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    DITES LUI QUE JE L’AIME
    28 SEPTEMBRE 1977

     

     

     

    alisation

    Claude MILLER

    Scénario

    Claude MILLER

    Directeur de la photographie

    Pierre LHOMME

    Musique

    Alain JOMY

    Production

    Prospectacle/Filmoblic/FR3

    Distribution

    AMLF

    Durée

    107 minutes

    David Martinaud

    Gérard DEPARDIEU

    Juliette

    MIOU-MIOU

    Gérard Dutilleux

    Jacques DENIS

    M Chouin

    Claude PIÉPLU

    Lise

    Dominique LAFFIN

    François

    Christian CLAVIER

    Nadine

    Josiane BALASKO

     

    David Martinaud apparaît à son voisinage comme un garçon bien tranquille. Il est Comptable dans une entreprise et semble n'avoir qu'un but dans son existence sans histoire : rendre chaque week-end une visite à ses parents retirés dans une maison de repos. C'est, du moins, ce que tout le monde croit: François, son camarade de bureau, M. Chouin, le gardien de l'immeuble et aussi Juliette, sa voisine du dessus qui l'aime en secret et souffre de ne pas être payée de retour. En réalité, David ne va pas voir ses parents, morts depuis longtemps : il rejoint le chalet qu'il a aménagé avec amour pour s'y retirer, bientôt, avec sa bien-aimée de toujours, Lise. Mais Lise est mariée avec Gérard, elle a un petit garçon et n'éprouve aucun sentiment pour David. Un jour, Gérard exige de ce dernier qu'il cesse d'importuner Lise. David s'énerve, frappe Gérard qui s'enfuit au volant de sa voiture, manque un virage et s'écrase dans un ravin. David croit que Lise n'a plus aucune raison de l'éviter. Mais la jeune femme le sait responsable de la mort de son mari : elle le repousse et s'affiche avec un certain Michel. Dépité, David noue alors une liaison avec Juliette qu'il installe dans le chalet. Mais la pensée de Lise l'obsède; il agresse Michel et, au bord de la démence, rentre au chalet. Il tue Juliette à coups de couteau, brûle la maisonnette et poursuit Lise jusqu'à la piscine où il la retient de force. Après la fermeture de l'établissement, David, fou d'amour, oblige Lise à revêtir une robe de mariée. La jeune femme se débat : ils tombent à l'eau. Lise se noie...

    Après ces petits apartés avec Marguerite DURAS, Gérard DEPARDIEU revient au film un peu plus commercial. Ce film est réalisé par Claude MILLER qui a connu un très bon succès critique et commercial avec « la meilleure façon de marcher » avec les formidables DEWAERE et BOUCHITEY. Pour son second film il réunit Gérard DEPARDIEU et la belle MIOU-MIOU, deux des acteurs des « valseuses ». Avec çà il ne peut pas mieux faire en terme de tourner avec les jeunes talents du cinéma Français. On rajoutera la présence de Christian CLAVIER et Josiane BALASKO pas encore consacrés par les « bronzés » et la fragile Dominique LAFFIN, elle aussi révélation de cette fin des 70’s.
    Mais on a pas affaire à une comédie, mais plutôt à un bon thriller des familles tiré d’un roman de Patricia HIGHSMITH que Claude MILLER a lu dans un train. DEPARDIEU joue le rôle d’un psychopathe amoureux d’une femme qui ne l’aime pas. S’ajoute au duo une MIOU-MIOU amoureuse de DEPARDIEU. Ce drame est parsemé de morts violentes, car il est un peu cinglé le DEPARDIEU, dans le film. Nous on le sait depuis le début, mais son entourage, naoonn…. Comme dans tout bon thriller qui se respecte. Les acteurs jouent bien, mais le ton du film est résolument noir, très noir. La critique n’épargne pas le film, et comme souvent, le deuxième film de Claude MILLER est un échec cuisant au Box Office, il n’a pu éviter l’écueil maudit du deuxième film. Le film ne se classe que 6ème du Box Office hebdomadaire. Comme quoi réunir DEPARDIEU et MIOU-MIOU (encore excellente dans le film) n’est pas une assurance de succès au Box Office.Cela fait maintenant huit films que Gérard DEPRDIEU ne passe pas le million d’entrées France, depuis « 7 morts sur ordonnance ». Pourtant la majorité de ces films sont de qualités. Il reste la question de savoir maintenant si DEPARDIEU sera un acteur de films « art et essai » ou s’il parviendra à devenir un acteur populaire, comme il semblait promis après « les valseuses ».      

    ENTREES France

     

    531 770

     

     

    ENTREES Paris

     

     

    161 333

     

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE

    2ème semaine

    3ème semaine

     

     

      38 366 (6)

      35 057 (6)

      28 855 (7)

        

     

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    11

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    18

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    2 131

    1er JOUR Paris

     

    COTE DU SUCCES

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