• L’OURAGAN VIENT DE NAVARONE

    (10 FORCE TO NAVARONE)

    8 DECEMBRE 1978 (USA)

    20 DECEMBRE 1978

     

     

     

    Réalisation

    Guy HAMILTON

    Scénario

    Robin CHAPMAN

    Carl FOREMAN

    Directeur de la photographie

    Christopher CHALLIS

    Musique

    Ron GOODWIN

    Production

    David ORTON

    Distribution

    Warner-Columbia

    Durée

    118 minutes

    Tournage

     

    Mike Barnsby

    Harrison Ford

    Keith Mallory

    Robert Shaw

    Maritza Petrovich

    Barbara Bach

    Nikolai Leskovar

    Franco Nero

    Dusty Miller

    Edward Fox

    Sergent Weaver

    Carl Weathers

    Drazak

    Richard Kiel

     

     

     

    Deux des rescapés de l’ odyssée des « Canons de Navarone »- Mallory et Miller- se voient confier une nouvelle mission : éliminer un agent allemand qui à réussi à s’infiltrer dans la résistance Yougoslave, et qui n’est autre que Lescovar, qui les avait déjà trahis à Navarone. Un commando (nom de code « force 10 »), sous les ordres du colonel Barnsby, lui, doit faire sauter un pont stratégique, et voit d’un mauvais œil l’adjonction des deux vétérans. Mais les évènements ne se déroulent pas comme prévu. Dès le départ, le commando subit la perte d’un homme et hérite d’un soldat inattendu. Après le parachutage, il est capturé par une horde Chetnik, allié des nazis. Une évasion rocambolesque aplanit les divergences et crée un esprit d’équipe parmi les hommes. Les rescapés accomplissent les deux missions ensemble.  

     

    A la fin des années 70, l’industrie Hollywoodienne a un peu le derrière entre deux chaises. D’un coté le goût des spectateurs se modifie, et la révolution « Star Wars » le prouve, le jeune public désire autre chose, d’autres thèmes. D’un autre coté les vieux pontes des studios pensent que l’avenir d’Hollywood est de  réunir des pléthores de stars dans un film de guerre ou dans une fresque historique, un genre qui a encore quelque peu fonctionné avec « le pont de Cassandra » par exemple. Ou encore les films catastrophe tels « la tour infernale ». C’est pourquoi Hollywood va décider de recycler ses vieux succès en leur donnant des suites improbables, nous citerons la suite de « love story » ou du « pont de la rivière Kwaï ». Il n y a pas de raisons de ne pas donner une séquelle à un des plus grands succès du film de guerre des années 60, à savoir « les canons de Navarone ». Dans cette séquelle, il n y a plus de Grégory PECK, ni de David NIVEN, mais les personnages sont conservés et interprétés par cette vieille baderne de Robert SHAW (Goldfinger, les dents de la mer, l’arnaque) et Edward FOX.

    Cette production anglaise sera réalisée par George HAMILTON. Ce réalisateur vétéran s’est déjà frotté à des grosses productions dans les années 60 et est plus connu pour avoir réalisé quelques James BOND dont l’excellent « Goldfinger ». avec lui, aucune imagination dans la réalisation, mais on peut être certain d’avoir une copie correcte. En plus, avec son expérience, trois blindés sur un pont, c’est la panzer division et dix figurants dans la montagne suffisent à faire croire que l’armée allemande est bien présente. Avec ces vieilles ficelles du métier, un budget raisonnable est suffisant pour le réalisateur. Avec une bonne musique martiale, ce film a tout d’une grande production.

    C’est donc très mollement que la trame du film se met en place  après un rapide résumé du premier épisode où l’on voit l’île exploser, parfait pour tuer le suspense pour ceux qui voulaient  voir le premier film. Harrison FORD tout auréolé de son formidable succès galactique est donc promu tête d’affiche et est donc l’argument commercial du film et à ce titre devra attirer les jeunes spectateurs dans les salles. Il fait très juvénile par rapport aux vieux barbons, et il semble manquer d’assurance également, peut être impressionné par ses nouvelles responsabilités de nouvelle star.

    Nous faisons connaissances des grandes stars internationales qui émaillent le film, que des « cadors »: Carl WEATHERS (Apollo CREED dans ROCKY) sera le black de service, Barbara BACH (la James BOND girl de « l’espion qui m’aimait »et son regard bovin sera le personnage féminin (que fout -elle là ?) et comme le casting semble sorti d’un James BOND (production anglaise oblige) Richard KIEL, le « Jaws » des BOND est là également dans son « meilleur rôle » soit un chef Chetnik barbu. Et le méchant de service, le traître rastaquère, hein ? Qui s’y colle ? Et bien c’est cette vieille crapule de Franco NERO a qui échoit ce rôle. L’Italien aux yeux bleus cachetonne avec bonne grâce et se fera descendre par un Robert SHAW monolithique qui lui révèle qu’il a compris qu’il est le traître qui a vendu son équipe à Navarone. Le film remplit donc son cahier des charges habituel. Le colonel, bonne pâte dans le fond, mais qui en fait baver ses hommes, les barbares alliés des nazis peuple pittoresque et frustre, les alliés yougoslave une bande d’incapables de se torcher le derrière sans les anglais, etc…Heureusement la fin du film comporte deux belles scènes dues à René ALBOUZE responsable des effets spéciaux : un barrage qui rompt et la destruction du pont par les eaux déchainées. Pas mal, pas mal….

    Harrison FORD n’apporte rien de plus que sa belle gueule et son impeccable brushing dans ce film qui n’annonce rien de bon pour la suite de sa carrière….

    Reste un film sympa qui se laisse voir sur une chaîne de la TNT un soir d’ennui. Au niveau du box office rien de transcendant. Aux USA le film est un échec financier et en Europe, selon les pays le succès est mitigé. En France, le film parvient à tirer son épingle du jeu avec quand même près d’un million d’entrées en France. Il faut dire que la période de noël est favorable à ce genre de production bien désuète et qui sonne le glas du cinéma anglais qui se fera définitivement distancer par Hollywood et ses productions LUCAS et SPIELBERG.             

             

     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

    46

    889 099

     

    ENTREES PARIS

     

    192 535

     

    1ère semaine

    5

    57 144

    16

    2ème semaine

     

     

     

    3ème semaine

    8

    31 343

    17

    4ème semaine

    15

    23 593

    12

    Nombre de semaines Paris

     

    7

     

    Moyenne salles Paris 1ère sem

     

    3 571

     

    1er jour Paris

     

     

     

    Budget

     

    5 000 000 $

     

    Recettes US

     

    7,1 M$

     

    Recettes Mondiales

     

     

     

    Box office annuel FRANCE

    46

     

     

    Box office annuel USA

    38

     

     

    Box office annuel Allemagne

     

     

     

    Box office annuel Espagne

     

    1 057 865

     

    Box office annuel Italie

    87

     

     

    Box office UK

     

     

     

    Box office Europe

     

     

     

    Cote du succès

     

     * *

     

     

     


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