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    UN ESPION DE TROP

    (TELEFON)

        16 DECEMBRE 1977 (USA)

    7 JUIN 1978

     

     

    UN-ESPION-DE-TROP.jpg

     

     

    Réalisation

    Don SIEGEL

    Scénario

    Stirling SILLIPHANT
    Peter HYAMS

    Photographie

    Michael BUTLER

    Musique

    Lalo SCHIFRIN

    Production

    James B HARRIS

    Distribution

    United Artists

    Durée

    103  minutes

    Tournage

     

    Le capitaine Borzov

    Charles BRONSON

    Barbara

    Lee REMICK

    Nicolaï Dalchimsky

    Donald PLEASENCE

     

    Aux États-Unis, deux attentats consécutifs contre des objectifs militaires commis par de simples citoyens, un garagiste et le propriétaire d'une entreprise de taxis aériens, inquiètent la CIA à Langley. Au même moment, au KGB à Moscou, le général Strelsky explique au capitaine Grigori Borzov le plan ultra-secret mis au point vingt années auparavant par de farouches staliniens opposés à la politique de détente instaurée par Khrouchtchev. Baptisé « Telefon », il avait consisté à disséminer sur le territoire américain des agents parlant parfaitement l'anglais, auparavant soumis à un traitement spécial d'hypnose sous narcotique, chacun s'étant vu attribuer un objectif : la neutralisation, par un sabotage-suicide, d'une base stratégique proche de leur lieu de résidence. En cas de conflit, il suffisait de les « réactiver » par une phrase-code pour les rendre opérationnels. Les 51 auxiliaires du KGB encore vivants mènent aux USA une existence paisible en se croyant américains de pure souche. Or, Nicolaï Dalchimsky, l'un des organisateurs de l'opération, qui a volé la liste de ces agents dormants, a entrepris de les réveiller. Borzov doit donc éliminer Dalchimsky dans les plus brefs délais pour éviter une guerre nucléaire. Il faudra ensuite le faire disparaître, explique Strelsky à son subordonné, le colonel Malchenko. Débarquant au Canada sous le nom de Gregory Taylor, Borzov y est accueilli par Barbara, correspondante du KGB, et finit par retrouver Dalchimsky dans un bar d'Halderville (Texas) et à lui faire avaler une capsule de cyanure. Elle-même agent double au service de la CIA ayant reçu l'ordre de tuer Borzov une fois sa mission accomplie, Barbara s'enfuira avec lui vers des cieux plus hospitaliers.

     

    Cette fois, Charles BRONSON tourne avec Don SIEGEL. On fera pas l’insulte de présenter Don SIEGEL, le roi de la série B d’action, Monsieur Sans fioritures, Mister efficace, l’homme qui a formé Clint EASTWOOD a la réalisation. Donnez lui le budget d’un épisode de série télé, il vous fait un film.

    Sur un scénario de Peter HYAMS qui aurait du le réaliser, SIEGEL nous offre un condensé de réalisation efficace avec pourtant un matériau tiré par les cheveux. Nous sommes à l’époque de la guerre froide, et nous découvrons un KGB bien embêté avec un de ses agents qui réveille des taupes dans le but de faire sauter des bases militaires. Celles-ci ne se rappellent même pas en être une. Ainsi, un bon papy garagiste, va avec sa camionnette se faire sauter après avoir forcé l’entrée d’une base militaire. Pareil pour un pilote d’hélicoptère. Ou encore une douce jeune mère de famille qui déterre un détonateur près d’une base qu’elle fait littéralement sauter. C’est donc BRONSON qui s’y colle en compagnie de l’exquise Lee REMICK qui n’a jamais été autant en beauté. La très grande classe pour une actrice un peu oubliée aujourd’hui et qui connaissait une très belle époque cinématographique après « la malédiction » énorme succès de l’année 1978.

    Bref, c’est une course poursuite classique, mais filmée au cordeau par un SIEGEL toujours aussi pro. Le grain et la photographie du film rappellent un épisode de « l’homme qui valait trois milliards » avec les lettres informatiques constituant le générique du film. A noter la bonne bande originale composée par Lalo SHIFFRIN.

    Dans ce jeu du chat et de la souris, BRONSON retrouve sa cible, très bien interprété par l’inévitable Donald PLEASANCE dans un bar pourtant rempli de policiers.  SIEGEL donne du volume à cette scène grâce à un montage serré où Lee REMICK fait tomber une cage contenant des crotales ce qui affole les consommateurs et occupe les policiers qui éliminent les serpents à coup de révolver. Durant ce temps, BRONSON étrangle le pauvre gars dans la cabine téléphonique du bar puis lui fait avaler une capsule de cyanure.

    Au moment de partir Lee REMICK téléphone à ses supérieurs pour le faire comprendre qu’elle n’éliminera pas BRONSON, ce qui était sa mission après l’élimination de la cible. Ils préfèrent prendre du bon temps. Sacré Charles va, quel tombeur !

    Donc un bon film de série malheureusement oublié, le succès n’étant pas au rendez-vous, bien que le résultat plus de 400 000 entrées n’est pas déshonorant, dans une période un peu difficile pour le grand Charles.

    Pour Don SIEGEL, l’occasion lui sera donné de bénéficier d’un gros budget avec « l’évadé d’Alcatraz », un de ses meilleurs films.

     

     

    ENTREES France

     

    400 000

    (estimation)

     

     

    Total ENTREES PARIS

     

     

    127 192

     

    ENTREES Paris

     

    1ère semaine  n°10

    2ème semaine n°15

     

     

     

    22 312

    14 167

     

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    10

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    18

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    2 379

    1er JOUR Paris

     

    BUDGET

     

     

    Recettes USA

    (numéro 6 week- end de sortie)

     

     

    COTE DU SUCCES

    * *

     

    telefon.jpg

     

     


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