•  

    LA DERNIERE FEMME
    21 AVRIL 1976

     

    De Marco FERRERI – Scénario de Marco FERRERI – Avec Ornella MUTI, Michel PICCOLI et Renato SALVATORI

    Gérard, adepte de la moto, est ingénieur dans une usine de Créteil. Sa femme Gabrielle, acquise aux thèses du MLF, l'a quitté et il élève seul leur enfant, un petit garçon prénommé Pierrot. Contraint de rentrer chez lui, à la suite d'un chômage technique, il va reprendre son enfant à la crèche et c'est ainsi qu'il fait la connaissance de Valérie, une belle puéricultrice. Celle-ci qui s'apprêtait à partir pour la Tunisie avec Michel, un amant occasionnel, accepte de venir vivre, pour quelque temps, dans l'appartement de Gérard, situé dans un grand ensemble de la " ville nouvelle". Leurs relations sensuelles leur font oublier le caractère désespérant de l'environnement. Un couple se forme. L'enfant est associé à leurs jeux amoureux. Valérie éprouve bientôt pour Pierrot des sentiments maternels, puis sympathise avec Gabrielle, venue leur rendre visite, et avec René, un ami de Gérard. Ce qui a pour résultat d'accuser la jalousie de Gérard. Bien vite, Valérie se rend compte qu'elle n'est pour lui qu'une femme-objet. Elle se révolte et se refuse. Gérard n'accepte pas cette remise en cause de son égoïste innocence de mâle. Le conflit est inévitable. Pour se rassurer sur sa virilité, il tente de séduire Benoîte, une voisine. Mais c'est en vain. Après une violente dispute avec Valérie, il s'émascule à l'aide d'un couteau électrique.

    Marco FERRERI « redoutait » un peu d’avoir confié le rôle à DEPARDIEU. Il ne tarde pas à être rassuré, Gérard s’investit totalement dans ce rôle physiquement difficile : a peu près constamment nu le long du film, il s’est de plus goinfré pour prendre du poids, il pèse près de 120 kilos pendant le tournage du film.
    C’est un film plus innovant qu’il paraît, le héros est non seulement au chômage,mais aussi un papa-poule, sujet neuf à l’époque. Le film nous permet de voir l’anatomie de Gérard DEPARDIEU, mais aussi celle de Ornella MUTI, ce qui n’est pas rien quand on sait qu’il y a 30 ans, c’était un des plus grands canons du monde…bref, Marco FERRERI est toujours aussi provocant, même si l’exploit de « la grande bouffe » n’est pas réédité, du moins en terme de Box-Office. Les critiques sont bonnes et le film obtient un « golden globe » aux Etats-Unis où le film obtient un meilleur accueil qu’en France.
    Même si en terme de Box Office, Gérard DEPARDIEU n’obtient pas encore un score aussi important que « les valseuses », sa côte ne baisse pas, les critiques sur sa performance sont élogieuses, et les réalisateurs le veulent toujours autant.  

     

    ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS

    803 133

    ENTREES Paris 1ère EXPLOITATION

    234 468

    ENTREES Paris TOUTES EXPLOITATIONS

     

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE

    58 244

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS 1ère exploitation

    12

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    14

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    4 160

    1er JOUR Paris

     

    COTE DU SUCCES

    * *


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique