• LA GRANDE EVASION

    (THE GRAT ESCAPE)

        14 JUILLET 1963 (USA)

    11 SEPTEMBRE 1963

     

    la-grande-evasion

     

    Réalisation

    John STURGES

    Scénario

    James CLAVELL
    WR BURNETT

    Photographie

    Daniel FAPP

    Musique

    Elmer BERNSTEIN

    Production

    John STURGES

    Distribution

    Artistes Associés

    Durée

    170 minutes

    Tournage

     

    Virgil Hilts

    Steve McQUEEN

    Hendley

    James GARNER

    Bartlett, "le grand X"

    Richard ATTENBOROUGH

    Blyth

    Donald PLEASANCE

    Danny VELINSKY

    Charles BRONSON

    Sedgwick

    James COBURN

    Durant la Seconde Guerre Mondiale. Le stalag Luft North : un camp de prisonniers d'où l'on ne s'échappe pas ! C'est là que sont réunis et étroitement surveillés tous les spécialistes et récidivistes de l'évasion. Le commandant von Luger explique au colonel Ramsey comment et pourquoi l'évasion dans ce stalag est absolument impossible. Mais ce n'est pas l'avis des divers prisonniers alliés : Virgile Hills, le " tôlard ", un Américain, est le premier à tenter sa chance. Puis c'est la mise au point d'un plan qui doit permettre de percer trois tunnels, par où 250 hommes pourront s'enfuir. Tout est minutieusement préparé. Mais l'un des tunnels est découvert par les Allemands. Pourtant, à la faveur d'une alerte, 76 prisonniers s'évadent. C'est alors la grande chasse menée par les Allemands, à laquelle participe également la Gestapo. Certains trouvent la mort en combattant, d'autres ont la chance d'être repris par l'armée. Mais une cinquantaine d'évadés, capturés par la Gestapo, sont massacrés à la mitrailleuse. Quelques-uns seulement réussiront à gagner l'Espagne par la France ou à monter à bord d'un navire suédois.

     

     *****************************************

    On aurait pu croire que le succès des "7 mercenaire" serait un tremplin pour la carrière de Charles BRONSON, mais en fait il n'en est rien et l'acteur végète dans des séries B indignes de son talent. Il faut dire qu' aux USA "Les 7 mercenaires" n'a pas été un succès aussi important que dans le reste du monde et que la star du film était Yul BRYNNER. Pourtant l'acteur est apprécié des réalisateurs pour son professionnalisme, nous avons pu encore le constater avec "Un direct au cœur" avec Elvis PRESLEY. 

    La chance pourrait enfin tourner en la personne de John STURGES qui le rappelle pour sa nouvelle super production "La grande évasion". Le réalisateur propose un film de guerre on ne peut plus classique dans sa conception et toujours avec la même approche au niveau des acteurs, soit un groupe de bons acteurs issus de séries B ou de la télévision autour d'un acteur central.  

    Steve Mc QUEEN est parvenu à ses fins et devient la vedette du film. A lui le beau rôle: celui d'un charismatique infatigable candidat à l'évasion. STURGES l'a déjà fait tourner dans " Les 7 mercenaires" et il retrouve d'ailleurs deux de ses collègues: Charles BRONSON et James COBURN. 

    Au niveau des vedettes, James GARNER a connu le succès dans la série télé "Maverick" et depuis lors officie au cinéma dans des séries B. Le futur "Sir" Charles ATTENBOROUGH est une bonne vedette au sein du cinéma anglais où il officie dans bon nombre de films de guerre. Un solide acteur a défaut d'autre chose, car il possède le charisme d'une cafetière, mais bon. D'autres acteurs de séries les accompagnent: James DONALD, le grand Donald PLEASANCE et David McCALLUM qui aura une importance un peu inattendue dans la vie de Charles BRONSON. Avec ce panel d'acteurs pas trop chers, le réalisateur pourra consacrer le budget restant pour offrir un film spectaculaire.    

     

    Le film conte donc le projet pour un groupe de prisonniers de s’évader d’un camp de prisonniers allemand. Le projet aboutira grâce à l’intelligence de certains membres des prisonniers digne des ponts et chaussée. Le gimmick du film est constitué par les tentatives infructueuses d’évasions de Steve McQUEEN, qui se retrouve toujours en cellule à jouer avec une balle et un gant de base ball. Un gag récurrent  qui contrebalance l’aspect sérieux du film. 

    Le film est clairement découpé en deux parties: la première est la construction du tunnel libératoire et la seconde décrit les divers destins des fugitifs, heureux ou tragiques selon les cas.

    La mise en place du tunnel s'effectue de manière militaire sous la supervision de Bartlett. C'est de l'ingénierie pure et une grande infrastructure qui doit s'effectuer au nez et à la barbe des gardiens allemands. Afin de ménager le suspense, diverses tentatives seront vouées à l'échec. Charles BRONSON possède un beau rôle dans cette première partie du film.

    Pour BRONSON c’est un rôle de composition, il doit creuser le tunnel d’évasion, ce qui ne manque pas de rappeler les origines de l’acteur. C’était un mineur qui était claustrophobe qui plus est. Le personnage du film est donc ni plus ni moins que Charles BRONSON. Très attachant, il donne un aspect dramatique à son personnage, qui craque avant de pouvoir s’évader. Evidemment au vu de ces travaux de force, l'imposante musculature de BRONSON sert le personnage. 

    Ses rapports avec Steve McQUEEN ne sont pas des meilleurs et au vu de ses déclarations, on devine qu’il est quelque peu jaloux que ce soit McQUEEN qui est la star du film. D’après ses dires, c’était un acteur catastrophique avec qui il était nécessaire de réécrire et de retourner certaines scènes. De toutes façons le personnage de McQUEEN passe la première moitié du film en cellule.

    Le film de STURGES est une sacrée machine efficace, on peut lui reprocher que le camp des prisonniers soit nickel et ressemble un peu à un club med tellement les baraques sont propres et bien rangées.  De plus, les acteurs sentent l’after shave et leur vêtements semblent sortir de chez le teinturier. C'est également un peu le défaut déjà apparu dans "Les 7 mercenaires". 

    Diverses scénettes égrènent le film afin de présenter plus en avant chaque personnage qui a le droit à une scène individuelle. la palme venant à Donald PLEASANCE qui campe un faussaire qui devient aveugle. De la bonne ouvrage, bien que l'ensemble soit moins sympathique que "Les 7 mercenaires", il manque la folie d'un Elie WALLACH par exemple....

    Evidemment le tunnel sera découvert par les Allemands, ce qui n'empêchera pas  une partie des prisonniers de s'échapper. Le but pour chacun étant de parvenir à rejoindre l'Espagne ou la Suisse et donc traverser l'Allemagne. Cette partie contient de bonnes scènes de suspense, certains s'échappent en s'emparant d'un avion de chasse, un autre en rejoignant le maquis, mais certains trouvent la mort. Très bêtement un des fuyards, répond en anglais à un policer Allemand, le condamnant lui et son compagnon à être exécuté. 50 fuyards seront fusillés, pour l'exemple.

    Mais le morceau de bravoure est réservée à Monsieur Steve Mc QUEEN. Sa fuite à moto à travers les champs qui sera stoppée par des barbelés est devenue légendaire, et à parfois malheureusement éclipsé le reste du film.

    Il reste un film très solide, filmé avec application. Un grand spectacle de 2h45 rythmée par la partition impeccable d'Elmer BERSTEIN auteur oscarisé depuis "West Side Story". Un des derniers classiques du film de guerre.

    Si le film fonctionne très bien aux USA, il connait un véritable triomphe en France où la promotion se fait autour de Steve McQUEEN qui connait la popularité soudaine à la télévision avec "Au nom de la loi" diffusé de mai 1963 à novembre 1963.  Il n'est donc pas étonnant que la France est le pays où le film a le plus fonctionné. Au total le film aura engrangé près de 9 millions de spectateurs et se situe au niveau des "Ponts de la Rivière Kwaï" et autres "Canons de Navarone".

    Si Steve McQUEEN est devenu une star en France et une vedette aux USA, Charles Bronson ne va toujours pas bénéficier de ce bon succès américain et va retourner à la télévision et rechercher de bons films où il pourra tirer un troisième rôle avec un peu de chance. De quoi ne pas croire en son étoile, et pourtant celle-ci n'est peut être pas si loin que le pense l'acteur.   

    Grâce au film, Charles BRONSON est devenu un bon ami de l'acteur David McCALLUM. Celui-ci a pour petite amie une certaine Jill IRELAND qui deviendra un peu plus tard la femme de Charles BRONSON.

     

    Pour John STURGES la suite de la carrière ne sera plus aussi brillante, et il glissera petit à petit vers les séries B.

     

     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    8 755 029

     

    ENTREES PARIS

     

    1 306 350

     

    exclusivité Paris

     

     

     

    1ère semaine

    1

    46 785

    4

    2ème semaine

    2

    53 479

     

    3ème semaine

    3

    47 933

     

    4ème semaine

    3

    45 041

     

    5ème semaine

    1

    48 540

    5

    6ème semaine

    1

    46 516

     

    7ème semaine

    2

    46 200

     

    8ème semaine

    2

    43 275

     

    9ème semaine

    2

    34 941

     

    10ème semaine

    3

    37 727

     

    continuation

     

     

     

     

    2

    62 373

     

     

    3

    41 310

     

    quartiers

     

     

     

     

    1

    79 033

    14

    Nombre de semaines Paris

     

     

     

    Moyenne salles Paris 1ère sem

     

    11 696

     

    Rentals US 1963

     

    5,5 M$

     

    Estimation recette brute USA

     

    11 M$

     

    Cote du succès

     

    * * * * *

     

     

     

     

    GREAT ESCAPE

     

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