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    JERRY CHEZ LES CINOQUES

    (The disorderly orderly)
     16 DECEMBRE 1964 (USA)

    3 MARS 1965

     

     

     

     

    • Titre original : The Disorderly Orderly
    • Réalisation : Frank Tashlin
    • Scénario : Frank Tashlin
    • Sujet : Norm Liebmann et Ed Haas
    • Musique : Joseph J. Lilley
    • Direction artistique : Hal Pereira
    • Costumes : Edith Head
    • Directeur de la photographie : W. Wallace Kelley
    • Montage : John Woodcock et Russel Wiles
    • Société de production : Paramount Pictures
    • Producteurs : Paul Jones et Jerry Lewis
    • Distributeur : Paramount Pictures
    • Pays d'origine : États-Unis
    • Langue : anglais
    • Format : Couleurs
    • Durée : 1h29

     

    • Jerry Lewis (VF : Jacques Dynam) : Jerôme Littlefield
    • Glenda Farrell : Dr. Jean Howard
    • Everett Sloane (VF : Roger Carel) : Mr. Tuffington
    • Karen Sharpe (VF : Claude Chantal) : Julie Blair
    • Kathleen Freeman : Infirmière Higgins
    • Susan Oliver (VF : Michelle Bardollet) : Susan Andrews

     

     

     SYNOPSIS

    Tout irait pour le mieux à la clinique Whitestone sans Jerome Littlefield, au demeurant le plus dévoué des infirmiers. Le drame est qu'il n'a pas son pareil pour déclencher les pires catastrophes ! Comme une tempête de neige avec celle qui encombre l'écran de la télé de Mrs. Nichols; ou en revêtant la camisole prévue pour un fou furieux; ou encore en lavant les dents d'un édenté, en inondant de bouillie l'infirmière-chef, Maggie Higgins Certes, Jerome aurait préféré être médecin, comme son père, qui fut autrefois l'amoureux du docteur Howard. la directrice de la clinique. Mais il souffre d'un complexe d'identification dont Davenport, le psychiatre ne décèle pas l'origine : il éprouve, physiquement, les maux des malades. Ainsi, lorsque Mrs. Fizziby raconte, dans le détail, ses ptoses, ulcères et remontées de bile, Jerome se tord de douleur ! Julie, brune infirmière, aime en silence Jerome, lequel adore en secret Susan, blonde rescapée d'un suicide. Celle-ci n'a jamais vu ce soupirant qui l'aime, de loin, depuis le collège où elle était " pom-pom girl " et lui supporter de l'équipe de base-ball. Elle repousse ses avances, pourtant discrètes, et s'en plaint à Mrs. Howard, qui a d'autres problèmes. En effet, son président Mr Tuffington, la presse d'augmenter les bénéfices de la clinique et de renvoyer Susan, soignée gratuitement. Jerome s'offre à payer pour sa bienaimée en travaillant encore plus, au risque de multiplier les catastrophes, comme ce pot de peinture rouge sur la tête de Tuffington. Guérie, Susan est enfin prête à rendre son amour à Jerome tout surpris de ne pas vivre, en l'embrassant la " fête nationale " attendue ! Il comprend alors que l'origine de son complexe résidait dans cette passion de jeunesse maintenant disparue. Il sera médecin : à preuve. Mrs. Fizziby peut raconter ce qu'elle veut, il ne ressent plus rien. En revanche, avec Julie, c'est la " fête nationale " !

      ANALYSE ET BOX OFFICE

    Pour la huitième et dernière fois Jerry Lewis et Frank Tashlin tournent ensemble pour la Paramount. Pour ce chant du cygne les deux compères offrent un vrai festival de gags et un des Lewis les plus fameux dans le genre. Jerry Lewis reste en famille puisqu’il retrouve pour l’occasion la grande Kathleen Freeman avec qui il a souvent tourné. Après Jerry dans un grand magasin, Tashlin l’envoie dans un hôpital lieu de souffrances physiques et morales où ce Gaston Lagaffe ambulant va semer la pertubation. Bien sûr il y a en fil rouge, la romance presque sérieuse entre Jerry et une jeune neurasthénique qui ne peut payer les frais de cet institut, le personnage de Jerry doit faire des heures supplémentaires pour lui payer sa note (d'où la satire sociale du film )mais le principal élément du film sont les nombreux gags plus ou moins démesurés. Entre les simples gags où Jerry doit enlever de la vrai neige d’un poste de télévision, brosse les dents d’un malade édenté dont le dentier se trouve sur la table de chevet, doit enfiler une camisole de force à un animateur de télé névrosé et évidemment se la fera enfiler, mange un plat de pâtes d’une manière dégoutante il y a deux fameux gags : Jerry fait tomber et rouler  sur une pente un malade plâtré de la tête aux pieds. Le plâtre explose contre un arbre et Jerry recherche le corps désespérément. La scène finale du film clôt superbement la collaboration de Lewis et Tashlin, c’est une course poursuite démentielle entre deux ambulances avec le directeur du centre puis Jerry qui dévalent les rues pentues sur un brancard fou. Jerry percute un lot de caddies qui pénètrent dans le supermarché voisin et pulvérisent des piles de boites de conserves semant la terreur dans le supermarché. Les centaines de boites surgissent du supermarché et manquent de causer un accident de la circulation fatal à Jerry. Un gag final digne des meilleurs Tex Avery trahissant les origines de Frank Tashlin. Ce monument du gag reste un classique du genre et demeure un des plus populaires de Lewis et un des Lewis préférés, je ne m'en lasse pas. Hautement recommandé.

     Sorti pour la fin d'année 1964 le film marche très bien aux USA où il rapporte 2.7 millions de dollars net. En Italie il fait un peu moins bien que d'habitude avec 2 millions de spectateurs et est constant en Espagne avec 1.2 millions de spectateurs. A Paris il sort sur 8 salles ! Le Paramount bien sûr, mais aussi l'Elysées cinéma, le Folies, le Lutecia,Le Select Pathe, le Maine, le Translux et le Palais Rochechoart et accroche la deuxième place du top hebdomadaire derrière l'intouchable "Goldfinger". Le film termine a plus de 500 000 spectateurs sur Paris et sa banlieue. Sur la France le film souffre toujours d'un nombre de copies limité, mais va pouvoir tourner pendant plusieurs mois et  il intègre le top 30 hebdomadaire quelques semaines. Au final il attire 1.4 millions de spectateurs et se classe a une très belle 26ème place annuelle. A Bruxelles le film ( dont le titre est "Jerry chez les cinglés") prend la première place du classement des exclusivités avec 758 000 francs belges récoltés sur deux salles d'exclusivité : l'Acropole et le El Dorado. Il sera dépassé la semaine suivante par l'entrée fracassante de "Goldfinger". Au final le film attire environ 41 000 spectateurs a Bruxelles pour son exclusivité.

    "Jerry chez les cinoques" peut être considéré comme le dernier gros succès de l'acteur, voire son dernier bon film. C'est la fin d'un cycle débuté en 1950 et 30 films tournés en 14 ans. Un sacré cycle qui marque l'histoire de la comédie américaine. 

     

    CATEGORIE RANG ENTREES SALLES
    ENTREES FRANCE  26 1 434 122
     
    1ère semaine FRANCE
    11 55 647
    8
    2ème semaine FRANCE 21 35 538 7
    3ème semaine FRANCE  30 26 755 8
    ENTREES PARIS BANLIEUE   500 000
     
    1ère semaine  2 55 647 8
    2ème semaine 3 36 538 8
    3ème semaine 4 26 657  8
    BOX OFFICE ITALIE
    66 2 000 000
     
    BOX OFFICE ESPAGNE   1 251 584  
    BOX OFFICE USA 37 2.7 M$ rentals  
    Cote du succès   * * *
     

     Chiffres France de Fabrice Ferment

    LE TRAILER DU FILM

     

     

    LA FAMEUSE SCÈNE FINALE OU COMMENT S'AMUSER AVEC DES BOITES DE CONSERVE

    (AVEC LA VOIX DE JACQUES DYNAM)

    L’ÉNORME GAG DE MR BRYANT !

     

     

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