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Par Renaud SOYER le 19 Avril 2007 à 10:20
RENE LA CANNE
16 FEVRIER 1977Réalisation
Francis GIROD
Scénario
Jacques ROUFFIO et Francis GIROD
Directeur de la photographie
Aldo TONTI
Musique
Ennio MORRICONE
Production
Président films
Distribution
AMLF
Durée
99 minutes
René la Canne
Gérard DEPARDIEU
Inspecteur MARCHAND
Michel PICCOLI
Krista
Sylvia KRISTEL
Martine
Valérie MAIRESSE
A Paris, pendant l'Occupation, un voyou, surnommé René La Canne, et Marchand, un policier agent de la Résistance, se font arrêter ensemble par la police allemande. Pour qu'il échappe à la Gestapo, René conseille à Marchand de se faire passer pour un truand, hostile à la police française. De fait grâce à ce subterfuge, leur peine qui aurait pu être très lourde, est commuée en une condamnation au S.T.O. en Allemagne, où on les emploie comme ouvriers dans une imprimerie. Là, les deux complices se conduisent en " french-lovers " et séduisent rapidement deux Allemandes, serveuses de bar et soeurs jumelles. Mais l'arrivée inopinée de Krista, la fiancée de René, interrompt leur paisible existence auprès des " gretchen". Ayant dû tuer un officier allemand pour sauver Krista d'un viol, René part avec elle en une folle cavale. De retour en France, il retrouve ses activités de truand, tandis que Marchand, demeuré seul auprès des Allemandes, s'échappe et rentre au pays pour reprendre du service.A la Libération, Marchand, promu inspecteur, croise au cours d'une virée la belle Krista, tenancière d'une maison close. Il devient son amant à l'insu de René, reconverti, à Marseille, dans l'import-export crapuleux, et auteur d'un important fric-frac chez un Américain du Cap d'Antibes. Pour éviter les remous, Paris envoie sur l'affaire un inspecteur point trop vétilleux qui n'est autre que Marchand. Ayant la même maîtresse et fréquentant la même péripatéticienne, Marchand fait arrêter sans peine René, en laissant toute la gloire à son supérieur, pour conserver l'estime de Krista. Comme à chaque incarcération dont il est l'objet, La Canne réussit à s'évader promptement et reconquiert de ce pas le coeur de sa belle, avant de s'attaquer au casse de Deauville. Monté en grade, Marchand se voit alors confier l'affaire. Toujours au parfum des agissements de René. Marchand préfère récupérer le magot à son profit et passer la frontière suisse, aux côtés de ses inséparables amis.
Gérard DEPARDIEU est courtisé par l’ensemble des réalisateurs, mais il n’est pas encore capable sur son seul nom d’attirer un public massif, témoin ce film qui n’atteint pas son potentiel public. Alors que « flic story » basé également sur un livre de Roger BORNICHE est sorti quelques mois auparavant avec un grand succès, le film ne connaît qu’un succès d’estime. Il est certain que le ton du film de GIROD se démarque sensiblement de celui de Jacques DERAY très sobre. Le ton corrosif du film peut dérouter les spectateurs, c’est le parti pris choisi par le réalisateur. L’interprétation de DEPARDIEU est excellente, sans compter celle de PICCOLI, toujours faramineux, mais le film tourne vers la farce caustique. Malgré un départ très correct, le film s’écroule assez rapidement. Finalement DEPARDIEU n’a passé que deux fois la barre du million d’entrées…
ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS
534 714
ENTREES Paris 1ère EXPLOITATION
179 067
ENTREES Paris TOUTES EXPLOITATIONS
ENTREES Paris 1ère SEMAINE
74 384
NOMBRE DE SEMAINES PARIS 1ère exploitation
8
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
18
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
4 132
1er JOUR Paris
COTE DU SUCCES
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