve sa trace dans un hôtel minable de la ville, mais elle a disparu. À Madrid, la jeune femme assiste au numéro de Toni, avec qui elle échange quelques mots après la représentation. Puis elle part sans lui révéler son identité. Un jour, elle se présente au cirque, où Matt l’engage pour son nouveau spectacle. Toni qui ignore toujours qu’elle est sa mère, se prend de sympathie pour elle au point de lui demander conseil pour annoncer à Matt son mariage avec Steve. Par une coupure de presse relatant l’accident de son père, Toni découvre la vérité. Furieuse, elle refuse d’apparaître sur la piste. C’est alors que le chapiteau prend feu. Une moitié est détruite. Malgré tout, la représentation a lieu après que Lili et Toni se soient réconciliées. Ensemble, elles font un numéro de trapèze sous les yeux du public émerveillé.

     ANALYSE ET BOX OFFICE

    Samuel BRONSTON est un producteur à l’égo démesuré. Se voyant comme un nouveau Cécil B. DE MILLE, il produit au début des années 60 des films au grand budget et au casting international. Au menu de grandes fresques pas toujours fines mais généreuses dans les décors et les figurants. Parmi les productions citons « le Cid », « le roi des rois », « les 55 jours de Pékin ». Entre 1963 et 1964 il produit « le plus grand cirque du monde » et « la chute de l’empire Romain ».

    Prévu pour être réalisé par Nicholas RAY ce dernier n’apprécie plus Samuel BRONSTON et quitte le navire. John WAYNE va en faire de même lorsque Henry HATHAWAY passe à sa réalisation, ce qu’il regrettera d’ailleurs.

    Pompé dans les grandes largeurs sur « sous le plus grand chapiteau du monde », le film est une comédie familiale qui, entre deux interminables parlottes que n’auraient pas renié un Hal WALLIS des grands jours se paye le luxe de grandes scènes spectaculaires.

    L’action se situe à la fin du 19ème siècle, ce qui fait que la présence du Duke en propriétaire  de cirque ne choque pas, on le dirait sorti tout droit d’un western. 

    Bourru mais efficace, il décide de faire une grande tournée en Europe, non sans avoir fait découvrir aux spectateurs une représentation « normale » d’un de ses spectacles avec moults numéros dont les célèbres voltigeurs. Lui-même cavalier émérite est un fin tireur. Dans une position qui pastiche « la chevauchée fantastique » il tire sur des cibles en plein galop.

    Sa fille est interprétée par la délicieuse Claudia CARDINALE qui sort des succès de « Cartouche » et du « Guépard ». Sa beauté confondante est formidable, ce qui compense un rôle bien inintéressant. Elle parait bien jeune face à la grande Rita HEYWORTH, star sur le retour, qui joue sa mère. Dans ses mémoires Claudia raconte que la grande Rita  enviait gentiment la beauté de Claudia et surtout sa jeunesse. C’est un des derniers rôles de la légende du cinéma qui n’avait pas encore cinquante ans, mais qui était déjà quelque peu marquée.

    C'est la première fois que John WAYNE et Rita HAYWORTH se rencontrent. Si dans le passé pareille chose ne s'est pas produite c'est dû uniquement au fait que les deux acteurs appartenaient à deux studios différents.

    Deux grandes scènes dominent : le chavirage du bateau dans le port de Barcelone, et l’incendie du chapiteau. Pour cette dernière entre des transparences et doublures des plus voyantes, des séquences où John, WAYNE est proche de vraies flammes, lui déclenchent de violentes quintes de toux sanglantes. L’acteur ne le sait pas mais il est atteint d’un cancer du poumon. Mais il assure son rôle avec son assurance habituelle. Concernant Rita HEYWORTH une belle scène finale lui est réservée. Elle accomplit un record du monde de figures en voltige.

    Il reste un film un peu ennuyeux, sauvé par le métier du grand Henry HATHAWAY et des décors somptueux.

    Le film sort en grande pompe. Sensé être réalisé en cinérama, le film est en fait filmé en Ultra Panavision et gonflé sur les écrans. En Europe le film est un très gros succès en particulier en Espagne et en Italie où il se classe dans le top 5 de l’année. En FRANCE la province sauve le film. Avec 2 millions d’entrées au compteur, le modeste succès parisien est largement compensé. A Paris en face d’  « Angélique » et du dernier Belmondo, le film souffre alors qu’il aurait du profiter des fêtes de fin d’année. Mais le film finit dans le top 20 de l’année.

    Aux USA c’est tout autre chose. Le film sort en concurrence avec la réédition de « sous le plus grand chapiteau du monde » référence en la matière. De plus, le film doit affronter une émission télévisée hebdomadaire qui présente des numéros de cirque du monde entier. Contrairement aux publics Européens qui ne connaissent pas ces cirques gigantesques, le public américain boude le film qui fait un flop.

    Combiné au four de « la chute de l’empire romain » produit par ses soins, Samuel BRONSTON est en banqueroute, lessivé par ces deux bides. De plus, il aura des problèmes avec la justice pour avoir caché de l’argent en Suisse du temps de sa splendeur. Déchu, il produira encore trois films, dont, fait étonnant « Fort Sagane » en 1984 qui sera son dernier film.   

     

     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    2 031 227

     

    ENTREES PARIS

     

    275 386

     

    ENTREES PARIS EXCLUSIVITE

     

    151 034

     

    1ère semaine

    4

    29 056

    6

    2ème semaine

    7

    21 155

     

    3ème semaine

    8

    35 870

     

    4ème semaine

     

     

     

    Nombre de semaines Paris

     

    6

     

    Moyenne salles Paris 1ère sem

     

    4 842

     

    Cote du succès

     

    * *

     

     

     

    RARE BANDE ANNONCE FRANCAISE

     

     

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