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    PEUR SUR LA VILLE

    8 AVRIL 1975

     

     PEUR SUR LA VILLE - BOX OFFICE JEAN PAUL BELONDO 1975


       
     

    • Réalisation : Henri Verneuil
    • Scénario original : Henri Verneuil
    • Adaptation : Henri Verneuil, Jean Laborde et Francis Veber
    • Dialogues : Francis Veber
    • Musique : Ennio Morricone, interprétation : Rosa Balistreri
    • Bagarres réglées par : Claude Carliez
    • Cascades automobiles : Rémy Julienne
    • Directeur de Production : Jacques Juranville
    • Production: CERITO, René CHATEAU
    • Distribution : Agence méditerranéenne de location de films (AMLF)
    • Budget : 12 millions de francs
    • Format : couleur – 1.66 : 1 - son monophonique
    • Genre : policier, action, thriller
    • Durée : 120 minutes
    • Jean-Paul Belmondo : le commissaire Jean Letellier
    • Charles Denner : l'inspecteur Charles Moissac
    • Adalberto Maria Merli : Pierre Valdec/Minos
    • Jean Martin : le commissaire divisionnaire Sabin
    • Lea Massari : Norah Elmer
    • Rosy Varte : Germaine Doizon
    • Catherine Morin : Hélène Grammont
    • Jean-François Balmer : Julien Dallas, l'étudiant (« moniteur à la faculté des sciences »)

     

    SYNOPSIS

    Terrorisée par des appels téléphoniques anonymes dénonçant sa vie privée, une femme, Norah Elmer, victime d'un accident cardiaque, tombe par la fenêtre et s'écrase sur le sol. Chargé de l'enquête avec son adjoint Moissac, le commissaire Letellier est contacté par un homme disant s'appeler "Minos", qui lui lance un défi, revendique la responsabilité de la mort de Norah et annonce vouloir entreprendre une croisade contre la licence des moeurs. Letellier n'est pas soulevé d'enthousiasme par sa nouvelle mission. Il n'en rencontre pas moins une série de jeunes femmes récemment menacées par des maniaques, notamment Hélène, infirmière à l'hôpital de La Trinité, qui, sur le conseil d'un ami, Pierre Valdeck, a prévenu la police. "Minos" commet un second meurtre au nez et à la barbe de Letellier qui entreprend, au péril de sa vie, de le poursuivre, mais n'hésite pas à le laisser filer pour "coincer" un petit truand, Marcucci, qui sévit dans les environs. Désavoué par ses supérieurs, Letellier demande à être relevé de l'affaire. En vain. Il surveille alors Hélène mais ne peut empêcher son assassinat. L'étau se resserre cependant autour de "Minos". Le laboratoire reconstitue les fragments d'un objet perdu par le meurtrier au cours de sa fuite : un oeil de verre. Letellier réalise alors que le coupable n'est autre que l'ami d'Hélène, Pierre Valdeck. Après avoir lancé une grenade à l'entrée d'un cinéma porno, le déséquilibré s'est réfugié chez la vedette d'un film osé, Pamela Sweet, qu'il séquestre avec sa famille. Letellier feint d'accepter les conditions de Valdeck mais parvient cependant à l'arrêter avant que celui-ci ne fasse sauter tout l'immeuble.  

     

    ANALYSE ET BOX OFFICE


    Si "Stavisky" a divisé la critique et le public il n'en demeure pas moins que le film est loin d'avoir fait chavirer le box office. Il n'est pas étonnant que Jean-Paul Belmondo désormais coproducteur de ses films avec René Chateau n'a pas donné suite au projet de tourner "Monsieur Klein" au potentiel incertain qui va échoir finalement dans les mains d'Alain Delon. Il est temps pour l'acteur de revenir à des recettes plus efficaces où "Bebel" prendra l'ascendant sur Jean-Paul Belmondo. C'est pourquoi il rejoint Henri Verneuil pour la 5ème fois, leur dernière association "le casse" ayant particulièrement cartonné en 1971.

    Cette coproduction franco-italienne bénéficie d'un beau budget de 12 millions de francs et d'une très belle équipe. Henri Verneuil  a déclaré à l'époque d'avoir acheté une bouchée de pain les droits d'un polar américain "Night calls" auquel il n'aurait gardé qu'un passage autour duquel il aurait beaucoup brodé et inventé tout le reste de l'intrigue. Pour concocter des dialogues en rapport avec la gouaille de Belmondo le réalisateur ne peut compter sur l'habituel Michel Audiard mais sur le talentueux Francis Veber, sans doute le meilleur scénariste dialoguiste des années 70, malheureusement ce dernier ne sera pas du tout d'accord sur certains points du scénario de Verneuil et ils se brouilleront.  Francis Veber explique qu'il tentera de faire entendre raison le réalisateur sur le fait qu'il n'est pas nécessaire de montrer une image d'un œil dessiné sur l'écran pour faire comprendre que "Minos" est borgne où que les actrices de films pornos ne vivaient pas dans des intérieurs luxueux comme des stars de cinéma traditionnel,mais rien n'y fait. Ce n'est pas la première fois que Veber rencontre des différents avec des réalisateurs, on se souviendra qu'il demandera que son nom soit retiré du générique du "Magnifique" suite à un différend artistique avec Philippe de Broca. On comprend mieux son désir de réaliser lui même les films tirés de ses scénarios. Henri Verneuil va s'entourer de grands professionnels de la cascade avec Rémi Julienne et ses équipes. Et puis le grand Ennio Morricone va livrer une magnifique bande originale qui va totalement porter le film. Une de ses meilleures partitions des années 70 qui accompagne parfaitement les scènes d'actions et les moments plus angoissants. Au niveau de la distribution Jean-Paul Belmondo est accompagné de Charles Denner qu'il retrouve après "L'héritier". une nouvelle fois le duo fait merveille. Coproduction franco-italienne oblige une partie du casting est italien avec bien sûr la pauvre Léa Massari qui a un rôle court mais spectaculaire et bien sûr Adalberto Maria Merli (que les spectateurs français ont pu découvrir dans "le professeur" avec Alain Delon) qui campe Minos.

    Minos parlons-en. Le film est scindé en deux intrigues distinctes : la traque de "Minos", le psychopathe qui déteste les femmes car il voit en elles le stupre et le lucre et la chasse au petit gangster, "Marcucci", dont le héros veut capturer à tout prix pour se venger de ses déboires passés. Minos est bien le personnage le plus marquant du film. Il faut dire que l'acteur italien est bien flippant. Une douce blondeur à la Klaus Kinski, des Ray-ban qui cachent son regard et pour cause, personnage à priori doux, aimable, inoffensif qui se révèle un bon gros cinglé de derrière les fagots. oui Minos est un des meilleurs cinglés du cinéma, le genre de mec avec qui une femme n'aimerait pas prendre l'ascenseur, un personnage inoubliable sans qui le film n'aurait pas la même saveur.

    Les deux intrigues permettent à Belmondo d'effectuer de nombreuses cascades que ce soit sur les toits de Paris (en partie reconstitués) ou le point d'orgue, la ballade sur le toit du métro aérien parisien sans oublier la scène finale où Belmondo hélitreuillé entre (par la fenêtre) de l'appartement (ça tombe bien c'est une tour) où Minos menace de faire sauter ses otages. L'acteur trouve aussi avec son premier rôle de flic (mais pas le dernier) l'occasion de camper un acteur aux gros "biscottos" en bisbille avec sa hiérarchie. Des dialogues écrits en sur mesure. Henri Verneuil rend son film compréhensible par tous en accentuant les effets afin de mettre l'accent sur les (très gros) indices qui vont permettre à Bebel de confondre Minos.

    Le cocktail Bebel + cascades + un méchant charismatique + la musique d'Ennio Morricone + le savoir faire de Henri Verneuil font du film un modèle d'efficacité, un pop corn movie comme on dirait aux USA, bref un film de genre qui ne se fait plus, le tout avec une patine très années 70. Toutes ses raisons bonnes ou mauvaises placent le film comme une des références de la filmographie de Belmondo et de Henri Verneuil. Et n'oublions pas la formidable partition du maestro italien. Un film devenu culte avec le temps. 

    La sortie du film sera accompagné d'une très bonne campagne marketing menée par René Chateau. L'affiche évoque furieusement celle de "Bullit" et une publicité importante envahit la presse spécialisée ou non. L'effet se fait immédiatement sentir avec une magnifique première semaine parisienne a 186 000 entrées en 27 salles et une sortie simultanée en France sur 120 écrans. Le film n'a aucun mal à prendre très largement la tête du box office France avec 557 000 entrées sur 147 salles. Le film va tenir la tête du box office parisien durant 6 semaines et totaliser pas moins de 1 160 000 spectateurs sur Paris et sa périphérie. Sur la France le film se classe top 2 de l'année avec un score de près de 4 millions d'entrées, ce qui est un exploit pour un film polar musclé. Jean-Paul Belmondo is back et compte bien renouveler la recette du succès retrouvé. 

    - Autres chiffres France par Didier Noisy : Lorsque "Peur sur la ville" sort en avril 1975, malgré un gros succès, il ne rapporta "que" 3 357 643 entrées sur la France (source CNC). En mars 1982, le film ressort en grandes pompes, réalisant 128 232 entrées en exclusivité sur Paris-périphérie (dont 4 580 entrées pour le premier jour, sur 19 salles), en 15 semaines. Sur la France, cette reprise récoltera 591 103 entrées de mieux ! 

    En 2015 et 2016, le film va "gentiment" être de nouveau projeté (dans les salles Ecoles 21 et Publicis Elysées), ne rapportant que 153 entrées. 

    Pour revenir sur quelques chiffres de la première sortie du film, en 1975, voici quelques résultats de sa première semaine dans les villes-clés de province (source "le film français") : 

    Bordeaux (3 salles) : 10 751 entrées 

    Lille (3 salles) : 11 517 entrées

    Lyon (5 salles) : 19 420 entrées

    Marseille (6 salles) : 21 812 entrées

    Metz (2 salles) : 5 835 entrées (en 5 jours)

    Nancy (2 salles) : 6 397 entrées

    Nice (3 salles) : 14 153 entrées

    Rouen (2 salles) : 9 597 salles

    Strasbourg (2 salles) : 6 668 entrées (en 5 jours)

    Toulon (1 salle) : 2 689 entrées

    Toulouse (3 salles) : 12 073 entrées 

    Soit, un total de 120 912 entrées sur ces 11 villes-clés (32 salles) ! En y ajoutant les 186 007 entrées sur Paris-périphérie (27 salles), le total se monte à 306 919 entrées (recettes : 3 969 651 francs), sur les 557 904 entrées (147 salles) réalisées sur la France, en première semaine

      - Allemagne : le film se classe top 19 de l'année avec 1.1 millions de spectateurs. un bon score mais qui ne sera rien par rapport à celui de "L'incorrigible" qui sortira fin 1975.

    En Italie le film se classe top 43 avec une recette de plus de 2 milliards de lires, soit environ 3 000 000 de spectateurs lions de spectateurs. Un très beau succès. (Merci à Laurent Aumaitre pour ce chiffre exclusif). 

    Peur sur la ville attire 48 895 spectateurs en Suède et rapporte 644 015 couronnes (source Laurent Aumaitre).

    Aux USA il rapporte 1 082  752 dollars en 4 semaines dans les salles clés (source Laurent Aumaitre).

    - Japon : 90 056 entrées (87 496 360 yens), lors de son exclusivité à Tokyo (sortie le 19/07/75), distribué par Columbia. Ce qui plaça le film à la 39ème position des films étrangers, sortis à Tokyo. (à titre de comparaison avec un autre film français, cette année là, le film "Emmanuelle" était en 3ème position des films étrangers, avec 650 540 entrées !) (source Didier Noisy)

    - Grèce : 86 779 entrées, lors de son exclusivité à Athènes (distribué par Damaskinos-Michaelides), pour la période de septembre 1975-mai 1976. Ce qui a placé le film en 6ème position (et 1er film français !) des meilleurs résultats des exclusivités à Athènes, au cours de cette période. (source Didier Noisy)

    - Suisse : 190 153 entrées ( Source Laurent Aumaitre)

    - Algérie 'source Adda Chentouf) : "Peur sur la ville" est (fait rare) sorti à Alger le 24 avril 1975, soit 2 semaines seulement après sa sortie française. Il est resté (chose exceptionnelle aussi) 9 semaines en exclusivité sur les écrans de la capitale. Il n'a été retiré de l'affiche que le 26 juin 1975. Voici le parcours détaillé de sa diffusion:

    - les 3 premiers semaines (3 salles: l'Afrique, le Roxy et le Variétés, les plus grandes et les plus belles d'Alger à l'époque) -

    - les 6 autres semaines en continuation aux cinémas Dounyazed (3 semaines) puis le Monaco (3 autres semaines)

    * Bilan: sur un total de 15 salles représentant 240 séances (soit 2 les jours de semaines et 3 les week-ends) le film attira plus de 130.000 spectateurs sur Alger seulement, ce qui en fait un des plus grands succès de son époque, sachant que peu de films franchissaient la barre symbolique des 100.000 entrées qui était un peu l'équivalent du million d'entrées à Paris , toute proportion gardée .

    A Oran oû j'ai eu l'occasion de le voir il avait fait un malheur au cinéma le Régent puis au Colisée et à l' Escurial  et, fait tout aussi rare, le public se mettait à applaudir à chaque fin de séance les exploits de Bébel lorsqu'il sortait de la tour après avoir neutralisé Minos. Les gens savaient qu'il n'était pas doublé dans ses cascades, d'ou leur grande admiration pour ses vrais exploits . Le film resta 5 semaines à Oran, ce qui est énorme. A Mascara , ma ville natale, c était, je me rappelle, là encore la cohue à chaque séance et il fallait "se lever tôt" pour pouvoir trouver une place au cinéma Vox qui le diffusa durant une semaine ( c'était la durée maximale pour les petites et moyennes villes) en février 1976.

    Bref "Peur sur la ville" marqua l'année  cinématographique 1975 en Algérie tant il triompha sur tous les écrans du pays. Il a certainement dû contribuer à faire de cette année celle du record d'entrées absolu avec 45 millions de spectateurs, ce qui est énorme quand on sait que la population algérienne était de 16 millions cette année-là.  Il faut dire que de très grands films furent distribués durant cette fabuleuse année (sur un total de 280 titres importés ) parmi lequels "Mon nom est personne", "Il était une fois la révolution", "Le clan des siciliens", "French connection"  et "Il était une fois dans l'ouest", le seul qui fit mieux que "Peur sur la ville" avec un monstrueux 150.000 entrées à Alger lors de sa sortie ( tardive il est vrai) le 9 octobre 1975. Je vous communiquerai des informations sur tous ces films si vous le voulez. 

     "Peur sur la ville" a marqué les gens de ma génération et malgré les années il demeure une référence du thriller d'action à la française, comme le fut "Dirty Harry" ( qui ne remporta pas chez nous le même succès que le film de Verneuil) pour le cinéma  américain.

     - Brésil : sorti en 1976, le film serait resté 6 semaines à Porto Alegre et 2 semaines à Belo Horizonte, puis 19 semaines à Sao Paulo et 1 semaine à Rio de Janeiro. Malheureusement, concernant ces 4 exclusivités, pas de résultats en terme d'entrées/recettes. Il faut savoir que - à l'instar de l'exploitation des années 30's/60's en France, aux USA et dans la plupart des pays occidentaux - au Brésil, en cas de succès, les films pouvaient rester très longtemps (de plusieurs semaines à plusieurs mois) à l'affiche d'une salle/ville, avant d'être programmée dans une autre région, étirant ainsi sa carrière sur trois ans et plus ! Les 4 villes-clés étant Rio de Janeiro, Sao Paulo, Porto Alegre et Belo Horizonte. Pouvaient suivre ensuite d'autres villes importantes, comme Belem, (27 films français en 1976), Brasilia (21 films), Recife (24 films), Salvador (14 films), Vitoria (21 films), Curitiba (6 films), etc...

    Par contre, "Peur sur la ville" aurait bénéficié d'une reprise en 1978 et 1979 (pas de précisions sur la/les villes où à eu lieu la/les reprise(s)), réalisant 448 971 cr$ de recettes (environ 35 000 entrées) en 1978, et 217 163 cr$ en 1979 ( 17 275 entrées) - Source Didier Noisy

    ***********

    Le film est donc un très beau succès quant on sait également qu'il a été largement diffusé en vidéo et à la télévision. Jean-Paul Belmondo entame donc un nouveau cycle de succès européens toujours sur un modèle désormais plus commercial. Jean-Paul Belmondo et Henri Verneuil vont se réunir rapidement une nouvelle fois avec "Le corps de mon ennemi".           

     

    CATÉGORIE RANG ENTRÉES SALLES
    ENTRÉES FRANCE 2 3 948 726
     
    1ère semaine FRANCE   557 104
    147
    ENTRÉES PARIS BANLIEUE   1 161 479
     
    1ère semaine 1 186 007
    27
    2ème semaine 1 131 812
     
    3ème semaine 1 81822
     
    4ème semaine 1 101 186
     
    5ème semaine  1 94 337
     
    6ème semaine  1 53 031  
    7ème semaine 2  32 363  
    BOX OFFICE ITALIE
    43 3 000 000
     
    BOX OFFICE ALLEMAGNE 19 1 150 000  
    BOX OFFICE ESPAGNE   920 000  
    Cote du succès   * * * * *
     

     

      

    PEUR SUR LA VILLE FILM ANNONCE

     LE THÈME DU FILM PAR ENNIO MORRICONE

    THÈME LA FÊTE FORAINE PAR ENNIO MORRICONE

     

     

      LEA MASSARI - PEUR SUR LA VILLE

     

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    PEUR SUR LA VILLE - JEAN PAUL BELMONDO

     

    ROSY VARTE - PEUR SUR LA VILLE

     

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    MINOS - PEUR SUR LA VILLE

     

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    CHARLES DENNER - PEUR SUR LA VILLE

     

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    PEUR SUR LA VILLE - JEAN PAUL BELMONDO

     

     

     

    PEUR SUR LA VILLE POSTER

     

     (DOCUMENT DE DIDIER NOISY)

     

     

    PEUR SUR LA VILLE - JEAN PAUL BELMONDO BOX OFFICE 1975

     (DOCUMENT DE DIDIER NOISY)

     

    PEUR SUR LA VILLE - JEAN PAUL BELMONDO BOX OFFICE 1975

       (DOCUMENT DE DIDIER NOISY)

     

    PEUR SUR LA VILLE - JEAN PAUL BELMONDO BOX OFFICE 1975

      (DOCUMENT DE DIDIER NOISY)

     

     AFFICHE ALLEMAGNE

    PEUR SUR LA VILLE - POSTER ALLEMAND

      AFFICHE ITALIE

    PEUR SUR LA VILLE - POSTER ITALIEN

     

     

    PEUR SUR LA VILLE - JEAN PAUL BELMONDO BOX OFFICE 1975

     

    PEUR SUR LA VILLE - JEAN PAUL BELMONDO BOX OFFICE 1975

      AFFICHE ARGENTINE

     

    PEUR SUR LA VILLE - POSTER ARGENTIN

     

      AFFICHE DANEMARK

     

    PEUR SUR LA VILLE - POSTER DANEMARK

     

       AFFICHE ESPAGNE

    PEUR SUR LA VILLE - POSTER ESPAGNE

     

       AFFICHE USA

    PEUR SUR LA VILLE - JEAN PAUL BELMONDO BOX OFFICE 1975

     

      AFFICHE FINLANDE

    PEUR SUR LA VILLE - JEAN PAUL BELMONDO BOX OFFICE 1975

     

       AFFICHE JAPON

    PEUR SUR LA VILLE - JEAN PAUL BELMONDO BOX OFFICE 1975

     

      AFFICHE UK

    PEUR SUR LA VILLE - JEAN PAUL BELMONDO BOX OFFICE 1975

     

     

    PEUR SUR LA VILLE - JEAN PAUL BELMONDO BOX OFFICE 1975

     

     

    PEUR SUR LA VILLE - JEAN PAUL BELMONDO BOX OFFICE 1975

     

     

    PEUR SUR LA VILLE - JEAN PAUL BELMONDO ET HENRI VERNEUIL BOX OFFICE 1975

     

     

     

     

    PEUR SUR LA VILLE - JEAN PAUL BELMONDO ET HENRI VERNEUIL BOX OFFICE 1975

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